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L'action de villageois, en vue de poursuivre des brigands, a basculé dans un bain de sang à Bevatry, Commune d'Ankisatra à Maintirano, la nuit de lundi dernier. Car de leur position de poursuivants, ces membres du Fokonolona s'en sont alors violemment pris à ceux de Tanandava Mafaijijo, ces derniers devenus alors les victimes de ces violences inacceptables car accusés à tort d'avoir volé deux zébus appartenant à cette première localité.

Mais il y a pire. Car, non contents d'attaquer uniquement les villageois de Tanandava, ceux de Bevatry se seraient également emparés de force des bœufs qui paissaient tranquillement dans la prairie, et qui appartiendraient aux assiégés de Tanandava.

 

Une prévention. Le niveau de danger augmente dans les environs d'Ambanin’Ampamarinana, selon Marius Rasedison, directeur de la Gestion des risques et catastrophes (GRC) au sein de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA). Outre les inondations, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) se prépare pour un éventuel glissement de terrains engendré par les eaux de pluies, après une longue période de variation des températures. D’ailleurs, la prévision météorologique avance des précipitations supérieures à la normale saisonnière, cette année. Sur ce, le risque d’effondrement des rochers augmente. Plusieurs quartiers sont touchés dont Manjakamiadana, Ambavahadimitafo, Ambanin' Ampamarinana, Tsarafaritra, Ambohipotsy et Faravohitra. 

 

Mariées dès les premières menstruations, c’est encore le destin de nombreuses filles dans certaines Régions de Madagascar. Selon un rapport récent du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), près de 48 % des femmes malagasy âgées de 20 à 24 ans, et même en deçà, ont été mariées ou ont cohabité avec un homme avant l'âge de 18 ans, avec des proportions particulièrement préoccupantes dans le sud de l’île. Là-bas, la tradition veut souvent que les jeunes filles soient mariées tôt, non seulement pour des raisons culturelles mais aussi en raison des conditions économiques qui poussent certaines familles à marier leurs filles afin de réduire les charges financières. Cette pratique abominable est souvent accompagnée de violence domestique et d'une santé reproductive compromise, augmentant ainsi les risques de maladies et de complications liées à la grossesse.

 

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Des opportunités

CEO Summit ferma ses portes. Madagasikara, hôte d’une rencontre de haut niveau entre les chefs d’entreprise et les capitaines d’industrie de l’océan Indien, au nombre de 500 participants, se trouve en face de grandes opportunités. Environ 500 CEO, des chief executive officers, des présidents directeurs généraux, de grands leaders économiques  évoluant dans l’espace indianoceane, se concertent pour établir ensemble le schéma traçant les voies et les moyensaptes à créer un développement harmonieux au sein de l’océan Indien. Les cinq Etats membres, les Comores, La Réunion (France), Madagasikara, Maurice et Seychelles y sont représentés.

 

Le « CEO Summit », clôturé hier au Novotel, Ivandry, a posé les bases d’une nouvelle ère pour la coopération régionale. Tiana Rasamimanana, président du Syndicat des industries de Madagascar (SIM), a salué la forte participation des acteurs économiques. Lors de l’ouverture de ce sommet, 500 participants étaient présents, dont 400 responsables locaux et ceux des îles voisines. Il a souligné l’importance des échanges autour des défis et des opportunités pour l’environnement des affaires dans cette zone stratégique. La création d’un marché commun et d’une économie partagée a été au cœur des discussions, avec cinq propositions clés qui seront soumises aux Gouvernements de la région au début de l’année 2025. 

La Fondation H, pilier du soutien à la scène artistique malagasy, lance l'exposition « Ils gravèrent le sable », mettant en lumière le travail d'Andy Rasoloharivony, vice-lauréat du Prix Paritana 2024. Cette exposition, qui se tient dans l'espace Atelier de ladite Fondation, est ouverte gratuitement au public du 6 décembre 2024 au 2 janvier 2025. 

 

Les élections communales et municipales à Madagascar suscitent un intérêt inégal. D’un côté, les élections des maires captent presque toute l’attention. De l’autre, celles des membres des conseils municipaux et communaux passent presque inaperçues. Pourtant, ces deux scrutins sont indissociables et tout aussi importants pour le bon fonctionnement des collectivités.

