Personne n’en revenait pas ! En un rien de temps, la vie d’un couple a été réduit à néant à la suite d’un drame ayant trait à un problème conjugal, probablement très grave. Un gendarme de 2e classe ouvre le feu sur sa femme avant de retourner l’arme contre lui-même. Comble du malheur : il n’y avait que deux petits témoins à la scène, tellement petits pour assister à cette scène terrible et particulièrement violente. Il s’agit des enfants même du couple : l’un à peine un mois et le plus grand 6 ans ! Les faits se sont déroulés jeudi soir, non loin de la caserne de la gendarmerie de la localité de Fanjakana, dans le District de l’Isandra, ex-province de Fianarantsoa.
L’Eglise FPVM (« Fiangonana Protestanta Vaovao eto Madagasikara) célèbre les 50 ans de carrière de son pasteur fondateur, Jean Joseph Randrianantoandro, au service de Dieu. Ayant déjà pris sa retraite depuis des années, il n’a encore cessé de diriger cette Eglise et de rendre des comptes au Seigneur, tout cela malgré son chemin parsemé d’embuches. « Ces 50 ans de service auprès de l’Eglise n’étaient pas du tout repos. Nous ne disposons que peu de temps pour vivre en paix. Tout cela semble éphémère.
Ravinala Airports piétinerait sur une délicate plate-bande. A la lumière des dossiers qui circulent sous le manteau, cette société aurait commis un grave « crime » ayant pour victime l'Etat malagasy. En effet, le contrat de concession que Ravinala Airports signait avec les tenants du précédent régime porte un grave préjudice aux intérêts de l'Etat malagasy. Un parfum de scandale envahit l'atmosphère.
Une preuve d’enthousiasme. La campagne« Anjara Hetrako » a déjà porté ses fruits deux mois à peine après son lancement le 6 novembre à Ambohidratrimo. La Direction générale des Impôts (DGI), en partenariat avec l’Agence internationale de coopération allemande (GIZ), s’est rapprochée des potentiels contribuables en menant une campagne de sensibilisation dans chaque Arrondissement de la Région d’Analamanga. Des unités fiscales mobiles ont été déployées sur le lieu.
Les publications concernant l'optimisation tarifaire mise en place par la JIRAMA fusent sur les réseaux sociaux. Dans le cadre de son plan de redressement, en effet, la JIro sy RAno Malagasy modifiera sa grille tarifaire à partir du mois de janvier 2021, avec OPTIMA. Les clients de l'entreprise reçoivent ainsi des notes concernant le basculement vers cette nouvelle grille tarifaire. Mais, ces notes semblent particulièrement déstabiliser les abonnés, surtout qu'ils voient leurs factures augmenter de manière exponentielle avec cette « optimisation » tarifaire. « La JIRAMA nous a annoncé une augmentation de 40%. Dans le tarif 16 de départ, notre facture a tourné autour de 171 254 ariary.
Peu développé, le cinéma malagasy a encore une mauvaise réputation jusqu’à maintenant. Avec des réalisations faites à la va-vite et non abouties, des débouchés et des revenus limités, l’industrie cinématographique malagasy peine à convaincre les téléspectateurs. Sauf que les opérateurs veulent aujourd’hui inverser cette tendance et apporter un nouveau souffle au monde du cinéma à Madagascar. La foire 4M-Madagasikara Mijoro Miray Hina Mifaly, en promouvant le savoir-faire malagasy et les produits « Vita Malagasy », soutient ainsi cette initiative. Les produits cinématographiques peuvent devenir exportables, mais il faut se conformer aux normes établies par le marché.
Hier, a pris fin la session ordinaire budgétaire 2020 du Parlement, la deuxième et la dernière de l'année, et également la toute dernière de l'actuel Sénat présidée par Rivo Rakotovao. Cette session qui a pris fin marque en effet également la fin de mandat des actuels sénateurs. Le bureau permanent du Sénat a d'ailleurs dressé un bilan exhaustif du mandat de cette législature hier, à Anosikely, à l'occasion de la cérémonie de clôture. Officiellement, le mandat de ces élus sortants de la Chambre haute expire à la fin du mois de janvier prochain.
Le mouvement « Toky nomena » ou Parole donnée est en marche à la Chambre basse. Ce mouvement œuvre pour un suivi du travail des députés. L'objectif est de restaurer la confiance de la population envers l'institution qu'est l'Assemblée nationale.
Le projet de construction du pont le plus long de Madagascar d’une longueur estimée à 880 mètres, prend forme. Après l’Assemblée nationale, le Sénat a procédé hier à la ratification de trois projets de loi dont l’une est le projet de loi n°010/2020 du 24 juin 2020 portant projet de construction d’un pont sur la rivière Mangoky d’un montant de 20 millions de dollars à rembourser pendant 30 ans. Le prêt conclu entre l’Etat malagasy et le Fonds saoudien pour le développement économique arabe (FKDEA) correspond à la dernière tranche de financement utile à la construction de la RN9 et le pont au niveau de la rivière Mangoky. Les fonds destinés à la réalisation du projet sont désormais complets. Outre le FKDEA, le projet est donc financé par la Banque arabe pour le développement en Afrique, la Fondation Suisse de déminage, le Fonds OPEP pour le développement international (OFID).
« Ce projet est d’une importance capitale car les travaux de réhabilitation de la RN9 sont déjà en cours entre Analamisampy et Bevoay, ainsi qu’entre Bevoay et Manja. Le nouveau pont permettra de relier définitivement la RN9 », explique le ministre de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics, Hajo Andrianainarivelo. Le projet de construction du pont de Mangoky comprend la construction d’un pont de 880 mètres de longueur et 7 mètres linéaires de chaussée à Bevoay, la construction des voies d’accès et de liaison avec la RN9, dont la construction d’un pont de 60 m à Fenoarivo, ainsi que la construction d’une prise d’eau sous le nouveau pont à Bevoay. « La réactualisation des études est en cours. Un appel d’offres sera lancé en juin ou juillet 2021. L’entreprise chargée de la construction sera donc connue l’an prochain », poursuit le ministre des Travaux publics.
Le projet de construction du pont sur le fleuve « Mangoky » constitue une composante du projet de la réalisation de la RN9. Il s’inscrit dans le cadre de la stratégie du Gouvernement qui vise le désenclavement de vastes zones d’habitations et des impacts positifs majeurs sur le développement de l’agriculture, du tourisme, de l’économie en général et plus spécifiquement la lutte contre la précarité alimentaire des régions rurales directement sous l’influence de cette infrastructure.
Le projet a pour objectif, de promouvoir des échanges commerciaux entre le Sud-ouest et le reste du pays, de contribuer au développement économique et social de la zone du projet, d’améliorer le cadre de vie et de réduire la pauvreté des populations de la zone du projet, d’améliorer les conditions de desserte de la Région Sud-ouest de Madagascar, de réduire le temps et le coût du transport, de valoriser le potentiel touristique et agricole de la Région, de faciliter l’accès de base et la lutte contre la pauvreté. La traversée du fleuve de Mangoky au PK199+700 se fait actuellement par bac, à perche tiré à la corde par les villageois. Le temps de traversée varie de 1 à 4 heures, selon la disponibilité du bac. En saison de pluie, l’usage du bac est arrêté à cause de l’importance de la crue, ce qui entraîne la coupure de la RN9. Pour désenclaver la Région, la construction de ce pont s’avère impérative.
La rédaction