Publié dans Société

Incendie au pavillon d’Analakely - Plus de 80 millions d’ariary de perte

Publié le lundi, 23 mars 2020


Le secteur des pavillons d’Analakely a été le théâtre d’un incendie vers 11h du matin, hier. Là, c’est le box n° 82 servant de boutique d’articles de mode qui a ainsi pris feu. En quelques minutes d’un feu intense, le petit local ainsi que toutes les marchandises qui se trouvaient à l’intérieur, ont été réduits en cendres. Outre la destruction totale de l’intérieur du petit réduit d’une surface d’à peine quelques mètres carrés, chaussures et habillements importés, etc., ont également péri. D’après notre interlocuteur, les dégâts sont estimés à plus de 80 millions  d’ariary, le pavillon compris. Toutefois, l’on ne déplore aucune victime.
Notons que le sinistre s’est produit pendant l’absence du propriétaire, confinement pour cause de Covid-19 oblige ! Heureusement, les quelques personnes présentes sur place ont tenté de circonscrire les flammes avec les moyens du bord. Ils ont également essayé d’évacuer une partie des marchandises. Ce sont également eux qui ont alerté les sapeurs-pompiers.  « Si les  soldats de feu étaient arrivés un peu plus tôt, les choses n’en seraient pas arrivées là ! Nous  n’avons pu pratiquement rien faire pour sauver, ni le local, ni les marchandises », commente l’un des témoins rencontrés sur les lieux. Seule consolation, les flammes ont pu être quand même maîtrisées à temps et elles ne s’étaient pas étendues sur les autres pavillons.
Pour le moment, la cause du sinistre n’a pas été encore élucidée. Le seul élément qui a filtré de l’affaire, c’est qu’un problème au niveau des installations électriques du secteur,  visiblement trop précaires et vétustes, serait au moins une explication. Le pavillon a donc subi les contre-coups  de cette précarité. « Le box ne dispose d’aucun  équipement électrique car il n’est même pas électrifié », explique-t-il encore. Mais comment donc le feu a-t-il pu se produire et ravager ainsi le pavillon 182 ?  D’après d’autres   témoins, la réponse est à situer à  la ligne de haute tension qui traverse sa toiture mais aussi celles des pavillons voisins. « C’était arrivé très vite. Nous avons entendu de  sinistres  crépitements.  C’était le signe  avant-coureur. Quelques secondes après,  la fumée et les flammes ont  déjà dévasté le 182 », relate une négociante de produits de première nécessite opérant sur les lieux.
Quelques semaines auparavant, un autre incendie a manqué de dévaster complètement une récente boutique de l’Esplanade,  située  à quelques pas des pavillons,  vieux de plus de 80 ans. Là aussi, un problème au niveau de l’électricité, a été pointé  du doigt. Cette succession  de sinistres observée à l’endroit, prouve que le tout le système d’électrification du secteur entier, mérite d’être révisé totalement sous peine de voir une catastrophe se produire de nouveau.
Franck R.


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Editorial

  • Retour
    Après ces quelques jours passés dans l’euphorie, dans la liesse ou dans l’allégresse afin de célébrer le 65e anniversaire du retour à l’indépendance, à la dignité et à la souveraineté nationale, il va falloir engager la vitesse – autre non pour une marche – arrière mais réellement pour un … retour, l’autre plus concret sinon plus palpable : le retour à la vie quotidienne. Une vie dure et difficile ! C’est la vérité, on ne peut pas l’ignorer ni le nier. C’était une belle fête ! Grandiose dont l’apothéose fut atteinte lors du grand et traditionnel défilé de l’armée plus exactement « des armées » à savoir l’Armée, la Gendarmerie nationale et la Police nationale précédé de l’incontournable séance de feux d’artifices au Lac Iarivo (Ivato). De la frime pour les uns, fête oblige pour les autres ! A chacun sa perception de la chose. Rappel, 26 juin 1960 c’est…

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