Publié dans Société

Divulgation de fausses nouvelles - 5 millions d'ariary pour retrouver l'auteur

Publié le jeudi, 26 mars 2020

 Un enregistrement d'une voix féminine, avançant un bilan de 200 cas confirmés du coronavirus à Antananarivo, 70 autres à Toamasina ainsi que la mort de la jeune fille de 19 ans a fait le tour des réseaux sociaux, en début de semaine. Sitôt, la fausse déclaration de cette femme a causé une panique générale de la population, non seulement à Antananarivo, mais aussi dans les autres régions qui ne sont pas encore concernées par la menace. D'ailleurs, ces dernières vont jusqu'à interdire les Tananariviens de rejoindre leur ville dans le contrainte de contaminer les autres. D'autant plus qu'elle a prétendu être une journaliste et avoir été menacée de ne pas divulguer cette information. Face à cette situation, les Forces de l'ordre offrent une prime de 5 millions d'ariary à toute personne qui dispose des renseignements pour reconnaitre l'identité de la femme.

Concernant toujours la divulgation de fausses nouvelles, liées au coronavirus, la Police et la Gendarmerie nationales ne cessent de mener une enquête afin de pourchasser les personnes malveillantes qui sèment la terreur envers leur compatriote. Par conséquent, 3 personnes, auteurs de fausses informations ont été placées sous mandat de dépôt et 3 autres ont obtenu une liberté provisoire. Une personne détentrice de compte- fake a, par ailleurs, reçu une liberté provisoire et 8 autres individus font l'objet d'une enquête. D'après le Président de la République, ce n'est pas seulement le coronavirus qui menace la population, mais aussi le virus de la peur et de la panique. 

  Dernièrement, les personnes confinées à domicile se plaignent de l'existence d'imposteurs de titre de médecin et personnel médical effectuant une visite des personnes confinées à domicile. Sur ce, les Forces de l'ordre mettent en garde tous les personnes concernées. D'après elles, seuls les agents du ministère de la Santé publique, les éléments de Forces de l'ordre, les véhicules et médecins du Centre de commandement opérationnel sont habilités à faire des observations médicales et contrôles  à domicile. Avant la visite, les personnes sont préalablement informées.

Anatra R.

Fil infos

  • Persécutions politiques - Les collaborateurs de Rajoelina dans le viseur du régime
  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff