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Le secteur aérien est au plus bas, plus particulièrement pour la compagnie aérienne nationale. C'est pour cette raison qu'en 2017, Air Madagascar a trouvé un partenaire stratégique, en l'occurrence Air Austral, afin de l'aider dans son redressement. L'année 2018 a ainsi été la première année de la mise en application d'« Alefa 2027 », le plan de redressement de la compagnie aérienne. Entre la création de Tsaradia, la filiale domestique et la suppression des vols de Corsair, sans oublier le nouvel accord avec Kenya Airways, toutes les actions des deux partenaires se sont focalisées sur le redressement du transport aérien malagasy. En parallèle, les infrastructures ont également été retouchées.

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La UNE du 02 janvier 2019

La Grande île se doit de mener sa lutte contre le changement climatique par ses propres moyens. Récemment, Madagascar a participé à la COP 24, la 24e conférence mondiale sur le climat qui s’est déroulée du 2 au 15 décembre dernier à Katowice, en Pologne. A l’issue de cette grande réunion, il a été constaté que la résilience de notre pays face aux changements climatiques demeure encore faible jusqu’à ce jour.  Effectivement, les actions y afférentes sont exclusivement, ou presque, conditionnées par les appuis venant des pays développés. De ce fait, leurs répercussions restent encore limitées dans diverses Régions de Madagascar.

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La UNE du 29 décembre 2018

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La UNE du 28 décembre 2018

Le nouveau terminal international de l’aéroport d’Antananarivo se rapproche de sa forme finale. Effectivement, le chantier évolue à pas de géant. Et actuellement, les travaux se focalisent sur l’installation des trois passerelles. Après leur arrivée à la fin du mois d’octobre dernier, les techniciens se sont surtout focalisés sur l’aspect mécanique ainsi que la connexion de ces passerelles avec le terminal. Et à la fin de l’installation, une série de tests sera exécutée pour voir les différents réajustements à faire.

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La UNE du 27 décembre 2018

Hausse du prix du carburant, augmentation des frais de transport, celle du tarif de l’électricité et du charbon, sans oublier les produits de première nécessité qui deviennent de plus en plus chers chaque jour. Cette année, une inflation  galopante n’a pas du tout épargné la population malagasy. Pour différentes raisons, l’Etat malagasy a dû prendre certaines décisions pour pouvoir remédier à des situations spécifiques.

Carburants : une augmentation moyenne de 10 % sur tous les produits
Cher payé ! En une année, le coût des produits pétroliers a augmenté de 10 % en moyenne. Effectivement, l’année dernière, à la même période, l’Etat a entamé des négociations avec les distributeurs étant donné qu’ils ne recevraient plus de subventions à partir de là. Durant ces séances de discussion, notamment durant trois mois, les prix à la pompe ont été gelés. Toutefois, en janvier dernier, le pétrole est revenu plus cher sur le marché international. Les compagnies pétrolières ont enregistré une perte de plus de 30 milliards d’ariary. Face à cette situation, une hausse constante a été opérée depuis le mois de mars pour leur permettre de récupérer leur dû.

« La hausse aurait dû être entre 500 et 1000 ariary. Toutefois, pour préserver les consommateurs, nous avons décidé de répartir par tranches les augmentations », avait déclaré Lantoniaina Rasoloelison, ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, en mars dernier. Les hausses se sont alors enchaînées au fil des mois, soit huit augmentations en tout. Et en un an, le litre de l’essence est passé de 3 840 à 4 200 ariary. Pour le gasoil, le prix a varié de 3 190 à 3 550 ariary, et le pétrole de 2 370 à 2 630 ariary. Par rapport à l’année dernière, la hausse a doublé en passant de 120 à 360 ariary. L’année 2019 risque d’être encore assez rude vu qu’il n’y a pas de délai d’échéance pour le réajustement des prix.     

Nos députés et sénateurs sont tenus d'adopter les deux projets de loi sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, ainsi que celui sur le recouvrement et l'affectation d'avoirs illicites avant la fin d'année. Voilà pourquoi le dernier Conseil des ministres de l'année, le 17 décembre, a convoqué le Parlement à une cinquième session extraordinaire qui ne doit pas excéder 12 jours à partir de jeudi.

Les parties prenantes ne sont pas tombées d'accord ! La signature de l'accord cadre du projet « Volobe » prévue pour hier, a été reportée. Selon les explications reçues, des aspects juridiques ont été remis en question. Un changement assez conséquent, d'où la raison de ce report. Toutefois, le ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, Lantoniaina Rasoloelison a notifié que « les négociations continuent encore entre le Gouvernement malagasyet le consortium jusqu'à aujourd'hui. Des points sont  encore à revoir. Les discussions viseront surtout à préserver l'intérêt des consommateurs, celui de l'Etat, sans oublier la Jirama ». La cérémonie de signature s'est ainsi transformée en une rencontre entre les acteurs concernés par le projet.

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La Une

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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