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En urgence !

Fait rarissime. Le Président de la République adressa individuellement une lettre à chaque membre du Gouvernement. Une communication rarissime de la part d'un Chef de l'Etat, patron de l'Exécutif, aux premiers responsables du Gouvernement. En effet, de par cette « missive » spéciale du moins unique en son genre pour ne pas le dire insolite, Rajoelina Andry Nirina en tant que Premier Responsable de la destinée de la Nation, attire l'attention des ministres sur la situation plus que dramatique dans laquelle la population vit et qui exige, par la suite et sans attendre, des actions urgentes. Tel un patient gravement atteint d'une terrible maladie ou d'une gangrène admis aux Services de réanimation nécessite impérieusement des traitements en urgences.

 

Colères, rages, incompréhensions. Tous les sentiments se démêlent concernant les services offerts par les opérateurs mobiles. Certains utilisateurs se plaignent aussi bien sur les réseaux sociaux que durant leurs conversations quotidiennes. Ils pointent du doigt les téléopérateurs mobiles de voleurs de crédit. « Mon crédit diminue sans raison alors que je n’ai pas souscrit un forfait. Le même cas se produit pour les forfaits Internet lorsque j’active mes données mobiles », explique une dame. 

 

Depuis 2016,  la Convention sur le commerce international des espèces de faune et flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a décidé de durcir les sanctions de Madagascar face à l'inertie du Gouvernement dans la lutte contre le trafic de bois de rose, en interdisant à 181 pays d'acheter ces ressources exploitées illicitement. Suite aux efforts déployés par les autorités depuis le début de l'année, une délégation malagasy a donc participé à la 18ème session de la Conférence des Parties de la  CITES et la 70ème réunion du comité permanent, qui a débuté le 17 août dernier, à Genève.

Doter  une Maison de la culture chaque province. Ce défi à réaliser par le ministère de la Communication et de la Culture est inscrit noir sur blanc dans le contrat programme de la ministre Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy avec le Président de la République et le Premier ministre. Ce projet culturel entre en plus dans le cadre des 13 « velirano » émis par le Président Rajoelina durant la campagne électorale.

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LA UNE DU 27 AOUT 2019

Fosa Juniors FC de Madagascar se qualifie pour  le second tour de la ligue des  champions de la Confédération  africaine de Football (CAF)  malgré son match nul face aux Pamplemousses SC de Maurice. Les deux équipes se sont quittées sur le score de parité d’un but partout (1-1) à l’issue du match retour qui s’est tenu ce dimanche 25 août  au stade Anjalay Belle Vue à Maurice. Les Mauriciens ont ouvert le score à la 11ème minute sur un but de Fabrini Raza. Les « Fosa » ont tenté de riposter mais la finition des attaques reste sans conviction pour Jean Yves et ses camarades. Baggio, Maso et Dah Hery ont toujours créé des occasions de but à partir du milieu du terrain, mais ils échouent face à Kevin, le gardien de but mauricien. Les deux équipes se sont quittées à l’avantage de Pamplemousses SC (1-0) à la pause.  Au retour des vestiaires, les Fosa Juniors continuent d’entamer le match par une nette domination.

Grogne des entreprises. La majorité des étudiants issus des universités et instituts supérieurs privés effectuent des stages d’observation, d’imprégnation ou d’embauche dans des entreprises, à partir de la 1ère année jusqu’en 4è ou 5è année, selon les objectifs fixés. Pourtant, le niveau de ces étudiants stagiaires laisse à désirer, voire au plus faible, si l’on tient compte des feedbacks des responsables. « Une étudiante de 3è année en communication a récemment fait un stage d’imprégnation au sein de notre rédaction. Au début, elle a pu suivre le rythme côté intégration et relations humaines mais côté technique, notamment dans la rédaction, son travail est vraiment décevant. C’est incroyable de constater qu’une étudiante en 3è année, en quête de son Licence, ne sait pas conjuguer les verbes. Sa rédaction est catastrophique, avec des phrases insensées et aucun accord », se désole un responsable auprès d’une entreprise de presse à Antananarivo. Ce cas n’est pas isolé puisque d’autres professionnels se plaignent dès l’entretien des stagiaires. « A part les diverses fautes d’orthographe dans les CV et lettres de motivation, les stagiaires ne savent même pas que faire avant et pendant les entretiens. Ils n’hésitent pas à poser des questions aux responsables, par exemple sur le contenu d’une lettre de motivation, ce qu’est un « portfolio » , nous confie un responsable des ressources humaines auprès d’une grande organisation.

