Hery Rasoamaromaka, gouverneur de la Région Analamanga salue l’esprit de responsabilité des Forces de l’ordre de faire régner l’ordre pour le bien du peuple et pour la protection de ses biens. Ces derniers jours, des menaces fusaient de partout pour semer le trouble dans la Capitale jusqu’à cette annonce d’une descente sur la place 13 mai.
Le premier responsable de la Région Analamanga fait appel au calme en attendant l’élection du 9 novembre prochain.
« Le peuple malagasy ne mérite plus de vivre dans une crise politique. Le peuple réclame le bon déroulement d’une élection fiable et crédible », lance Hery Rasoamaromaka dans son message. Il réitère aussi son soutien à l’ancien Président de la République.
« Andry Rajoelina a aussi ses partisans. Mais il appelle au respect de la Constitution. Le CENI et le HCC étaient instaurés selon la Constitution qui régit notre pays. Pour avoir participé au tirage au sort des numéros si c’est pour refuser de participer à l’élection après ? C’est comme dans un match de foot. Vous vous engagez et ensuite une fois sur le terrain, vous refusez de jouer parce que le maillot ou l’arbitre ne vous plaît pas. C’est pareil », fait allusion le locataire d’Ambohidahy.
Pour lui, toutes ces revendications sont faites juste pour créer des troubles afin de parvenir à un régime transitoire pour un partage de sièges.
Il rappelle que ces candidats ont pesté pour pouvoir introduire leurs hélicoptères dans le pays pour la campagne électorale. Une fois que l’introduction de ces aéronefs a été libéralisée et ouverte à chacun des 13 candidats, seuls quatre ont déposé leur demande à l’Aviation civile de Madagascar. Parmi ces quatre, il y en a un qui n’a même pas encore réservé d’hélicoptère avant la demande.
Pour Hery Be, « ce ne sont que des revendications insensées pour permettre aux dinosaures politiques de parvenir à leurs fins. »
E.F.
Matinée mouvementée hier dans le centre – ville. Ce fut lors de la manifestation du collectif des 11 candidats à la présidentielle à Analakely et ses environs. Le collectif des 11 candidats se sont donné rendez-vous avec une poignée de partisans à Mahamasina avant de rallier Ambohidahy et Analakely, dans l’intention de tenir un rassemblement sur la place du 13 mai. Les Forces de l’ordre ont dû recourir à l’usage de bombes lacrymogènes. Les échauffourées se sont soldées par six blessés et deux arrestations, dont le secrétaire général du TIM, Riana Andriamasinoro. La manifestation d’hier a été qualifiée d’armée par les responsables des Forces de l’ordre. Pour cause, un garde du corps du candidat Marc Ravalomanana avait en sa possession un revolver armé ainsi qu’un couteau.
La manifestation était d’autant plus illégale puisqu’aucune autorisation n’a été déposée ni obtenue, selon toujours les responsables des Forces de l’ordre. « Nous avons sommé les manifestants pour qu’ils rebroussent chemin. Mais comme les meneurs n’ont pas voulu, nous avons dû disperser la foule qui était derrière eux et qui ont fait du forcing », commente le lieutenant-colonel Tojo Rawiljon, commandant du CIRGN Analamanga.
D’un forcing à l’autre
Les premiers crépitements de gaz lacrymogène ont été entendus vers 11h40 hier lorsque les émeutiers ont tenté de faire forcing pour se frayer un passage au tunnel d’Ambohidahy et rallier la place du 13 mai. Rapidement, ce fut l’escalade. Six personnes ont été blessées du côté des Forces de l’ordre et des candidats. Un membre des Forces de défense et de sécurité a été lésé lorsque le véhicule appartenant au candidat Ravalomanana a fait du forcing pour s’engager sur une voie à sens unique, l’ayant percuté à Ambohijatovo. D’autres éléments ont reçu des projectiles lancés par des émeutiers mais aussi à la suite de bousculades. Deux véhicules de la Police ont été endommagés par les jets de pierres des manifestants. Enfin, deux autres personnes ont été arrêtées.
Pour revenir sur le cas de l’individu proche de l’ancien Président Marc Ravalomanana et qui a été armé, les Forces affirment qu'une enquête sera ouverte. « Le port d’arme illégal devant les Forces de l’ordre entraîne des mesures qui dépassent le cadre d’une manifestation populaire ordinaire. Or, nous avons fait exprès de ne pas compliquer la situation, et ce, par pur souci de préserver l’ordre public », déclare sans ambages le numéro un de la Gendarmerie d'Analamanga.
Notons que l’accès à Analakely et ses environs a été complètement bouclé à partir de 10h du matin, hier. Les lieux étaient toujours quadrillés par les Forces conjointes de la Gendarmerie, la Police et l’Armée et le calme était revenu progressivement en fin de l’après-midi.
Franck R.
