« Ma thèse en 180 secondes » (MT 180) entre dans sa 5ème édition. C'est reparti pour les doctorants et chercheurs en herbe malagasy afin de se mettre dans la lumière des projecteurs et de faire connaître au monde leurs recherches.
L'inscription à ce concours, au niveau national (« MT 180 Madagascar ») est déjà ouverte. La date de clôture des inscriptions est fixée au 9 avril prochain. A cet effet, nos jeunes génies sont priés de consulter la page d'inscription officielle de l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF) https://mt180.mg.auf.org/. Cela a été annoncé lors du lancement officiel de cette nouvelle édition, hier au siège de l'AUF sis à Faravohitra.
Le patron de la Gendarmerie nationale demande pardon ! Il convient de noter qu’il s’agit là d’une belle leçon d’humilité. Peu importe les motifs sinon les motivations qui le poussent à se plier en quatre mais les faits publics sont là et nous évoquent un cas d’exemplarité vivante de la part d’un Officier Général de … quatre étoiles, s’il vous plait.
Le Général de Corps d’armée Serge Gellé, Secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie nationale, fait amende honorable sur la place publique pour les torts et les bévues commis par ses éléments dans l’exercice de leur mission. Il déclare assumer publiquement la responsabilité de leurs actes sur terrain qui parfois dépassent les limites du cadre légal et du sens humain. En effet, sans avoir plaidé coupable, il reconnait en son âme et conscience que certains éléments de ses hommes de troupe avaient fait montre d’excès de zèle voire d’abus de fonction écornant pire blâmant l’image de leur Corps.
Sécurisation des sites et diversification des offres touristiques. C’est en ce sens que Joël Randriamandranto, ministre du Tourisme s’est rendu en fin de semaine dernière dans les Régions de Vakinankaratra , Melaky et Menabe. Pour la première, le focus aura été fixé sur le bilan et les perspectives 2023 et échange sur divers projets prévus et offres touristiques élaborés par l’office régional du Tourisme et les opérateurs de Vakinankaratra ainsi que la revalorisation du tourisme communautaire qui est une des activités phares des Hautes terres.
Retrouvailles. Erick Manana est actuellement en tournée dans quelques grandes villes françaises. L’artiste y effectue des concerts dans le cadre de sa tournée intitulée « 2023 Tour ». Comme à l’accoutumée, il n’a pas oublié de visiter sa terre natale pour offrir un sésame pour le public malagasy. En effet, depuis le mois de mars, Erick Manana a publié la bonne nouvelle sur sa page Facebook personnelle. Il sera de passage dans la Capitale le samedi 10 et le dimanche 11 juin prochains pour offrir des concerts folkloriques. Jusqu’ici, l’artiste n’a pas encore donné plus d’informations concernant les endroits et heures du déroulement de ces deux rendez-vous.
Pour cette année 2023, la Région d’Atsinanana, avec la Municipalité et les partenaires, est résolue à embellir la ville de Toamasina, capitale économique et capitale régionale à la fois. Les défis à relever pour les 91 Communes réparties dans les sept Districts constitutifs de la Région sont immenses. « Mandroso miaraka ho an’ny taranaka » (Progresser ensemble pour les générations futures) est le slogan du jeune gouverneur Richard Rafidison et son équipe.
Vers mi-mars, l’ensemble de la Région est à 30 % du taux de couverture vaccinale anti-Covid (257 289 vaccinés). C’est la meilleure performance à Madagascar, selon l’évaluation du bureau pays de l’Organisation mondiale de la santé à Madagascar. « Si la pandémie revient ou non, nous sommes nombreux à être protégés par les vaccins », devait souligner le gouverneur au cours d’une cérémonie qui s’est tenue à Toamasina le 17 mars.
Les étudiants des universités publiques percevront leurs bourses d’études comptant pour les premiers mois de l’année universitaire 2022-2023 dans deux semaines. La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Elia Béatrice Assoumacou, et son pair du Développement numérique, de la Transformation digitale, de la Poste et des Télécommunications, Tahina Razafindramalo, ont annoncé la nouvelle hier après-midi.
La publication du calendrier de paiement se fera à partir du 17 avril. Ce sera alors après la pause pascale. En effet, les universités sont en vacances. Suivant la décision prise par des conseils scientifiques, la plupart des activités pédagogiques sur les campus marquent un arrêt momentané. Le calendrier sera affiché dès la reprise. Pour le paiement en vue, les bénéficiaires devraient percevoir cinq mois de bourses d’études plus les allocations d’équipement, selon le ministre en charge de la transformation numérique.
Nouveau rebondissement attendu dans les prochains jours. L’affaire relative à la fuite d’un enregistrement sonore, contenant des consignes à caractère confidentiel venant du Président Andry Rajoelina à l’attention du Secrétaire d’État en charge de la Gendarmerie, s’approche de son dénouement. D’après le Général Mamelison Mbina Nonos, directeur de la Police judiciaire au sein de la Gendarmerie nationale, « la fuite vient d’un groupe WhatsApp dans lequel les consignes sonores ont été partagées ».
