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Fierté nationale. « Haka Fy Tsiro », le livre de recettes signé par la cheffe malagasy Henintsoa Moretti, a été sacré « Best in the world » ou Meilleur livre de cuisine africain au monde lors du prestigieux « Gala des Gourmand Awards ». Cet événement organisé dans le cadre du Sommet mondial de l’alimentation a placé la cuisine de Madagascar sur le devant de la scène internationale, en mettant en lumière l’originalité et la richesse des saveurs de cette île exceptionnelle. 

 

A l’approche du 26 juin, date symbolique marquant l’indépendance de Madagascar, la solidarité nationale se manifeste de façon concrète. Le Président de la République, Andry Rajoelina, a tenu à rappeler que cette fête doit également être celle des plus fragiles. Une vaste opération de distribution de riz a ainsi été initiée par la Direction des affaires sociales de la Présidence, ciblant les associations et centres d’accueil prenant en charge les personnes en situation de vulnérabilité.

 

Depuis lundi dernier, on n'a plus aucune nouvelle  d'un navire baptisé A.W. exploité par une société privée, et battant pavillon malagasy. Cette situation inquiète surtout les autorités maritimes comoriennes et malagasy. En effet, le bateau a quitté le port de Mahajanga le lundi avec à son bord 19 passagers. Jusque-là, leur identité n'est pas connue, les Forces de l'ordre ne s'étant pas encore exprimées sur l'affaire.

 

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La une du 20 juin 2025

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Risque imminent

« Jamais deux sans trois ! » Cet adage traditionnel et populaire du XIII ème siècle français semble se vérifier malgré l’évolution du mode de pensée notamment en milieu urbain suite aux progrès de la science et de la technologie.

Le 24 février 2022, une guerre qui ne dit pas son  nom s’éclate entre l’Ukraine et la Russie. Et cela pour cause, l’incursion des soldats russes sur le sol ukrainien. L’Ukraine, ancienne République socialiste et fédérative de Russie du temps de l’Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS), une des 16 républiques qui forment l’empire soviétique, devenue « indépendante » après la chute du mur de Berlin la nuit du 9 au 10 novembre 1989, rejette catégoriquement l’entrée illégale de l’armée russe dans le territoire ukrainien et entre en guerre contre la Russie. Une guerre qui bouleversera le schéma géostratégique en Europe centrale, en particulier, et en Europe occidentale jusqu’au-delà de l’Atlantique Nord. Une guerre qui, selon des observateurs avertis, attise la menace du risque d’embrasement général. D’autant que le commerce international aura des perturbations.

Le 7 octobre 2023 tôt le matin, lors d’une attaque historique, des éléments radicalisés du Hamas parvinrent à déjouer les services de sécurité israéliens et firent irruption dans le territoire en abattant 1189 victimes dont 815 civils et 7500 blessés et 257 otages. Tous les analystes sont unanimes à déclarer qu’il s’agit d’une attaque terroriste sans précédent dans l’histoire contemporaine d’Israël. La réplique, sinon les représailles du Tsahal (l’armée israélienne), ne se fait pas attendre. De cette date jusqu’à ce jour, les bombardements israéliens n’ont eu aucun répit. De durs combats auxquels le premier ministre israélien promet l’éradication totale du Hamas. Evidemment, la diplomatie internationale s’inquiète de l’impact de cette guerre sur la paix au Proche-Orient et dans le monde.

Ayant pris de court les grandes chancelleries des deux mondes, les grands Etats de l’Occident et de l’Orient, l’Israël attaque divers points stratégiques de l’Iran. Immédiatement, l’Iran répond ! Pris au dépourvu, tout le monde se préoccupe de l’évolution dangereuse de cette guerre. Une escalade brutale dont l’issue échappe à n’importe quel observateur le plus capé. On craint ceci ! On se méfie de cela !

Une chose est certaine, il y aura certainement des bouleversements dont les conséquences risquent d’être fatales pour le reste du monde notamment les pays vulnérables à moins que les foyers de tension se tasseront rapidement. C’est malheureusement improbable !

