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Pour lutter contre la propagation du coronavirus dans cette ville portuaire, le Gouvernement malagasy à travers le ministère de la Santé publique (MSP) y a envoyé une équipe associant virologue et spécialiste hygiène-qualité-sécurité de l’Institut pasteur de Madagascar (IPM).  Ce déplacement à Toamasina consiste à y mettre en place le diagnostic virologique du Covid-19.  En effet, ces missionnaires vont se servir du laboratoire mobile ou LOW (Laboratory on Wheels) pour diagnostiquer tous les cas contacts. Selon le Dr Raymond Rakotoarimanana, directeur régional de la santé publique à Atsinanana, une journée de dépistage est organisée ce jour. Environ 500 personnes, tous des cas contacts, vont être testés au PCR pour identifier les porteurs. L’obtention des résultats d’analyses va dépendre de l’organisation de l’Institut pasteur de Madagascar.  
Sur les 57 cas confirmés au Covid-19, toujours en cours de traitement, 20 sont localisés à Toamasina soit près d’un tiers des cas déclarés positifs à Madagascar. 11 sont actuellement hospitalisés au Centre hospitalier universitaire (CHU) Morafeno, Toamasina, tandis que les 9 restants, des personnels d’Ambatovy, sont pris en en charge médicalement sur site. Ce chiffre demeure inquiétant pour cette ville portuaire qui a enregistré les plus d’enfants infectés. Outre le bébé de 9 mois, un enfant à peine âgé de 4 ans  y a été déclaré positif au coronavirus par l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM). A cela s’ajoutent les deux adolescents de 12 ans et 14 ans. Fort heureusement, cet établissement sanitaire dispose de 60 lits pour accueillir des patients. D’autant que des  centaines de tests sont programmés ce jour.
Dans la Capitale, jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, 37 patients se répartissent au niveau de trois sites de prise en charge des personnes atteintes du coronavirus dont 3 personnes testées positives au Centre hospitalier universitaire Anosiala et celui d’Andohatapenaka ne traite plus que 4 cas confirmés.
KR.

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la une du 7 mai 2020

La coupe du Président pour commencer.  Le comité exécutif et l’équipe de la direction technique du Malagasy rugby travaillent d’arrache-pied pour établir un plan de la reprise des compétitions après le confinement. S’il y a retour à la normale et que le déconfinement général est annoncé à la mi-mai, le rugby malagasy prévoit de reprendre ses compétitions au mois de juillet.

Une semaine est passée, mais toujours rien ! Autant dire le « black-out » total. Il s’agit d’Anil Karim, ce répartiteur de médicaments indo-pakistanais travaillant chez Sophasu (Soavinandriana),  enlevé lundi 27 avril dernier à Ambohibe-Ilafy. Certes, les choses ont un peu évolué la semaine dernière où ses proches auraient été en contact avec les ravisseurs, pour la première fois. Mais depuis, plus rien ! Ce pharmacien indo-pakistanais de nationalité française,  serait le premier à être victime d’un enlèvement dans le courant de l’année.

Depuis lundi dernier, par mesure de précaution face à la propagation du Covid-19, une école privée, située à Alarobia Amboniloha, a cessé toutes ses activités pédagogiques. Ayant repris les cours pour les élèves en classes d'examen, suite à l'annonce du Président de la République, cet établissement scolaire va devoir fermer ses portes jusqu'à nouvel ordre.  D'après les informations qui nous ont été fournies, il s'agit de l'école où est inscrit l'enfant âgé de 8 ans et résidant à Soavimasoandro, ce dernier ayant été testé positif au Covid-19. En classe de 7ème, il a été en contact avec ses camarades de classe durant des jours. 

Une objection quant à la suspension des activités des transporteurs. Durant son intervention dans une station de télévision locale, le directeur général de l’Agence des transports terrestres (ATT), Jeannot Reribaky,  a indiqué que les transporteurs doivent être libres de choisir leur position quant à cette déclaration de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) et l’Union des coopératives de transport suburbain (UCTS). Sur ce, des taxis-be de l’UCTU et de l’UCTS ont décidé de travailler. Ces derniers ont expliqué qu’ils ne sont pas d’accord avec cette décision, puisque jusque- là, ils n’ont pas encore travaillé à perte.

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Session insolite

Covid-19. Les cérémonies d’ouverture de la première session ordinaire du Parlement s’étaient tenues  dans la journée d’hier, le mardi 5 mai 2020, et cela dans un contexte inhabituel ou insolite. 

La société prépare désormais sa sortie de crise. Même en cette période de crise, la JIRAMA continue le développement de son plan de redressement. Ainsi, la société nationale d’eau et d’électricité a adopté des mesures d’accompagnement afin de faciliter au maximum le paiement des factures. Avec ces nouvelles mesures, les clients de la JIRAMA n’auront donc plus à affronter les longues files d’attente auprès des agences. « Une organisation se mettra en place ce mois-ci pour décongestionner nos agences, à savoir la mise en œuvre de la facturation par lot sur tout le territoire malagasy. 

Toutes les entreprises privées tirent la sonnette d’alarme. Un plan de relance économique aurait dû être annoncé la fin du mois dernier mais le Gouvernement ne s’est pas encore prononcé jusqu’à présent. Cependant, les sociétés n’arrivent plus à tenir le coup à cause du manque au niveau de la trésorerie. La Confédération du tourisme à Madagascar, le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) ainsi que le groupement des opérateurs malagasy (FIVMPAMA) et les différents syndicats ont tous manifesté leur désarroi, hier, à travers des communiqués. 

Le lancement du remède contre le coronavirus « Made in Madagascar » Covid -Organics ne laisse pas l’Organisation mondiale de la santé indifférente. En effet, ce « tambavy » malagasy élaboré à base d’artemisia relance les débats sur la médecine traditionnelle au niveau international. Cette organisation est donc sortie du silence et affirme – dans un communiqué publié depuis sa branche africaine au Congo Brazzaville hier – accueillir favorablement les innovations dans le monde, y compris le recyclage des médicaments, des produits issus de la pharmacopée traditionnelle et la mise au point de nouvelles thérapies dans le cadre de la recherche de traitements potentiels du COVID-19. 

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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