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Près d’un demi-millier de personnes a été verbalisé, rien que durant la première partie de la journée d’hier, pour non-respect du port du masque, infraction sanctionnée par des Travaux d’intérêt général, comme le balayage de rues, selon une source auprès des éléments des Forces de l’ordre. Ces derniers n’ont pas chômé hier. Ils ont été pleinement mobilisés dans la Région Analamanga notamment.
Suite à la levée de l’état d’urgence sanitaire dans le pays, un relâchement généralisé est constaté auprès de la population. Bon nombre de personnes ne portent plus le masque dans les rues et les endroits publics. Le port de ce masque reste pourtant obligatoire dans le pays, nonobstant la fin de l’état d’urgence étant donné que cela réduit la chaîne de transmission de la Covid-19. Pour certains visiblement, la fin de l’état d’urgence signifie la fin de la guerre contre le coronavirus qui continue pourtant de sévir dans le pays. En atteste le dernier bilan hebdomadaire concernant l’évolution de la situation épidémiologique de la Covid-19 dans le pays qui recense 158 nouvelles contaminations et 6 décès durant la semaine du 17 au 23 octobre derniers.
Face au relâchement des tananariviens, le préfet d’Antananarivo a récemment sorti un arrêté portant notamment sur le port obligatoire du masque dans la Région d’Analamanga. « Cette décision a été prise, car si le relâchement constaté actuellement se poursuit, le coronavirus reviendra avec force. Si ce virus revient, ce sera encore pire », a commenté le Général Angelo Ravelonarivo, préfet de Police d’Antananarivo. « La Capitale se distingue par son nombre élevé d’habitants par kilomètre carré. Cette forte densité favorise une transmission rapide du virus. Raison pour laquelle la décision a été prise. L’objectif est de stopper la propagation de l’épidémie et ce, afin d’éviter de nouvelles mesures drastiques comme ce qui est le cas actuellement dans plusieurs pays étrangers », prévient-il.
Les Forces de l’ordre seront ainsi fortement mobilisées cette semaine dans le cadre de la prévention contre la résurgence de la pandémie de Covid-19. La Police nationale appelle la population à la prise de conscience pour éviter les sanctions. Outre le port du masque, les gestes barrières telles que la distanciation sociale et le lavage fréquent des mains doivent être respectées. Force est pourtant de constater que ces mesures sont de moins en moins suivies, notamment dans les endroits publics et les transports en commun, en particulier, où un certain laxisme est constaté depuis quelques jours.
La Rédaction
 



Fonctionnement au ralenti en ce début d’année scolaire. La plupart des établissements publics ne disposent d’aucun budget pour assurer leur fonctionnement, du moins durant la rentrée scolaire d’hier. En fait, les subventions pour la Caisse-école (CE) destinées pour ce faire ne sont pas encore encaissées, contrairement aux attentes des responsables et au défi lancé par le ministère de l’Education nationale (MEN). « Nous n’avons ni craies ni cahiers pour servir de registres ou de journal, sans parler des matériels de nettoyage. Dans cette même période de l’année, toutes ces fournitures sont achetées quelques jours avant la rentrée pour mieux accueillir les élèves et mieux servir les enseignants », se désole un directeur d’école primaire publique (EPP) dans la Circonscription scolaire d’Antananarivo Atsimondrano. Bon nombre de ses pairs partagent ce même souci, tout en espérant l’encaissement des subventions de la CE dans un plus bref délai. Toutefois, d’autres ont pu identifier des solutions face à cet imprévu. « Nous avions pu acheter ces fournitures, lesquelles pourront couvrir nos besoins pour la première période, grâce à un budget destiné pour un autre projet. Une fois la CE débloquée, le montant emprunté sera juste remboursé », s’exprime le directeur du collège d’enseignement général (CEG) de Nanisana, dans la CISCO de Tanà ville.
Prise en main des élèves
Le premier jour de la rentrée scolaire a été destiné notamment pour la prise en main des élèves, la distribution des classes et la séance de brise-glace. « Les cours commenceront à partir de mercredi prochain, une fois que tous les élèves soient pris en main », avance notre source auprès du CEG Nanisana. C’était également le cas dans la plupart des établissements publics, hier. Une occasion pour les parents d’accompagner leurs enfants et de s’informer sur les organisations adoptées. « Nous sommes soulagés que le non paiement du droit d’inscription et de la cotisation soit maintenu, ce qui allège nos charges en ce début d’année scolaire. Nous souhaitons vivement que ces mesures annoncées par le Président de la République s’appliquent jusqu’à la fin de l’année scolaire, et pas seulement durant le premier trimestre », nous confie Emilie R., mère d’une élève inscrite à l’EPP de 67Ha Sud.
Pour sa part, le directeur général en charge de la Pédagogie (DGP) auprès du MEN rassure les parents et directeurs d’établissements. « Après la sortie de la liste des établissements et le montant de leurs subventions, les procédures d’encaissement sont actuellement en cours. En attendant, les établissements pourraient assurer leur fonctionnement avec l’aide de leurs partenaires, à l’exemple des Communes », informe le DGP Andriamiakatsilavo Raoniherijaona. Pour les enseignants non subventionnés, un autre fonds sera alloué en collaboration avec les partenaires afin de leur venir en aide. Jusqu’ici donc, le paiement de leur salaire mensuel, auparavant assuré grâce aux cotisations annuelles des parents d’élèves, reste flou. D’ailleurs, ces enseignants concernés lancent un appel de détresse à l’endroit des autorités compétentes pour voir de près leur situation…
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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La une du 27 octobre 2020

Un évènement tant désiré par le Chef de l’Etat malagasy et qui se concrétise. Lui-même a fait le déplacement à l’île Maurice lors des 10e JIOI de Maurice, à la tête d’une grande délégation, composée du ministre des Sports et de la Jeunesse malagasy ainsi que du président du Comité olympique national malagasy, pour faire un lobbying sur la candidature de Madagascar pour l’organisation de l’édition de 2023. Mais faute d’un dossier déposé en dehors de la date limite, c’était les Maldives qui l’ont remportée. Malgré cela, la Grande île se portait toujours candidat en plan B et reste en bonne position pour l’accueillir.

De loin, certains diront un bombardement ! Samedi dernier vers midi, cette scène apocalyptique s’observait depuis un temple sis du côté d’Andavamamba où un énorme panache de fumée noire s’élevait dans le ciel. Là, c’était un groupe de maisonnettes, soit 65,  en majorité construites en bois, qui a ainsi subitement pris feu à Manarintsoa-Isotry. Bien que l’on ne déplore aucune perte en vie humaine, le bilan est assez lourd : deux personnes ont été blessées, mais leur vie n’est pas en danger. Elles ont fait une chute au cours de leur fuite, et à un moment où l’alerte au feu a provoqué une énorme bousculade dans le secteur. Et malheureusement, les ravages occasionnés par le feu ont jeté 700 autres qui sont issues de 145 familles dans la rue, faute d’abris. Pour l’instant, les pertes n’ont pas été encore évaluées. 

Retour sur les bancs de l’école. L’année scolaire 2020-2021 pour les élèves inscrits dans les établissements publics commencera ce jour. Toutefois, elle a déjà commencé depuis le mois de septembre pour la majorité des établissements privés, lesquels ont consacré ces quelques semaines pour le rattrapage du programme non achevé l’année dernière. En ce jour J de la rentrée scolaire, les établissements publics s’apprêtent à accueillir les élèves, d’autant plus que le personnel administratif et les enseignants s’en sont préparés depuis des jours. D’habitude, la première semaine sera consacrée pour la brise- glace ainsi que pour l’organisation interne dans chaque classe. Rappelons que la première période de cette année scolaire se fera entre le 26 octobre et le 18 décembre, soit 2 mois et quelques, suivie par les vacances de Noël du 19 décembre au 3 janvier.

Antananarivo est la 2ème Capitale la plus polluée au monde. La pollution rend l’air irrespirable. Depuis quelques temps, des brouillards sont constatés dans la ville, non seulement dans la matinée, mais durant la journée. 99 % de la population d’Antananarivo sont exposés à une pollution atmosphérique au-delà des valeurs recommandées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). L’air est tellement pollué que le nombre de personnes atteintes de problèmes respiratoires ne cesse d’augmenter, outres les irritations oculaires et pulmonaires, les maladies cardiovasculaires, la multiplication des accidents vasculaires et cérébraux.

Bouderie et gâterie !  Quels termes devrait-on emprunter pour qualifier des « comportements hérétiques » d’une bonne partie de nos élus parlementaires de Tsimbazaza ? Tels de gros bébés mal élevés et gâtés, les députés du moins la plupart d’entre eux se comportent indécemment. Des agissements indignes voire contraires à l’éthique de leur mission et injustes en l’état actuel de la situation qui prévaut dans le pays (post-coronavirus).

Décentralisation. Le ministre des Mines et des Ressources stratégiques Fidiniavo Ravokatra enchaîne la cérémonie de pose de la première pierre des Bureaux d’administration minière (BAM) dans les Régions. D’abord à Miandrivazo puis le week-end dernier à Tsiroanomandidy. Les sous-sol de ces Districts sont tous riches en or. Etant donné que le Gouvernement projette de consolider les réserves nationales d’or, la formalisation du secteur aurifère s’avère primordiale. « La mise en place de ces BAM facilite la gestion du secteur.

Victime d’incendie chaque année. Le ministère de l’Environnement et du développement durable (MEDD) a partagé, hier, un résultat encourageant concernant l’avancée de la préservation de l’environnement dans le Parc national d’Ankarafantsika. Aucun incendie n’a été constaté depuis le mois de juin alors que le pays se trouve en pleine période de feu. Rappelons que le mois d’octobre de l’année dernière, ce parc a pris feu dont près d’une centaine d’hectares sont partis en fumée. Les membres du Gouvernement ont même organisé à ce moment-là une réunion d’urgence avec les partenaires techniques et financiers afin de réhabiliter le site. La statistique du ministère de tutelle fait état de 444 points de feu en 2018 et 274 en 2019.

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Editorial

  • Flou concomitant
    Une zone d’ombre, des fois opaque, entre Air Mad et Madagascar Airlines ! Le passage de la compagnie nationale Air Madagascar, Air Mad, à Madagascar Airlines entretient un flou persistant ou concomitant. Si le relais entre les deux compagnies nationales de transport aérien devait être transparent selon la règle de l’art et respectant la procédure normale, il n’en est rien du moins suite à la récente mise au point du syndicat du personnel de l’Air Mad. Créée en 1961, en plein décollage de la première République, symbole vivant du retour de la souveraineté nationale le 26 juin 1960, la compagnie nationale de transport aérien Air Madagascar voit le jour. Elle fut le résultat de la fusion entre Air Madagascar et le réseau local d’Air France. A ses tout débuts, la compagnie portait d’abord l’identité commerciale MADAIR, ce n’est qu’un an après, en 1962, qu’elle a été officiellement rebaptisée en portant…

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