« Normalement, le rapatriement ne va plus tarder. La mission de la Gendarmerie est presque terminée : la mise en bière des restes de la jeune femme a été effectuée. Ce matin (Ndlr, hier matin), nous avons convoqué un haut responsable au sein de l’HJRA. Mais on nous a informés qu’il faudrait attendre encore des tas de formalités à remplir. Mais on attend aussi la décision des Anglais à propos du type de cercueil adapté à ce rapatriement », confie-t-on auprès de la Gendarmerie. Et de poursuivre : « Il existe un accord entre le ministère des Affaires étrangères du pays et l’ambassade britannique à ce sujet. Et à notre connaissance, l’on est encore dans l’attente de la décision émanant de la représentation diplomatique pour trancher s’il ferait mieux de remplacer la bière en vue du prochain rapatriement du corps. »
Mais cette attente serait également due à une question de formalités. La partie britannique voudrait l’acte de décès lequel devra être délivré par l’hôpital. Mais elle aurait demandé aussi une analyse d’ADN. C’est ce dernier point qui aurait retardé entre autres les formalités nécessaires. Côté HJRA, aucun renseignement officiel n’a filtré sur cette affaire. L’on nous a expliqué que la famille de la jeune Alana et surtout l’ambassade britannique se seraient prononcé contre la médiatisation
de l’affaire, depuis. « Les deux parties évoquées souhaitent de ne plus parler de l’affaire », nous a fait-t-on savoir à l’HJRA, hier. A part cela, les parents d’Alana C. ne se sont finalement pas rendus au pays pour le rapatriement de son corps. Là encore, la Gendarmerie a fait savoir que la victime était assurée, et qu’il importe donc à l’assurance de s’occuper du retour en Angleterre.
Franck Roland