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« Antananarivo verte, propre, lumineuse et en sécurité ». C’est le défi du premier magistrat de la ville, Naina Andriantsitohaina. Après la construction des marchés à étages pour les commerçants ambulants, la gestion de la circulation des véhicules, l’aménagement de quelques endroits publics dont Antanimena, Behoririka, Soarano ainsi que la réfection des rues, la Mairie se concentre actuellement sur l’embellissement de la ville des mille.

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Scénario haïtien !

L’Afrique et ses « dérivés » renouent-ils avec le démon de la déstabilisation ? Attentat ou tentative d’élimination physique des hauts dirigeants en place réapparait. Le mortifère schéma des années 60-70, au cours duquel les colonels sortirent de leur caserne pour fomenter des putschs, refait surface.

 

Limite prohibitive, le prix de l’huile de table, sur les étals des commerces de la Capitale ainsi que sur presque tout le territoire malagasy, devient de plus en plus inaccessible pour les ménages à revenu moyen. Le fait est que la situation n’est pas un cas isolé qui arrive uniquement à l’habitant de la Grande île.

Le Premier ministre Christian Ntsay a abordé l’actualité brûlante liée à la tentative d’élimination du Président de la République, hier au cours de son intervention sur la chaîne nationale. Ce fut ainsi l’occasion pour le numéro deux de l’Exécutif d’exprimer sa profonde désolation face à cet acte rédhibitoire de la part de groupe d’individus malintentionnés.

Arrêté à Madagascar en 2019 à la demande de l’Etat roumain puis extradé dans son pays d’origine, Radu Mazère conteste son expulsion en saisissant la Haute Cour de cassation de la Roumanie. Son objectif est de retourner à Madagascar afin de défendre ses droits. Ce Roumain, ex- maire de Constanta (Roumanie), est accusé d’avoir causé des dommages à hauteur de 20 millions d’euros à l’administration locale. C’est d’ailleurs l’actuel maire de Constanta qui a poursuivi en justice Radu Mazère obligeant celui-ci de s’enfuir à Madagascar quelque temps avant que tombe sa condamnation à des années de prison ferme par la Justice roumaine.

 

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LA UNE DU 26 JUILLET 2021

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La une du 24 juillet 2021


Défi relevé pour la Radio nationale malagasy (RNM) en 90 années d’existence. Le nouveau studio baptisé « Vahandanitra » vient d’être inauguré. Ceci est dédié aux théâtres radiophoniques, considérés parmi les productions les plus suivies depuis des années. Non seulement, il s’agit du deuxième studio d’enregistrement de la RNM installé suivant les normes requises, mais il représente également le monument commémoratif de ce 90ème anniversaire. Comme l’a souligné en avril dernier la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo, « ce studio sera ouvert à tous ceux qui en ont besoin, et constitue une source financière de plus pour la radio nationale.  Il valorisera les œuvres de Louis de Gonzague, connu sous le nom de Vahandanitra ».
Les studios de la RNM sont actuellement modernes, après 40 ans d’arrêt des travaux de rénovation. Devenue stéréo depuis 2019, cette station nationale a aussi adopté l’informatisation de son desk. D’un autre côté, tous les équipements ont été modernisés, tant au niveau du siège social que dans les autres Régions et Districts. Mais les innovations ne se limitent pas aux infrastructures. Ladite station de radio opte également pour l’évolution technologique. Ainsi, un site web et un web radio ont commencé à être opérationnels depuis hier.
Outre l’accessibilité en ligne et au niveau mondial, la RNM va désormais diffuser sur les réseaux sociaux ses émissions et journaux pour plus de visibilité et d’abonnés. Au total, 80 émissions hebdomadaires, de même que des productions internes ou externes sont diffusées à la RNM. Outre les 16 productions de cette année, 11 autres nouvelles émissions ont été produites en juin 2019 avec une diffusion réorganisée et un format structuré. Quant à la cérémonie de remise de distinctions honorifiques pour les employés méritants, prévue se tenir hier, elle est ajournée à une date ultérieure. A titre d’information, plus de 500 stations radiophoniques existent à Madagascar. La Radio nationale malagasy reste la doyenne.
 
La création de la RNM date de 1931, au temps de l’administration coloniale. La « Radio Tananarive » de l’époque a changé de nom en « Radiodiffusion nationale malagasy » depuis 1963, avant son appellation actuelle : la RNM ou « Radio Madagasikara ». Cette première station radio du pays a connu des hauts et des bas en 90 années d’existence. Mais ses dirigeants actuels, sous le leadership du ministère de la Communication et de la Culture (MCC), misent sur la modernisation tant des infrastructures que des équipements et du programme. Le défi de la station nationale étant de faire en sorte que la génération actuelle ait aussi son moment de gloire, comme l’ancienne. La RNM recense actuellement 72 employés en son siège, dont 25 journalistes, sans compter les personnels et correspondants dans les autres Régions.