« Hier, nous avons dîné au restaurant. Au moment de payer la note, le serveur nous a notifié que l'établissement n'acceptait plus les chèques en indiquant un panneau sur le mur. N'ayant pas assez de cash, on nous a conseillé de payer par carte bancaire. Et c'est à ce moment qu'est venue la surprise, puisque l'établissement appliquait une majoration de 5 % sur la totalité de l'addition pour compenser le coût d'utilisation de la carte Visa ». Face à de tel témoignage publié la semaine dernière sur le réseau social, les personnes utilisant la carte bancaire pour des opérations sont en révolte. Ils affirment que cette application de majoration ne suit pas la règle imposée par Visa elle-même. « C’est aux commerçants de supporter les frais y afférents et ils peuvent fixer un plancher d'addition pouvant être payée par carte si cela leur permet de récupérer la charge sur le volume. Et la commission n'est surtout pas de 5 %. Aucune banque locale ne l'applique. C'est à eux de payer les frais d'utilisation du terminal de paiement électronique (TPE) puisqu'ils proposent ce service, et le client n'a pas à payer de frais supplémentaires en cas de paiement par carte », martèlent les utilisateurs sur Facebook. 

Il a fallu aux dirigeants du ballon rond malagasy deux bonnes années  pour élire le successeur d’Ahmad à la tête de la fédération nationale. Les 22 présidents des ligues régionales ont jeté leur dévolu sur un ancien de la maison du football à Isoraka, Raoul Arizaka Rabekoto. Ce dernier qui n’est autre le 2e vice-président du comité exécutif présidé  par Ahmad a été propulsé président de l’association nationale, samedi à Toliary. Ancien Dg de la CNAPS, Raoul Arizaka Rabekoto  a raflé 15  sur les 22 voix exprimées au second  tour et ce face à  Hery Rasoamaromaka. C’est sous l’ère de Raoul  à la CNAPS que la section football de cette dernière renaissait de ses cendres et titillait avec les grands clubs de Madagascar. Une année après sa renaissance, la Cnaps Sport remportait déjà des titres tant au niveau régional que national. Cette appartenance à la Cnaps  sport constituait l’une des grandes raisons de l’échec de sa première tentative de briguer la présidence de la fédération nationale en 2010. Pour certains, le fait de diriger un club n’est pas compatible à une place importante dans la haute sphère dirigeante du football. Aujourd’hui, libéré de son poste de directeur général de la CNAPS et affranchi, en principe, de son statut au sein de la Cnaps sport football, Raoul Arizaka Rabekoto a été choisi par la majorité des ligues pour diriger le football malagasy.

Le constat d’échec total de Lalao Ravalomanana à la tête de la Commune urbaine d’Antananarivo est sans équivoque. Ordures entassées, malgré tout, l’ancienne Première Dame et son équipe continuent dans leur lancée et semblent balayer toute volonté de rectifier leur tir. A près d’un mois avant la fin de son mandat, la magistrate de la ville persiste à utiliser ses dernières cartes pour récolter le maximum d’argent sur le dos de la municipalité. Une manœuvre qui vise, sans nul doute, à préparer la prochaine campagne électorale pour les municipales.
En ce moment, les nouveaux box commerciaux pullulent à chaque coin de rue. Du côté de Besarety, par exemple, sitôt les travaux de réhabilitation de l’axe routier ont été achevés que la CUA commence déjà à tracer des places pour les marchands au bord de la rue. Pas plus tard que la semaine dernière, le traçage d’une ligne jaune faisant office de marquage au sol du côté de Behoririka pour limiter le lieu autorisé aux marchands ambulants sur les trottoirs a suscité la consternation des citoyens sur les réseaux sociaux. Par conséquent, les piétons sont les plus lésés dans l’histoire car ne disposent que d’un petit espace pour traverser. « Les piétons devront donc voler », a commenté ironiquement un internaute sur la page officielle du service communication de la CUA.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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