En effet, le risque imminent d’un embrasement général pour ne pas le dire « mondial » se confirme. A l’allure où vont les provocations dans tous les sens que l’on constate sur l’échiquier mondial, notre planète Terre connaitrait, le conditionnel est de rigueur, pour la troisième fois une guerre mondiale. Sauf que « imminence » ne veut pas dire « éclatement » sur terrain. Au stade actuel des conflits, il existe encore un minimum d’espoir pour la désescalade à une seule condition que tous les esprits se calment et que les armes se taisent ! Tout le monde, des pays riches et des pays en difficulté, paiera tous ensemble  de très lourds tributs.

Israéliens, le Hamas et Iraniens et leurs sympathisants respectifs porteront le chapeau de l’éventuel éclatement d’un conflit mondial ! Il n’y aura ni vainqueurs ni vaincus ! 

Ndrianaivo

Le Président Andry Rajoelina, intervenant sur le plateau de la télévision nationale malgache hier soir, a promis des festivités « magiques » pour la célébration du retour des 65 ans de l’indépendance du pays. 

« C’est Madagascar qui nous unit », a déclaré d'emblée le Président. Pour le Chef de l’Etat, l’unité nationale passe par les symboles forts que sont le drapeau, l’hymne, le sentiment d’appartenance. Il rappelle ainsi son encouragement aux citoyens à ériger fièrement le drapeau malgache. Et lui de rappeler en effet que « le lever de drapeau est un acte de souveraineté ». S’inspirant des Etats-Unis ou du Brésil, il a salué les nations où les citoyens hissent les couleurs même hors des jours fériés.

Le traditionnel Concert de la Paix se tiendra ce dimanche au Kianja Barea, rappelle-t-il également. Le Président a insisté sur la dimension religieuse de l’événement, indiquant que « Il faut remettre entre les mains de Dieu tout ce que nous faisons ». L’artiste gospel Dena Mwana, résidant aux Etats-Unis, sera la tête d’affiche de cette soirée, aux côtés de nombreux artistes locaux. « Le Saint-Esprit sera là », a-t-il affirmé.

La grande nouveauté des festivités du 25 juin de cette année et qu'elles ne se tiendront pas au Lac Anosy comme à l’accoutumée, mais au Lac Iarivo. Le Président veut en faire une vitrine du « progrès et de la beauté » réalisés par les Malgaches. Au programme, il annonce ainsi les traditionnels feux d'artifice, une projection sur écran d’eau, des reconstitutions historiques flottantes, une fontaine géante… Des festivités pensées pour raviver la fierté nationale, à entendre le Chef de l'Etat.

Le 26 juin marque également l’anniversaire de la création des forces armées malgaches. A cette occasion, deux avions LET 410 seront remis à l’armée, annonce Andry Rajoelina. Polyvalents, ces appareils pourront transporter du fret, du matériel humanitaire, voire des malades en situation d’urgence. C’est un signal fort envoyé aux forces de défense, à savoir que la modernisation est en marche.

Bus électriques

Et pour que tous les citoyens puissent prendre part à cette fête, des bus électriques — récemment arrivés à Toamasina — seront mis gratuitement à disposition du public, comme annoncé précédemment.  Ces véhicules assureront la liaison entre le parc Tsarasaotra et le Lac Iarivo, avec des allers retours réguliers. « Ceux qui souhaitent marcher pourront le faire. Ceux qui ont une voiture peuvent l’utiliser. Mais les bus offriront un transport accessible à tous », a précisé le Chef de l’Etat.

Enfin, des mesures de sécurité ont été mises en place. L’ACM, les responsables militaires et les autorités civiles ont tenu plusieurs réunions de coordination. Durant les feux d’artifice, aucun avion ne décollera ni n’atterrira dans l’espace aérien de la Capitale. Un NOTAM (avis aux navigants aériens) sera activé de 19h à 20h15 pour garantir la sécurité des festivités.

