Le monde du travail n'a jamais été aussi préoccupant qu'aujourd'hui malgré les efforts et les sensibilisations effectués pour protéger les employés et les enfants. « La situation globale des droits humains se détériore chaque année. Actuellement, on dénombre dans le monde 160 millions d'enfants qui sont déjà dans le milieu du travail », selon l'Organisation des Nations unies (ONU).
Ainsi, les enfants sont parmi les premières victimes de cette détérioration des droits humains. Travaillant comme domestiques dans des foyers malagasy, nombre d'entre eux sont victimes de maltraitance en tout genre. Le viol, les coups et blessures, les tortures par brûlure ou par électrocution, un travail sans rémunération sont les cas les plus évoqués. Parfois, le décès du travailleur fait partie du lot.
Nazra Said Hassani aurait empoché 2,5 à 4 milliards de francs comoriens, soit entre 24 à 38 milliards d’ariary, en entrainant des dizaines de personnes, dont des politiciens et des opérateurs privés de l’île sœur, dans une pyramide de Ponzi.
L’étau se refermant sur elle suite à l’effondrement du système, la jeune femme âgée dans la vingtaine aurait quitté le territoire comorien sous une fausse identité en compagnie de son mari et de leur enfant. Après une escale à Addis-Abeba, son vol l’a amenée à Madagascar. Alors qu’elle se serait de nouveau apprêtée à prendre la poudre d’escampette, la fugitive est arrêtée dans la Grande-île, suite à une collaboration entre les Forces de sécurité des trois pays concernés. Selon les dernières informations, elle a été refoulée mercredi à Addis-Abeba, d’où elle a été rapatriée vers les Comores, où l’attendent de pied ferme de nombreuses personnes qui l’accusent d’escroquerie.
Des cas fréquents mais souvent négligés. Le harcèlement en milieu scolaire se manifeste non seulement à travers des violences physiques, mais également morales et psychologiques et ce, entre les élèves. Les raquettes de gouter, les moqueries à partir des imperfections physiques d’un élève, ses cheveux ou sa couleur de peau, les menaces et intimidations, etc., font partie des cas les plus habituels. Le harcèlement scolaire peut se manifester depuis la petite enfance. « Les enfants harceleurs ne sont pas conscients que ce qu’ils disent sont de la violence et peuvent blesser leurs camarades. Dans de nombreux cas, ils imitent sur ce qu’ils voient à la maison », avance Anjara Rasoanaivo, de l’association Imaso Ivoho. Ainsi, les parents y sont pour quelque chose et ont leur part de responsabilité.
Fêter la résurrection du Christ en toute sérénité. Comme chaque année, une centaine de policiers municipaux seront mobilisés à Antananarivo durant ce week-end pascal. L'objectif étant d'assurer une bonne organisation et la sécurité de la ville afin que les habitants puissent fêtes Pâques paisiblement. Dans le cadre de ce long week-end festif, les jardins publics d'Ambohijatovo et d'Anosy seront ouverts au public. En effet, l'année dernière, la Commune urbaine d'Antananarivo a décidé de fermer ces jardins à cause de la dégradation des infrastructures due à la foule. Mais cette fois-ci, de nouvelles dispositions seront prises. D'ailleurs, les visiteurs sont encouragés à suivre les consignes. Tous les sites touristiques populaires seront fortement surveillés. Et afin d'assurer la propreté des quartiers fortement fréquentés en cette période de fêtes, des toilettes mobiles et poubelles y seront installées.
L’ancien Chef d’Etat Rajaonarimampianina, invité sur le plateau d’une chaine de télévision privée, le week-end dernier, fit durant trois heures d’affilée un tour d’horizon des affaires nationales.
Suite aux questions sans équivoque ni détours du journaliste, Rajao passa en revue avec une certaine aisance qui frise l’arrogance la situation générale du pays. L’ancien ministre des Finances du Gouvernement de la transition et ancien Président de la République (2014 – 2019) s’est permis durant l’interview de s’asseoir sur le fauteuil d’un titulaire de chaire mention « donneur de leçon ».
Prioriser les atouts régionaux dans les dialogues public-privé, c’est en ce sens que l’Economic Development Board tient, présentement à Toamasina, la deuxième édition du Business forum régional après celui du Sud il y a trois années de cela. La Région a de nombreuses vocations aussi bien dans le domaine de l’agribusiness, du tourisme que des mines. Par ces quelques jours d’échange, les organisateurs vont chercher de nouvelles pistes de partenariat, identifier les solutions aux problématiques locales pouvant freiner les investissements, tout en canalisant les financements pour les Régions sur des projets de développement. L’évènement sera ainsi une opportunité extraordinaire pour les investisseurs directs étrangers ou le secteur privé malagasy, d’identifier les atouts que recèlent des Régions d’Alaotra-Mangoro, Atsinanana et Analanjirofo.