 

Lors d'une rencontre avec Shen Xiaoming, secrétaire du Comité du PCCC pour la région de Hunan, hier au Palais Présidentiel d'Ambohitsorohitra, le Président Andry Rajoelina a abordé un point crucial pour le développement des échanges commerciaux et touristiques entre Madagascar et la Chine : la relance des vols directs entre Antananarivo et Guangzhou. Cette initiative vise à stimuler le tourisme et les investissements, en facilitant les déplacements entre les deux régions. Le Président a souligné que la réouverture de cette ligne aérienne serait un levier important pour augmenter le nombre de visiteurs chinois et renforcer les relations économiques entre les deux pays.

 

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La une de 6 décembre 2024

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Génial !


Les collèges, pépinières d’avenir. En effet, les élèves des collèges (CEG) seront initiés à la culture entrepreneuriale. Dans le cadre d’un nouveau projet intitulé « Tanora Hihary », les jeunes dès la classe de sixième jusqu’en troisième s’imprégneront de l’arcane de l’entrepreneuriat. C’est génial !
Selon les initiateurs du « Tanora Hihary » dont en tête de liste la Première Dame Mialy Rajoelina, les élèves ayant échoué à l’examen du CEPE, à la sortie de l’éducation de base, bénéficieront aussi de la manne du projet. Dès la fleur de l’âge, les jeunes plutôt les ados auront l’opportunité de s’inculquer dans le secret de l’entrepreneuriat. Le projet novateur en symbiose avec le ministère de l’Education nationale insère au sein du programme scolaire du premier cycle (6 ème en 3 ème). Une intégration précoce et révolutionnaire dans la mesure où les collégiens auront la chance de devenir un jour des opérateurs économiques potentiels.
L’idée de débuter le projet « Tanora Hihary » à l’entame du cycle I de l’enseignement secondaire jusqu’à la fin dudit cycle relève d’un calcul bien motivé. La déperdition scolaire accuse deux points culminants à savoir à la sortie de l’éducation de base avec ou sans diplôme de CEPE. Dans le monde rural notamment dans les zones reculées, beaucoup d’élèves quittent l’école pour aller accompagner sinon aider leurs parents dans les activités agricoles ou d’élevage. C’est ici que se justifie l’importance d’offrir aux élèves les minima de l’entrepreneuriat afin qu’ils puissent monter leurs propres activités plus tard. En tout cas, après la classe de 7 ème, jeunes filles ou jeunes garçons se forment dans le tas en s’occupant de menus métiers auprès de leurs parents ou en tant qu’apprentis auprès de petits patrons sur place. Et de un.
La seconde période où l’on recense une importante  déperdition en nombre se situe à la sortie du cycle I avec ou sans diplôme de BEPC. Seule une infime partie d’élèves continue pour le second cycle, de la seconde en terminale. Arrivés en classe de troisième, les jeunes en âge de travailler ou de se … marier souvent par accident sont contraints de se débrouiller. Et de deux.
Dans tous les cas de figure, à la sortie de l’éducation de base ou après la classe de troisième, l’initiative d’inculquer le b.a.- ba de l’entrepreneuriat cadre réellement avec les besoins de ces adolescents ou de ces jeunes pour affronter les dures réalités de la vie.
La pratique de l’accompagnement des jeunes de la technique de base dans les secteurs porteurs de l’économie se fait depuis toujours dans les pays avancés. La maîtrise de la notion de base de la technique agricole, industrielle, artisanale ou autres garantit le processus de développement d’un pays.
Le projet « Tanora Hihary » contribue naturellement à l’orientation des jeunes vers les enseignements techniques pour devenir de vrais techniciens que le pays en a besoin fondamentalement.
L’itinéraire du numéro un du pays, Rajoelina Andry, doit nécessairement inspirer les jeunes. Très jeune, à moins de vingt ans, il créait déjà sa propre entreprise. La fulgurante ascension dont Rajoelina a su montrer à travers son parcours témoigne de la réussite d’un jeune battant. Si le pays dispose seulement dix Rajoelina par Province soit soixante en tout, la Grande île avancera vite.
Ndrianaivo

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La Une

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

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