« Nous n’accepterons pas qu’on dise que Madagascar est en déclin », a martelé Andry Rajoelina. Convaincu que le pays est sur la voie du développement, il appelle à la mobilisation générale et au sursaut patriotique. 

Lalaina A.

 

« Bon nombre d’employés de la JIRAMA font réellement leur travail. En revanche, il y en a qui s’attèle uniquement à faire du sabotage ». Ces déclarations sont celles du Président Andry Rajoelina qui  a abordé la question liée aux délestages intempestifs qui frappent plusieurs parties du pays au cours d’une intervention sur la chaîne nationale dans la soirée d’hier. Le Chef de l’Etat dénonce les cas de vols au sein de la JIRAMA. Des vols qui seraient commis par un réseau bien rodé. Toutes les personnes impliquées dans ce réseau encourent la peine d’emprisonnement. 

En guise de preuves, le Chef de l’Etat prend notamment exemple sur les quantités de carburant qui ont été transportées vers Mahajanga au cours de ces derniers mois. Les quantités de carburant ont augmenté par rapport à l’année dernière alors que le délestage ne cesse de s’amplifier. « 53 camions partent de Toamasina vers Mahajanga alors que la quantité inscrite est seulement de 43 camions. Le carburant transporté dans les 10 camions s’est donc volatilisé », explique le Président. Sur cette lancée, il annonce des sanctions qui seront infligées à toutes les personnes impliquées dans ce réseau de vols.

Réduire les coupures en journée

Par ailleurs, pour expliquer l’amplification du délestage à Antananarivo en ce moment, le Chef de l’Etat évoque que le transformateur de la JIRAMA situé à Anosizato a été endommagé. Des dommages qui seraient causées par la vétusté des équipements et infrastructures selon les explications avancées par les techniciens de la compagnie nationale. En guise de solution, l’Etat avance l’installation de la sous – station située à Soavina- Atsimondrano. 

Le Président de la République a également donné des consignes fermes afin de réparer le transformateur endommagé avant le 26 juin prochain. Dans un premier temps, l’Etat entend résoudre le délestage pendant les journées. Pour ce faire, tous les efforts seront déployés dans les prochains jours et seront accompagnés de contrôles stricts dans l’utilisation du carburant.

Des ambitions à réaliser jusqu’à la fin de l’année

L’installation de parcs solaires d’une capacité de production de 30 mégawatts sera achevée  d’ici la fin de l’année. En attendant, 80% des travaux  d’installation du parc solaire à Ambatomirahavavy sont déjà achevés. Cette station énergétique  qui pourra fournir une production de 1,5 mégawatt sera injectée pour l’approvisionnement du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). La production pourra être augmentée de 3 à 5 mégawatts. 

Le Chef de l’Etat a également souligné l’urgence d’accélérer la transition énergétique à travers l’utilisation d’énergies renouvelables sur l’ensemble du territoire national. Afin de concrétiser ces ambitions énergétiques, l’Etat compte sur l’aide budgétaire qui vient d’être approuvée par la Banque mondiale. Enfin, le Président a adressé ses vives reconnaissances à la population qui a fait preuve d’une grande patience jusqu’ici.

Sandra R.

Une visite dans le sud de l’île. L’ambassadeur du Japon à Madagascar, Abe Koji, a effectué une descente à Fenoarivo, District d’Amboasary, dans le but de découvrir le modèle de Transformation rurale rapide (RRT), une approche intégrée et multisectorielle visant à renforcer la résilience des communautés rurales dans le sud de Madagascar. Ce modèle sera également reproduit dans le District de Toliara grâce au financement du Gouvernement japonais à travers le « Japan Supplementary Fund » (JSF), en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM).

 

Le Japon réaffirme son engagement en faveur du développement durable, de la paix, de la sécurité et du renforcement de la résilience sociale à Madagascar. Cette coopération s’inscrit dans une approche multilatérale visant à soutenir la population malagasy, notamment dans les zones les plus vulnérables, face aux défis liés à l’insécurité alimentaire et aux effets du changement climatique.

