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100 000 hectares. Telle est la surface agricole en vue d’exploitation, selon la Politique générale de l’Etat (PGE) présenté par le Président de la République Andry Rajoelina, la semaine dernière. Mardi dernier, lors de la présentation du Programme de mise en œuvre de cette PGE au Sénat, le Premier ministre Ntsay Christian a réitéré cette volonté de l’Exécutif d’orienter le pays vers l’autosuffisance alimentaire. En effet, le riz occupe une place primordiale dans le quotidien des Malagasy. Selon le rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Madagascar se trouve au deuxième rang en 2017 en matière de consommation de ce produit. D’après l’Observatoire du riz (ODR), les Malagasy consomment environ 1 000 000 de tonnes de riz par an dont 750 000 tonnes représentent la production locale.

Le périple du Président de la République dans le Grand Nord, dans le cadre de la lutte contre la rougeole, continue. Hier, ce fut au tour d’Anivorano Nord dans le District d’Antsiranana II de bénéficier de médicaments et de vaccins gratuits contre la rougeole. 10 enfants ont succombé à cette épidémie dans cette localité. 105 malades ont été recensés dont une trentaine évacués à l’hôpital. Dans son discours, Andry Rajoelina à annoncé que cette commune va bientôt bénéficier d’un hôpital  « manara – penitra ». Les travaux dans ce sens vont débuter dans deux mois et les consignes pour l’aménagement du terrain destiné à cette infrastructure ont d’ores et déjà été données aux responsables locaux. A cet établissement hospitalier s’ajoutera d’autres réalisations telles que les routes, la distribution de riz à bas prix, et la réhabilitation des Lycées, CEG et EPP. « Vous m’aviez déjà aidé, et aujourd’hui, c’est à mon tour de vous venir en aide », a déclaré le numéro un de l’Exécutif. Rappelons que le Chef de l’Etat est accompagné du ministre de la Santé publique, le Professeur Julio Rakotonirina et de la représentante résidente de l’OMS (Organisation Mondiale de la santé), Charlotte Ndiaye. Cette dernière a sensibilisé toutes les mères à faire vacciner leurs enfants auprès des centres de santé.

Rupture avec le passé. Contrairement à la précédente Première dame, dont  le nom a été cité, à tort ou à raison, dans des affaires lugubres de nomination et d’immixtion dans les affaires politiques, Mialy Rajoelina veut redonner une image plus traditionnelle et conventionnelle de la Première dame.  Discrète depuis l'élection de son époux Andry Rajoelina à la tête de l’Etat, Mialy Rajoelina ne tiendra « aucun rôle politique » et n’empiétera sur le périmètre d’aucun titulaire d’autorité publique. Elle consacrera son temps aux causes qui lui sont chères.  Dans un communiqué, la Présidence de la République de Madagascar a tenu à émettre des précisions sur le rôle de la Première dame, épouse du  Président de la République. Cette déclaration confirme que l'épouse du Président de la République n'est pas rémunérée, qu'elle ne bénéficie d'aucun budget propre. En clair, Mialy Rajoelina ne  disposera pas de statut officiel.  Concernant le rôle de l'épouse du Chef de l'Etat, Iavoloha rappelle les actions traditionnellement allouées à la « première dame ».

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Rendez-vous pris

Madagascar, la Grande île, franchit en beauté le premier jalon d’une série de consultations populaires. Une étape, la plus importante voire cruciale, pour l’avenir des 25 millions de Malagasy. Un tournant décisif que le pays n’avait pas le droit de rater. En fait, la Grande île réussit à élire un Président de la République, et ce, dans la transparence totale des urnes et avec toutes les précautions pour la crédibilité du vote, nécessaire à tous, notamment à l’adresse de la communauté internationale. Rajoelina Andry Nirina remporta, royalement, le scrutin. Il est premier Chef de d’Etat, ayant passé par une alternance démocratique, d’avoir accédé au pouvoir à l’issue d’une passation de service entre présidents élus. Le premier du genre dans les annales de la République Malagasy. Désormais, Madagascar n’a pas à rougir devant certains pays d’Afrique comme le Sénégal ou le Ghana ou le Kenya. Il peut se ranger fièrement du côté des Nations dont l’assise de la démocratie et le respect de l’Etat de droit ne souffrent d’aucun doute.  Maintenant, il faut envisager l’étape suivante : le renouvellement du mandat du Parlement. La mandature de l’actuelle Chambre basse arrive à son terme (5 février). Il faudrait dans les meilleurs délais organiser les législatives. Normalement, l’Assemblée nationale nouvellement élue devrait être déjà en place.

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La une du 7 février 2019

C’est chaud à la CAF (Confédération africaine de football). Ce week-end dans un courrier confidentiel adressé au Comité exécutif de l’institution mais qui a finalement fuité sur Internet, le Libérien Musa Bility annonce ses démissions du Comité d’Urgence et de son poste de président de la Commission d’organisation du CHAN (Championnat d’Afrique des nations). Le ton de la terre ne fait aucun doute. Musa Bility s’en prend ouvertement à Ahmad, président de la CAF qu’il accuse « d’abus de pouvoir et d’autoritarisme ».

Puisque parmi les objectifs du nouveau ministère de la Culture et de la Communication figurent non seulement la promotion de la culture et la langue du pays, mais aussi le sauvegarde des patrimoines nationaux, plusieurs projets seront prochainement réalisés pour leur accomplissement. A ce titre, une visite de travail auprès du ministre Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy par le Comité international de l’UNESCO, s’est tenu dans la matinée d’hier à la Bibliothèque nationale, Anosy. Une rencontre qui avait pour but de parler de promotion, culture et patrimoine.

A cause du mépris de la loi et surtout de leur ignorance du danger qui les guette, des riverains d'Ambanin'Ampamarinana, là où l'éboulement de blocs de vieux granits a fait des victimes, ont encore continué à occuper les lieux. C'était le cas la nuit du lundi où certains d'entre eux ont tout simplement bravé l'interdiction par la Gendarmerie l'accès dans toute la zone exposée au risque de prochains éboulements.

Les deux-roues restent les plus exposés aux accidents. Ils sont souvent impliqués dans des accidents de la circulation à Antananarivo.  Le non-respect du Code de la route, le dépassement, le non-port du casque ou encore la course de motos sont les principales causes de ces accidents, souvent meurtriers. De plus, la ville d'Antananarivo ne dispose pas encore des infrastructures routières adaptées et de bonne qualité pour accueillir un grand nombre de motos. Pourtant, depuis quelques années, l'utilisation de ces moyens de transport rapide ne cesse de se développer.

Mandat expiré depuis 2018. Les élections des nouveaux présidents des 6 universités de Madagascar vont être reprises prochainement, tout comme la nomination des directeurs généraux des Instituts supérieurs technologiques (IST). Ceci après leur suspension momentanée pour diverses raisons, validée par une note émanant de la Primature. Telle a été l'une des décisions prises lors de la première réunion du Comité des présidents des universités et des directeurs généraux des IST (« COPRIES »), lundi dernier à Fiadanana.

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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