Charles Be, alias "Mangerisetroka" ! De son vrai nom François de Charles, c'est pourtant par ces drôles de surnom qu'on a connu ce bandit qui a longtemps donné le tournis à la fois aux habitants d'Anjeva Gara, cette banlieue est de la capitale et aux Forces de l'ordre. Mais lundi dernier, les gendarmes ont mis fin définitivement à sa "carrière" en l'éliminant de quelques balles lors de sa tentative pour fuir les premiers, qui l'ont alors surveillé et accompagné à Anjeva Gara.
Diminuer voire éradiquer la malnutrition dans le pays. Tel est l’objectif du Gouvernement à travers l’Office national de nutrition (ONN) dans sa Politique nationale (PNN). A court terme, il s’agit de diminuer à 30% le nombre d'enfants victimes de malnutrition chronique et de moins de 5% pour ceux atteints de la malnutrition aiguë, si le dernier statistique datant de 2021 est de 6 enfants sur 100 dans les 23 régions de Madagascar.
Le paludisme est le deuxième motif de consultation et la troisième cause du taux de mortalité au niveau hospitalier à Madagascar. Dans les régions du Sud-Est, le littoral Est, Morondava et Maintirano et la Région Amoron’i Mania, l’on a constaté une forte prévalence de ce fléau. L’on a observé la recrudescence dansdes contextes différents.
La région Menabe est classée au 5e rang des localités qui ont enregistré le plus nombreux cas de paludisme par rapport aux 23 régions, avec 141 849 cas notifiés en 2023, selon une source auprès du ministère de la Santé publique. L’insécurité figure parmi les principales causes qui accroissent les cas de paludisme dans certaines zones de cette région. Cette dernière se positionne au 8e rang des 53 Districts du pays à niveau des risques surveillés 3 (DNRS3). C’est-à-dire 1 à 100 cas détectés sur 1000 habitants dont la plupart sont des enfants.
Les menstruations restent un aspect souvent tabou dans la vie des femmes et des filles à Madagascar, particulièrement dans les zones rurales, compliquant ainsi leur gestion au quotidien. En l'honneur de la Journée mondiale de l'hygiène menstruelle, le ministère de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène, dirigé par Fidiniavo Ravokatra, s'engage à renforcer les initiatives existantes pour promouvoir une meilleure prise en charge de l'hygiène et de la santé pendant les menstruations. Depuis 2014, le 28 mai est dédié à sensibiliser sur l'importance de maintenir une hygiène adéquate durant cette période spéciale.
Le peuple a voté. Le scrutin des législatives s’est déroulé sans incidents significatifs sur toute l’étendue du territoire national. A travers les 24 Régions, 120 Districts, que composent la République Malagasy, les élections se passaient dans le calme en général. Les quelques anomalies, inéluctables à toute élection, sans importances majeures constatées auprès de quelques bureaux de vote n’ont pas entaché le caractère correct selon la règle de la démocratie du vote dans l’ensemble du pays. Espérons que les observateurs nationaux et internationaux n’aient pas à déplorer des incidents graves risquant de porter atteinte à l’honorabilité du scrutin.
Radical. Le ministère du Développement numérique impose des mesures strictes pour réduire les prix de l'internet mobile à Madagascar. Tahina Razafindramalo a récemment annoncé des actions concrètes pour contraindre les opérateurs télécoms à réduire les tarifs de l'internet mobile, suite à la suppression du prix plancher. Il a précisé que des mesures sévères seront prises par le Gouvernement si les opérateurs n'ajustent pas leurs tarifs à la baisse. A l’occasion la célébration de la Journée mondiale des télécommunications au Novotel Alarobia, mardi dernier, le ministre a souligné que l'Etat ne tolérera aucun manquement.
Une porte d’entrée et une grande opportunité à saisir pour les artistes malagasy de s’exposer au monde. Tel est l’avantage de participer à un événement d’envergure comme le Marché des musiques de l’océan Indien qui se tiendra du 4 au 6 juin à Saint-Pierre (La Réunion). Pour cette 10e édition, la Grande île sera représentée par deux groupes à savoir, Lovana et Claudio Rabe. Lovana, un quator composé de Golly et Bema chanteuse et percussionniste originaire de Madagascar, et Aurèle, producteur et batteur Nantais, se produira le 4 juin à 19h, qui devrait présenter un répertoire à la croisée des traditions musicales de l’île et des musiques électroniques.
Hier, jour d’élections législatives, les réseaux sociaux ont été inondés de publications et de vidéos dénonçant des tentatives de fraude électorale, principalement attribuées aux candidats du parti au pouvoir. Ces allégations, largement relayées par les membres de l’Opposition, ont suscité une vive polémique.