Fluidifier la circulation. Tel est l’objectif du nouvel plan de la circulation aux alentours d’Antanimena, Behoririka et Soarano. Opérationnelle d’ici mercredi prochain, cette organisation mise en place par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) sera encore en phase d’essai pour une durée indéterminée. D’après l’explication du responsable de la circulation au niveau de la CUA, le commissaire principal de police Ostrom Whens, des changements seront encore à envisager selon l’évolution de la situation dans la Capitale, notamment les embouteillages. « Ce nouveau plan de la circulation a été élaboré en étroite collaboration avec des techniciens. Il pourrait être modifié. Sur ce, la Direction de la mobilité urbaine de la CUA est toujours ouverte pour des remarques, critiques et suggestions », a-t-il soutenu hier durant la présentation de ce nouveau plan à l’Hôtel de ville, Analakely. A partir de demain, la Police municipale effectuera des descentes sur terrain afin de sensibiliser les automobilistes face à ce changement d’itinéraires.
A cet effet, certains axes à Antanimena et Behoririka seront transformés en sens unique à double files. Pour Antanimena, la rue Rainizanabolona située devant la Villa Pradon est devenue à sens unique à double files, en partance de la Pharmacie Croix du Sud, menant vers l’église FVKM jusqu’au rond-point d’Antanimena. Il en sera de même pour la rue Père Muthyon, devant la Gastronomie Pizza à Antanimena jusqu’au rond-point menant vers la station-service Total. Le trafic au niveau de la rue Pharmadiff vers celle d’Ampanjaka Toera, devant le stade des Cheminots menant vers Soprano, ainsi que la circulation sur la rue menant vers le collège Saint François Xavier (SFX) et celle Idealisoa vers la Poste d’Antanimena restent inchangés.
En conséquence, les véhicules venant de l’EKAR Antanimena et voulant rejoindre Analakely devront faire un détour au niveau du collège SFX et emprunter Antanimena. Tandis que ceux qui viennent de l’EKAR Antanimena et voulant rejoindre 67 Ha devront emprunter la rue Ravoninahitriarivo à Ankorondano, puis le boulevard de l’Europe. Les automobilistes venant d’Ankorondrano et voulant rejoindre Antanimena devront prendre la rue Père Muthyon devant la Gastronomie Pizza, puis celle menant vers le collège SFX.
Par ailleurs, quelques ronds-points situés à Behoririka sont aussi concernés par ce changement.  La rue Chamsul menant vers la station Total et Pochard Analakely devient à sens unique à triple files, tandis que la rue Rabemanantsoa - près de la Chocolaterie Robert - est devenue à sens unique à double files, de même que la rue Rasamimanana menant vers Behoririka.
Anatra R.




Aucune levée de boucliers en vue ! Le nouveau rendez – vous avec l’un des deux chefs de l’Exécutif prévu ce dimanche sur la chaîne nationale est très attendu. Ce sera l’occasion pour le Président Andry Rajoelina ou le Premier ministre Christian Ntsay d’annoncer les nouvelles mesures de lutte contre la Covid-19 à Madagascar. Pour le moment, aucune information n’a permis de savoir exactement qui d’entre le numéro un ou le numéro deux de l’Exécutif fera l’intervention.
Bon nombre d’acteurs économiques et touristiques attendent la réponse à une question cruciale : l’Etat va – t – il enfin rouvrir les frontières extérieures ? Pour le moment, la réouverture est incertaine vu le contexte épidémique dans le monde. Selon des statistiques officielles publiées sur des sites internationaux, le bilan de ces derniers jours reste alarmant en Europe. A la date du 22 juillet, la France recense plus d’une dizaine de morts et 21 909 nouvelles contaminations en 24h. A la même date, l'Espagne, pour sa part, recense 29 535 nouveaux cas avec une explosion du nombre de contaminations chez les jeunes contre 4.376 nouveaux cas et 13 morts pour le Portugal. Quant à l’Italie, le pays compte 5 056 nouveaux cas et 15 décès supplémentaires. La situation n’est pas moins inquiétante pour nos voisins du continent africain comme l’Afrique du Sud qui enregistre plus de 15 000 nouveaux cas et 433 décès en 24 heures.
Risques élevés
Levée des frontières face à autant de risques relève pratiquement du suicide sauf si l’Etat prend des dispositions drastiques en guise de mesures d’accompagnement. C’est le cas à l’île Maurice qui a ouvert ses frontières depuis le 15 juillet dernier. Les visiteurs sont soumis à des mesures strictes : 3 tests PCR obligatoires (dont un à l’arrivée et un au 7jour de la quarantaine), mise en quarantaine de 7 jours pour les vaccinés et 15 jours pour les non – vaccinés entre autres. Ce qui est certain, en revanche, c’est que l’Etat d’urgence sanitaire sera prolongé. 
Au cas où le Président de la République prendrait la parole, il pourrait aussi aborder une question d’actualité brûlante du moment : le projet d’attentat contre sa personne fomenté par un groupe de malagasy et d’étrangers. Un sujet qui suscite beaucoup d’intérêt  chez une grande partie de la population et qui pourrait représenter un argument de plus pour maintenir les frontières malagasy fermées !
La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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