Publié dans Société

Autorisation exceptionnelle de circuler - Les demandes à déposer à la gare routière d'Andohatapenaka

Publié le jeudi, 26 mars 2020

 

Suite à une récente décision ministérielle, les demandes d'autorisation exceptionnelle de circuler, sont désormais à retirer à la gare routière d'Andohatapenaka (Maki), et non plus au centre de commandement opérationnel  COVID-19 (CCO) à Ivato. Mais là encore, Tiana Razafimahefa, le ministre de l'Intérieur est très explicite sur ce sujet. Pour circuler le jour, les demandeurs doivent soumettre deux lettres sous pli fermé (sous chemise) auprès des responsables à la gare routière d'Andohatapenaka. L'une est adressée au ministre de l'Intérieur. La seconde doit comporter, notamment pour les entreprises,  la liste des véhicules, mais aussi le nombre de places dans ces derniers, enfin la liste des agents à transporter.

Ces lettres sont à déposer le matin à 8h jusqu'à midi, le temps que les agents du CCO les étudient. Les demandeurs peuvent obtenir la validation le lendemain.  Une précision pour les  demandes d'autorisation concernant les voitures particulières. Elle est accordée pour seulement deux personnes par voiture. Pour la circulation de nuit, la demande pour les salariés d'entreprises privées, est obligatoire. « Ce qui laisse supposer qu'il ne devra avoir beaucoup de requérant. Seuls des salariés devant travailler la nuit   peuvent soumettre leurs demandes et non tout le monde  », précise-t-il encore. Et de poursuivre : « Ce ne serait pas logique qu'une société employant 150 personnes soumette des demandes pour 140. C'est beaucoup trop ». En revanche, les professionnels du secteur de sécurité ou autres agents de santé publique n'ont pas besoin d'une autorisation exceptionnelle. Il n'est pas à écarter qu'ils seront attendus à des urgences, soit dans les hôpitaux, soit autres,  notamment en cette période de pandémie.

Enfin, il tient à rappeler que les poids lourds transportant des marchandises ne seront pas autorisés à circuler, ni faire aucune livraison  pendant la nuit dans la Capitale. Ces camions n'ont le droit d'accéder dans le cœur de la ville que pendant la journée.

Franck R.

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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