Publié dans Editorial

Menace planétaire !

Publié le vendredi, 20 mars 2020 Écrit par 
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La Terre « tremble » ! En effervescence, la Planète fait face à une maladie provoquée par le SARS-CoV-2, baptisée « COVID-19 » par l’OMS. Au départ, il s’agit d’un vulgaire virus apparu dans une ville de province quelconque en Chine, à Wuhan, en novembre-décembre 2019. Mais très vite il atteint le stade d’épidémie et affecte le pays-continent. Insaisissable, elle évolue rapidement au stade de pandémie et menace notre Planète Terre.
En fait, le 11 mars 2020, l’OMS déclare que l’épidémie de COVID-19 devient pandémie. De source « Wikipédia », en date du 20 mars, selon l’OMS, le dernier bilan mondial fait état de 245 000 cas confirmés dont 88 000 guéris et 10 000 décès. Au moins 178 pays sont touchés avec des foyers majeurs en Chine, en Italie, en Iran, en Espagne, en Allemagne, aux USA et en France. L’Europe devient l’épicentre de coronavirus. Des hauts dirigeants de Gouvernement et des célébrités du monde artistique sont également contaminés. A cette vitesse de contamination, le monde entier risquera de se trouver sous la coupe de cette terrible pandémie.
Des mesures communautaires inédites et jamais appliquées durant les cent dernières années à même au moment des deux Grandes Guerres font leur apparition dans beaucoup de pays. Le confinement ou l’isolement total se présente comme une disposition plus efficace. Les pays comme la Chine, l’Italie et la France décrètent des mesures de confinement à l’échelle nationale. A une situation inédite, des mesures inédites ! Les rues de Paris ou de Rome sont vides. Aucun mouvement d’hommes. Toutes les sorties, en dehors de la maison, sont dûment autorisées. En France, le confinement va durer, dans un premier temps de quinze jours. Mais le président français n’écarte pas l’hypothèse de le prolonger jusqu’à un mois et demi. A trois jours  seulement de confinement, des citoyens français râlent déjà. C’est dur, dur ! Sans parler des retombées négatives, le monde subit de plein fouet l’inévitable crise.
Et Madagasikara ! Encore au stade 0 de la contamination ces derniers jours, le pays n’a négligé aucun détail et a anticipé les éventuelles propagations en prenant des mesures drastiques quitte à faire « souffrir », pour un temps, l’économie. Le Gouvernement sous la conduite directe du Chef de l’Etat n’a point minimisé la gravité de la pandémie de Covid-19. Longtemps épargné, le pays vient toutefois d’intégrer la liste « rouge » des pays où le virus a été détecté au lendemain de la fermeture totale du ciel malagasy.
La contamination à l’intérieur du pays aura, vu la situation de précarité de la grande majorité de la population, des répercussions difficiles à maîtriser ou à contrôler. Par conséquent, les dirigeants du pays ne font pas de détail sur toutes les dispositions à prendre. Le Président Rajoelina place au-dessus de tout le soin de garantir la santé des « zana-bahoaka ». Il appartient toutefois à tout le monde de respecter à la lettre la règle du jeu. Madagasikara parviendra très bien à contenir la propagation du Covid-19 sur son territoire et ce, à une condition, que chacun s’y mette à bloc et évite de céder à la panique.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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