Le grand moment pour les amateurs du livre. L’un des événements littéraires les plus attendus dans la Capitale, notamment des jeunes et des enfants, remet le couvert. En effet, la 17ème édition du « Tsenam-boky » revient avec un programme très complet. Organisé par l’Association des Editeurs de Madagascar (A.Edi.M), cet événement se tiendra du 17 au 21 avril prochain au jardin de l’ORTANA sis à Antaninarenina. En d’autres termes, il s’agira de cinq jours de bain littéraire durant lesquels des conférences, des expositions et d’autres animations auront lieu. Sans oublier la présence de plusieurs écrivains très célèbres qui viendront partager leurs expériences à l’endroit des lecteurs. Cette manifestation vise à créer un carrefour pour les éditeurs, les auteurs, les librairies et les lecteurs, mais également à rapprocher le livre du lecteur.
Comme à l’accoutumée, l’entrée à cette grande foire est gratuite. Pour ce faire, une multitude de livres seront présentés sur les étals des librairies qui participeront à l’événement (Librairie Mille feuilles, Md Paoly, Librairie CMPL, Mpariaka boky, Librairie Antso, FMBM, MSE,…). Il y aura entre autres des livres pour la jeunesse, romans, BD, des bouquins pour enfants, que ce soit en langue malagasy ou en français, tout cela à moindre coût. Cette année, avec son slogan « Ampitao amin’ny taranaka ny fahalalana. Vakio ny boky », le « Tsenam-boky » se veut aussi être un vecteur de motivation du public, surtout des jeunes à aimer la lecture. En tout, cette foire a comme objectifs de ramener le livre au cœur du quotidien des Malagasy et d’ouvrir une porte aux auteurs afin de se faire connaître. Bref, l’événement « Tsenam-boky » permettra à chaque visiteur de dénicher de nouvelles œuvres et de remplir sa bibliothèque. D’habitude, les étudiants se rendent en masse à cette foire du livre, à la recherche de nouveaux bouquins en tous genres afin d’élargir leur horizon littéraire.
Sitraka Rakotobe
En marge de la commémoration des « Evènements du 29 mars 1947 », date qui coïncide, à un jour près, au deuxième anniversaire de la mort de l’Amiral Didier Ignace Ratsiraka, le 28 mars 2021, Annick Ratsiraka, la fille aînée, à la tête d’une délégation AREMA, a déposé un gerbe au Mausolée et fit une déclaration politique devant la presse que « le pays a besoin d’une révolution ». Au stade critique où nous en sommes, la dirigeante du parti fondé par son ancien Chef d’Etat de père, l’Amiral rouge, émet sa conviction selon laquelle le pays a besoin d’une révolution sociale, politique et économique afin de pouvoir démarrer à nouveau.
Une déclaration qui n’est pas passée inaperçue à l’oreille des analystes sinon historiens de l’époque contemporaine de la Grande île. Evidemment, la secrétaire générale de l’AREMA fait allusion à la révolution socialiste du temps de règne de son père.
Que les choses soient claires ! La révolution tant déclamée, au lieu d’améliorer les conditions d’existence de la grande majorité des âmes, vivant dans ce beau pays, l’a littéralement détruit. La période sombre allant de 1975, le mois de juin, à 1990, le mois de mai, date de la chute du régime dit socialiste, « Fanjakan’ny madinika », à l’issue des mouvements de contestation populaire, fut le théâtre de la ruine dans tous ses états du pays.
Destruction morale. Le régime qui prônait le pouvoir des prolétaires (Fanjakan’ny madinika) sapait les fondements de la discipline et du sens du beau. L’anarchie régnait en maître absolu. Antananarivo, la belle Capitale, perdit son lustre d’antan et devint méconnaissable.
Ruine économique. La pauvreté prit ses quartiers et emportait les gens vers une implacable misère. Les productions agricoles vivrières (le riz etc.) chutèrent à tel point que les pénuries étranglèrent les Malagasy. C’était la triste époque des « Karine-pokontany » où tout le monde devait faire la queue pour avoir la ration quotidienne de riz. Notons qu’il fallait déposer les « karine » au bureau du Fokontany dès 2 heures du matin afin d’obtenir un numéro. Ce fut le calvaire au quotidien de la population. C’est l’enfer contre le « paradis socialiste » promis. Aucune des unités de production nationalisées n’ont pas pu survivre. Elles périclitaient les unes après les autres.
Les infrastructures routières, scolaires et sanitaires (hôpitaux, centre de soins de base, etc.) tombèrent en ruine. L’embargo financier décrété par les bailleurs traditionnels handicapait les entretiens routiers et autres.
Cerise sur le gâteau, l’insécurité envahit et plongeait la population dans une angoisse terrible. Le phénomène dahalo prenait de l’ampleur.
En somme, le paradis socialiste clamait à tout bout de champ n’est en réalité qu’un piètre mirage douloureux. Quand la fille aînée du défunt Président de la République démocratique de Madagasikara plaide la nécessité d’une « révolution » pour débarrasser le pays de ce cercle vicieux, on doute sérieusement de la pertinence de la solution. Vu les résultats de l’option tant clamée durant la Deuxième République, on s’en méfie légitimement de la démarche voulue par la dirigeante actuelle de l’AREMA.
Certes, le pays se trouve coincé, ces temps-ci, dans une impasse, il nous faut mettre en lice une solution efficace autre que le schéma de la Deuxième République.
Ndrianaivo