L’Etat débourse chaque année près de 35 milliards d’ariary pour les bourses d’allocation d’études. Quelque 115 000 étudiants régulièrement inscrits aux six universités publiques de Madagascar en bénéficient. Les inscrits en L1 à eux seuls ponctionnent 45 % de ces dépenses. La moitié va aux niveaux L2 jusqu’au M2. Les 5 % restants sont distribués aux doctorants.
Selon les statistiques, seuls 25 % des inscrits en L1 montent au niveau supérieur. Pour les 75 % calés, environ 10 % acceptent de redoubler ou sont autorisés à redoubler. Le reste, 90 %, disparaît après. Volontairement et involontairement. En déduction, les caisses de l’Etat sont annuellement délestées de quelque 10 milliards d’ariary pour financer le décrochage volontaire et involontaire à l’université.
Les affaires suivantes se déroulent dans deux localités, l’une distante d’au moins de plusieurs centaines de l’autre dont Manjakandriana dans l’est de la Capitale et Mananjary dans le Sud-est. Mais elles ont été les théâtres de faits similaires car se rapportant sur le faux monnayage. A commencer par les faits survenus le 4 avril dernier dans cette dernière ville où la Police a arrêté trois suspects âgés entre 26 et 46 ans.
Attention, mon ami ! En cette période qui précède l’échéance cruciale pour l’avenir du pays et des 25 millions d’âmes qui y vivent, tout peut arriver d’un moment à l’autre. Globalement, chaque camp, les tenants du pouvoir et les ténors de l’Opposition, a grandement intérêt à faire attention, à prendre garde de son geste et de ses actes car tout peut basculer en un clin d’œil. Il ne faudra jamais se faire une idée qu’on a déjà la victoire en poche. Le peuple, le vrai détenteur du pouvoir, observe. Loin d’être de simples spectateurs, les concitoyens enregistrent et prennent actes. Très attentifs à tout ce qui se passe, ils ne se laissent point berner. En tout cas, tout n’est pas gagné d’avance. Le chèque en blanc n’existe plus ! Le temps des « béni oui oui », du scrutin folklore est révolu. A bon entendeur, salut ! Attention !
L’histoire contemporaine du pays, du retour à l’indépendance à nos jours, fait état d’une évolution mouvementée du processus démocratique à Madagasikara. Durant la période néo-coloniale de 1958 à 1972, les scrutins à tous les niveaux ne furent que des mascarades. Le Président de la République feu Philibert Tsiranana obtint à chaque scrutin un score-fleuve avoisinant les 99% et même 100% dans certains bureaux de vote. Les évènements de 1972 cassèrent le rythme. Parenthèse de 72 à 75. Seulement, à partir de 1975, avènement du régime socialiste de Didier Ratsiraka, le phénomène revint. L’Amiral fut élu à chaque coup par un score folklore de 80 à 90%.
La seconde crise cyclique de 1990 marqua la rupture du phénomène d’élection-bidon. Les élections de feu Professeur Zafy en 1993, de feu Ratsiraka en 1995 se déroulèrent selon les normes respectant relativement les minima de la démocratie. Au final, en 2018, les électeurs ont pu afficher clairement leur choix. Le Président Rajaonarimampianina candidat à sa propre succession devait essuyer un revers cinglant. Battu à plate couture, sur un score sans appel de 8,67%, par le candidat de l’IRD, Rajoelina Andry Nirina, le champion des « Bleu » dut sortir par la petite porte.
Du jamais vu dans les annales des élections à Madagasikara ! Une grande surprise ayant force d’avertissement pour les acteurs politiques de la Grande île. Mais aussi et surtout un signal fort inaugurant une nouvelle ère de démocratie dans un pays où l’on a l’habitude sinon la manie de gagner des scrutins par des scores de la honte ou renverser le titulaire en place par des manières peu catholiques. Pour la première fois en 2019, l’alternance au pouvoir se tenait dans la règle de l’art … démocratique. Un acquis considérable salué et félicité par la Communauté internationale témoignant de la maturité politique des malagasy.
L’élection qui devait se tenir en novembre illustrera certainement la nouvelle image de la démocratie à Madagasikara. Le peuple, du moins la majorité silencieuse, saura indubitablement user de son droit le plus absolu à choisir celui ou celle qu’il juge compétent, apte et crédible à diriger le pays.
Gare à celui ou celle qui s’aventurera ou qui osera méprendre de cet ultime pouvoir du peuple. Attention à vos paroles, gestes et actes. Les concitoyens, le commun des mortels observent, écoutent et prennent acte. Attention !