 

Ainsi, un nouveau projet d’un montant de 9,5 milliards d’ariary sera mis en œuvre par le PAM afin d’améliorer la sécurité alimentaire et de renforcer la résilience climatique dans le sud de Madagascar, une Région fortement affectée par le phénomène El Niño. Le projet prévoit la mise en place de trois pôles solaires, destinés à accroître la productivité agricole, améliorer l’accès à l’eau, et développer des activités génératrices de revenus, avec une attention particulière portée sur l’autonomisation des femmes.

 

Cette initiative adopte une approche intégrée alliant aide humanitaire et développement durable, selon l'Objectif de développement durable. Les principales interventions incluent la promotion de l’agriculture intelligente, l’introduction de classes numériques et la création de centres d’apprentissage en matière de nutrition. Ces actions visent à améliorer durablement la sécurité alimentaire, à diversifier les moyens de subsistance des petits exploitants agricoles et à renforcer la participation des femmes aux processus décisionnels.

 

Recueillis par A.R.

Faire de chaque jeune un acteur de son avenir. Telle est l’ambition partagée du projet « TAFA », traduit en « réussite » ou « travail » de l’argot français. Pour ce faire, le projet mise sur l’employabilité et l’inclusion des jeunes, âgés de 14 à 25 ans, notamment les jeunes femmes et les personnes en situation de handicap (PSH). Selon les statistiques, plus de 700.000 jeunes entrent chaque année sur le marché du travail à Madagascar, souvent sans formation adéquate ni perspective d’emploi. « TAFA » ambitionne d’y remédier, à travers le renforcement de la compétence des jeunes via des formations, alternances et « soft skills », l’accompagnement vers l’emploi via l’orientation, le mentorat et l’insertion professionnelle ainsi que le plaidoyer multi-acteurs pour une société inclusive. « Ce projet à impact vise à répondre aux problématiques de l’employabilité des jeunes sur une dimension collective. A cet effet, le projet met en conformité les besoins des entreprises et les capacités des jeunes. Les nombreux acteurs et partenaires comblent les gaps constatés à travers des formations, mentorats, counselling, etc. Concrètement, les jeunes bénéficient d’une vraie formation professionnalisante, renforçant leur employabilité », informe l’ambassadeur de France à Madagascar, SEM Arnaud Guillois.

 

Des premiers résultats concrets

Le projet « TAFA » ambitionne de toucher plus de 1.000 bénéficiaires et de mobiliser 90 formateurs durant ses deux années de mise en œuvre. Des résultats palpables sont enregistrés au cours de la première année, dont la formation de 300 jeunes via les « soft skills » pour l’employabilité, le lancement de la formation par alternance dans 3 Masters universitaires, ou encore l’élaboration d’une charte équité-genre dans l’enseignement supérieur. A cela s’ajoutent la sensibilisation de 30 enseignants à l’inclusion et le recrutement de 16 alternants handicapés auprès de 8 entreprises partenaires. « Outre les formations et conseils dispensés aux alternants, les entreprises qui osent recruter les PSH bénéficient d’un appui technique et financier. Jusqu’ici, les entreprises sont satisfaites à 100 % de la compétence des jeunes recrus, y compris les handicapés. Ils travaillent désormais dans différents secteurs, dont l’hôtellerie, les services, etc. », rapporte Anja Andriamorasata, responsable du projet auprès de l’ONG Humanité et Inclusion.

Pour leur part, la ministre de l’Enseignement supérieur, Chaminah Loulla et celui de la Jeunesse et des Sports, Abdulah Marson Moustapha ont précisé que l’inclusion des PSH fait partie des priorités de l’Etat afin d’assurer l’égalité des chances accordée à tous. Aussi, la valorisation des jeunes à travers l’employabilité entre dans le cadre de l’investissement sur le capital humain. Par ailleurs, plusieurs infrastructures dans les universités sont actuellement accessibles aux PSH, à titre d’exemple les rampes d’accès, à en croire la ministre Chaminah Loulla. Le ministre Abdulah Marson Moustapha, quant à lui, a avancé la tenue d’un plaidoyer avec le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) pour l’inclusion des jeunes et des handicapés durant le Rallye des industries, lequel se tiendra ce jour...