Pas de surprise. La hiérarchie a été bien respectée cette fin de semaine au stade Maki Andohatapenaka lors des demi-finales du championnat de Madagascar du rugby XXL Energy Top20, qui affiche un guichet fermé. En première demi-finale, le « Fanantenana tanora Manjakaray », (FTM) a validé son ticket pour la finale en battant l’Union sportive de la Commune d’Antananarivo Renivohitra (USCAR) sur le score de 35-26 au tableau.
Environ 86 élèves, lauréats des examens d'Etat 2023 et issus de 33 zones d'Administration pédagogique ou ZAP inclus dans le District de Vaingaindrano, ont été honorés par l'association « Jamais mort », dirigée par son président Sylvestre Mahavitara. Cerise sur le gâteau : l'élève issu du District et de la Circonscription scolaire de Vangaindrano, ayant obtenu la meilleur moyenne générale au baccalauréat 2023, a également reçu de la part du président de ladite association une bourse d'études universitaires de deux millions d'ariary. Par ailleurs, les élèves des 17 lycées situés à Vangaindrano, ayant obtenu de meilleures notes au baccalauréat, ont également reçu des kits scolaires tels que des cahiers, livres et stylos. Les trois premiers, quant à eux, ont gagné des prix spéciaux, à savoir un ordinateur portable et une tablette.
La nouvelle saison cyclonique dans le bassin sud-ouest de l’océan Indien s’annonce plutôt tardive. En effet, selon les prévisions des différents services météorologiques, la Grande île ne rencontrera pas de tempêtes de grande envergure qu’en début de l’année 2024. Cette tendance de la prochaine saison a été tirée des dernières annonces du Centre de prévision européen (CEP) pour la période d’octobre 2023 à mars 2024.
A quoi rime tout ce va- et- vient ? Des émissaires de la SADC débarquent et partent. Des missionnaires de l’Union africaine arrivent et prennent le chemin de retour. Une délégation des Nations unies atterrit et partira le 4 octobre. Au final, c’est quoi cette nième mission ? Y a-t-il un problème grave à dénouer ou des situations urgentes à régler dans le pays sans quoi ce sera le chaos ?
Depuis l'avènement du tout premier appel téléphonique mobile il y a 44 ans, les technologies n'ont cessé d'évoluer, offrant des performances exponentielles, passant du simple service vocal à la messagerie et à l'Internet. Aujourd'hui, l'utilisation des smartphones et de leurs applications est devenue une partie intégrante de notre quotidien. Ces appareils portables connectés sont de plus en plus performants, remplaçant souvent l'appareil photo, l'ordinateur, voire la télévision. Dans un monde où 5 millions de vidéos sont visionnées sur YouTube et 67 000 images sont partagées sur Instagram chaque minute, la demande de données et de connectivité ne cesse de croître.
Clap de fin pour la 14ème édition du Slam national. Après une semaine intense consacrée aux slameurs, le verdict est enfin tombé samedi dernier. 20 poètes issus des grandes villes sélectionnées ont concouru à cette compétition d’envergure pour obtenir le titre de champion de Madagascar et représenter notre pays à la Coupe du monde de slam 2024. Dix prétendants ont obtenu leur mérite, mais un seul candidat représentera Madagascar à l’étranger. Il s’agit du slameur Santa. Il a été sacré champion national individuel de l’année 2023 et participera à la Coupe du monde de slam qui se tiendra à Paris du 6 au 12 mai 2024.
Le Président sortant et candidat à sa propre succession, Andry Rajoelina adresse une fin de non-recevoir aux revendications du collectif des candidats. Au cours d’une intervention diffusée sur ses réseaux sociaux et sur plusieurs chaînes de télévision et de radio de la place, le candidat numéro trois à l’élection présidentielle de novembre prochain dénonce une volonté d’instaurer les germes d’une crise politique et des revendications irraisonnables qui sonnent surtout comme une volonté de chercher la petite bête.
Au terme d’une mission de 5 jours à Madagascar (du 26 au 30 septembre dernier), l’heure est au bilan pour la délégation des Nations unies conduite par le représentant spécial du secrétaire général auprès de l’Union africaine, Parfait Onanga-Anyanga. Dans une déclaration transmise à la presse hier, la mission « réitère l’engagement du Système des Nations unies à appuyer le peuple et le Gouvernement de Madagascar dans l’organisation d’une élection présidentielle crédible et transparente dans un climat socio-politique apaisé ». Face aux tensions politiques qui prévalent actuellement, elle encourage toutes les parties prenantes à considérer en priorité l’intérêt national tout en incitant à une résolution pacifique des différends par la concertation et ce, en conformité avec la Constitution malagasy. La mission interpelle particulièrement la classe politique et les médias, « à s’abstenir de disséminer et à combattre tout discours qui pourrait inciter à la haine, à la discrimination, à la division ou à la violence avant, pendant et après l’élection présidentielle ».