Publié dans Politique

Manifestations des 11 candidats - Marches provocatrices et non marches pacifiques

Publié le vendredi, 20 octobre 2023


En assimilant à des atteintes à la liberté d’expression les dispersions par les Forces de l’ordre des manifestations conduites par le collectif des 11 candidats dans les rues de la Capitale, ces dernières semaines, les membres de la Communauté internationale ne semblent pas vraiment être au parfum des réalités sur le terrain. Car il faut être aveugle et sourd pour ne pas s’apercevoir que, ces marches dites « pacifiques » ne sont que de vulgaires provocations à l’endroit des Forces de l’ordre ainsi que du camp d’en face.
Il faut savoir en effet que, quand bien même, dans la plupart des cas, lesdites manifestations soient illégales pour ne pas avoir été précédées de demandes d’autorisation, les têtes pensantes refusent systématiquement d’occuper les places qui leur ont été proposées  -  Antsonjombe, Magro Tanjombato,… pour citer que ceux-là  -  pour s’entêter à rallier des endroits névralgiques (dont la mythique place du 13 mai) qui, ils le savent très bien, leur seront inévitablement interdits. Ce faisant, les leaders du mouvement sont parfaitement conscients qu’ils s’exposent automatiquement à la réaction des Forces de l’ordre. C’est là justement leur but.
La Communauté internationale est-elle au courant de l’utilisation par l’ancien Président Ravalomanana de sa Mercedes blindée comme voiture-bélier pour forcer les barrages formés par les Forces de l’ordre  -  et par deux fois plutôt qu’une  -  ainsi que lors d’une échauffourée avec le camp d’en face? Des opérations « rentre-dedans » qui se sont soldées jusqu’ici par un blessé dans les rangs des gendarmes ainsi qu’un décès parmi les partisans orange. C’est ce qui a valu au chauffeur dudit véhicule d’être recherché par les autorités judiciaires pour enquête. Avant-hier, la présence des gendarmes autour du domicile de Marc Ravalomanana, pour les besoins de la cause, a tout de suite été montée en épingle par le propriétaire des lieux et présentée auprès de ses partisans comme étant une velléité d’arrestation de sa personne.
Toujours jeudi dernier, il a été convenu d’un commun accord avec les autorités que la manifestation du jour ne se tiendra pas sur la voie publique mais dans un endroit bien déterminé (Ambohimamory). Ne voilà-t-il pas que, au dernier moment, les meneurs n’ont pas tenu leur parole et ont mené leurs partisans occuper les rues du quartier d’Itaosy. Ce qui, bien évidemment, ne peut que susciter la réaction des Forces de l’ordre qui, de nouveau, ont dû disperser ce rassemblement tout aussi illégal que non convenu.
A l’image du loup dans une peau d’agneau, les marches « pacifiques » du collectif des 11 vrais-faux candidats ont en réalité des objectifs scabreux. Provoquer les Forces de l’ordre et provoquer des heurts afin de diaboliser le pouvoir en place et surtout, de créer des troubles de nature à torpiller le processus électoral en cours.  En fermant les yeux sur cet aspect de la situation et en ayant une vision à sens unique de cette situation, la Communauté internationale  est en train de favoriser l’escalade de la violence et donner la part belle à la provocation.
La Rédaction

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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