Patricia R.

 

 

Une journée de l’employabilité et de l’inclusion s’est tenue hier au Radisson Blu, sous le thème « Changer les regards, révéler les talents ». Une occasion pour les représentants d’institutions, d’établissements de formation, d’entreprises ainsi que de nombreux jeunes étudiants, ceux en situation de précarité et ceux handicapés de s’inspirer des récits, ou encore de participer aux échanges interactifs et des ateliers. Un « mur des engagements » a pu être créé durant l’évènement. Notons que la mise en œuvre du projet « TAFA » est assurée par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF Afrique australe et océan Indien) avec l’ONG Humanité et Inclusion. Ceci sur un financement à hauteur de 800.000 euros, alloué par le Service de coopération et d’action culturelle auprès de l’ambassade de France à Madagascar. Analamanga, Atsinanana, Analanjirofo et Haute-Matsiatra étant les 4 Régions d’intervention dudit projet.

Déception. Présenté comme une révolution pour les zones enclavées de Madagascar, Starlink a séduit un large public en offrant une connexion Internet jusque-là inimaginable dans certaines régions. Pourtant, l'euphorie des débuts semble céder la place à une grogne généralisée. Depuis peu, un frais d’activation inédit de 1 140 000 ariary est exigé à chaque nouvelle souscription, même pour le kit « Starlink Mini », autrefois vanté comme solution abordable. Résultat, cela représente un coût initial grimpant à 1 927 000 ariary, réparti entre le matériel, l’expédition, et ce nouveau frais controversé. Pour nombre d’utilisateurs, c’est la douche froide. « J’ai attendu trois mois pour réunir l’argent nécessaire au kit. Maintenant, il faut encore trouver plus d’un million ? C’est décourageant », déplore Harena, un entrepreneur d’Antsirabe qui comptait équiper son cybercafé. Le sentiment est partagé sur les réseaux sociaux, où les réactions oscillent entre incompréhension et colère. D’autant que cette hausse n’a fait l’objet d’aucune annonce préalable claire. A cela s’ajoutent des ralentissements de connexion réguliers, dénoncés par les usagers de zones densément peuplées. Ironie du sort, Starlink, qui promettait une liberté numérique, semble aujourd’hui incarner une nouvelle forme de dépendance technologique.

 

Asymétrie inquiétante

 

Plusieurs observateurs pointent du doigt une asymétrie inquiétante entre les géants du numérique et leurs clients, notamment dans les pays comme Madagascar qui ne peuvent que subir. « On s’habitue à dépendre d’un service, puis les règles changent sans que personne ne nous consulte », s’insurge une professeure du Centre d’information et de documentation scientifique et technique de Tsimbazaza (CIDST), qui utilise Starlink pour ses cours en ligne. La question de l’éthique dans les télécoms se pose avec acuité : jusqu’où peut-on aller sans consulter les utilisateurs ni les autorités en charge de la régulation des télécommunications (ndlr : ARTEC). A Madagascar, où l’accès à Internet reste encore un privilège, les décisions de Starlink laissent un goût amer. Pour certains, il devient urgent de mettre en place un cadre réglementaire clair, qui garantirait la transparence des tarifs et la protection des usagers. « On devrait avoir notre mot à dire. Il en va de la confiance qu’on accorde à ces technologies », plaide Liva, ingénieur en télécoms. Car la fracture numérique n’est pas qu’un problème technique, c’est aussi un enjeu social. Si l’innovation devient un luxe inaccessible, c’est tout une partie de la population qu’on prive d’opportunités. Et dans un monde de plus en plus connecté, c’est une forme d’exclusion bien réelle.

 

Hary Rakoto

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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