Dès les premières heures du scrutin, des leaders de l’Opposition et leurs partisans ont partagé des images, des vidéos ou des enregistrements sonores sur Facebook, prétendant montrer des irrégularités et des actes de fraude. Parmi les accusations les plus fréquentes figuraient le bourrage d'urnes, l'achat de votes, la signature des registres avant même l’ouverture des bureaux de vote, ainsi que l’utilisation de faux Procès-verbaux (PV) insérés à l’insu des délégués de vote. Des accusations d'intimidation de la part d'hommes proches de candidats de la coalition au pouvoir ont aussi été véhiculées.
Spécial Législatives
Election : le courant coupé au moment du début de décompte des voix. Vers 17h, le décompte des voix des législatives a débuté dans plusieurs bureaux de vote de la Capitale. Malheureusement, la séance s'est déroulée dans la pénombre en raison d'une coupure d'électricité. Les participants ont dû utiliser la lumière des lampes torches des téléphones portables et d'autres sources lumineuses pour poursuivre l'opération. La JIRAMA a expliqué que l'interruption de courant était due à un déclenchement de la barre 63kV à Ambohimanambola, conséquence du déclenchement de la ligne Tana Sud-PIA Ambohimanambola. Cette situation a entraîné une interruption de l'alimentation en électricité dans plusieurs localités du Réseau Interconnecté d'Antananarivo. Les techniciens de la Jirama « High Voltage » ont rapidement pris en charge la réparation du dommage, permettant ainsi de rétablir l'alimentation électrique dans les zones affectées. Dans l'ensemble, malgré cette interruption, le dépouillement des bulletins de vote s'est déroulé sans encombre dans la plupart des cas, démontrant la résilience des participants face à cette situation imprévue.
On n’en parle plus ! Sujet tabou, interdit ou fâcheux ? Ou tout simplement relégué au second ? Ou carrément, balancé dans l’oubli ?
Que de questionnements autour du sort réservé à ces joyaux baignant le Canal de Mozambique ! Cheval de bataille du candidat numéro treize durant la campagne présidentielle de 2018 qui a enthousiasmé l’audience, les îles Eparses furent quasi absentes lors de 2023. En tout cas, elles disparaissent de l’écran de radar des grands débats. Et même certaines formations politiques qui ont affiché leur engagement à la lutte pour la restitution de ces îles semblent ignorer. La presse non plus n’a pas fait grand cas. Elle les a quelque peu oubliées. Sans parler de l’omission généralisée des candidats députés d’évoquer le cas des îles Eparses. Les députés élus pourront bien proposer d’insérer dans l’ordre du jour le cas des îles Eparses.
Incluses dans ce qu’on appelait « Madagascar et dépendances » durant toute l’époque de la colonisation, elles font naturellement partie du grand ensemble qui constitue la Grande île. Faisaient d’ailleurs partie de « Madagascar et dépendances », la Grande île (la terre ferme), Nosy Be, les petits îlots autour, Sainte-Marie, les îles Eparses d’une part et les Comores, Mayotte comprise d’autre part.
Le concept revendiquant l’appartenance des îles Eparses au territoire de la République Malagasy repose sur des faits réels et fermement fondés, sur des bases historiques et géographiques indiscutables et irrévocables. En principe, les îles Eparses devaient figurer sur les composantes naturelles de Madagasikara lors des transferts de compétences territoriales en 1960 entre l’ancienne puissance coloniale et la jeune République Malagasy. Par un manège bien calculé, les îles Eparses furent subrepticement retirées du territoire national malagasy au moment du retour à l’indépendance de Madagasikara. Lors de négociations de nouveaux « Accords de coopération » en 1972 – 1973, la délégation malagasy conduite par le jeune officier de la Marine Didier Ratsiraka, alors ministre des Affaires étrangères du Gouvernement Ramanantsoa, remettait sur la table le cas des îles Eparses. La France a réussi à éluder le sujet … fâcheux pour maintenir le statu quo. Arrivé au pouvoir à partir de 1975, non satisfait du sort des îles Eparses, l’Amiral Ratsiraka portait l’affaire devant les Instances des Nations Unies. Il avait gagné cause. L’ONU reconnait l’appartenance des îles Eparses au territoire de la République malagasy. Par deux résolutions, non contraignantes, de 1978 et de 1980, l’Assemblée générale invite la France à engager les négociations pour rétrocéder les îles Eparses à Madagasikara. Mais, la France ignore indifféremment lesdites Résolutions. Pire, en 2019, le président français Emmanuel Macron déclarait sur les Grandes Glorieuses « Ici, c’est la France ! » Un affront que tous les Malagasy jaloux de la souveraineté de leur territoire national ne parviennent à digérer jusqu’à l’heure. Depuis 2018, le sujet se fait éclipser totalement. Tout comme si Madagasikara recule pour de bon ! Négatif ! Chaque chose a son temps ! Dit-on.
Que la France sache, pour sa gouverne, que Madagasikara n’abandonnera jamais les îles Eparses. Ce n’est que partie remise. On aura tout notre temps. L’idée de « co-gestion » émise par la France n’aboutit pas ! Un jour ou l’autre, les îles Eparses reviendront dans sa totalité au bercail !