Le troisième trimestre de cette année promet d'être joyeux en saisissant de nouvelles offres d'appareils issus du monde de la haute technologie. A Madagascar, ce sont les magasins Baolai sis à Analakely, Soarano et Bazar-Be Toamasina qui se démarquent du lot. A cet effet, de nouveaux produits y sont proposés, notamment des machines à laver (double barres) de marque Hisense ainsi que des téléviseurs Led de marque Jeyoo, disponibles à partir de 17 jusqu’à 24 pouces. On y trouve aussi des réfrigérateurs (froid actif même 135 heures après délestage), panneaux solaires mono et polycristallins, tables de mixage, machines à café à capsule, fours à gaz et électriques, subwoofer, Smartphones, climatiseurs de toutes sortes, synthétiseurs,…
Compromis. C’est de cette manière que les responsables au sein de Rio Tinto QMM définissent le contexte des relations entre la société et quelques membres de la communauté locale à Taolagnaro, portant sur le sujet de la renégociation des compensations que la société minière s’est engagée à reverser à certains villageois. D’après ces responsables, « QMM a été informée d’un rassemblement non autorisé organisé par quelques membres des communautés. Pourtant, QMM a toujours prôné le dialogue et regrette les velléités individuelles visant à compromettre un processus mené de manière collective et transparente ».
L’organisation de la 71ème édition de Miss monde se fait attendre depuis des mois. Après une longue attente, les organisateurs à enfin dévoilé la date précise et le pays qui abritera ce concours de beauté. Selon un communiqué émis par le comité d’organisation, la 71ème édition de « Miss World » se tiendra aux Emirats arabes unis le 23 mai prochain. Ainsi, notre belle Antsaly Ny Aina Rajoelina et ses consœurs vont pouvoir ressortir leurs écharpes dans quelques semaines. Impatiente à l’idée de porter haut le nom de Madagascar sur la scène internationale, notre représentante garde la tête haute et espère une place pour la grande finale.
Le Président Andry Rajoelina s'est rendu, hier, dans le Vatovavy pour rencontrer la population sinistrée du cyclone Freddy. A Mananjary, en particulier, le système a fait deux morts. « Même si certains rient du fait que le Président soit devenu un serveur, je leur réponds que oui, le Président est le serviteur du peuple », indique le Chef de l'Etat, la main sur les épaules des habitants éprouvés. Ce fut au cours d'une visite au Centre catholique et biblique Bethléem reprenant un verset biblique, l'une des nombreuses étapes de la visite du Président dans cette partie de l'île.
Le corps sans vie d’un garçon de 8 ans a été retrouvé dans un cours d’eau à Ankeniheny, Tanjombato, l’autre samedi. Deux jours à peine après la découverte macabre du gosse, l’enquête s’est développée rapidement. Elle s’est soldée par l’arrestation du principal suspect dans l’affaire, mais aussi d’autres encore. Hier, l’affaire a connu un rebondissement. Car sitôt l’enterrement de la victime terminé, et après l’enquête préliminaire de 48h au niveau de la brigade criminelle, les 5 personnes incriminées ont été déférées au Parquet d’Anosy. Dans le milieu de l’après-midi, les auditions par le procureur s’achevèrent, et le Parquet a fait placer le principal suspect sous mandat de dépôt à Tsiafahy tandis que les 4 femmes trempées dans la même affaire, l’étaient à la prison d’Antanimora. Parallèlement à cela, deux autres suspects, formés d’un couple, sont encore en cavale, et encore activement recherchés.
Vendredi 24 février
Mahery
Cet artiste s’avère un sacré performeur quand il chante avec son groupe. Mais Mahery est aussi particulièrement bluffant et touchant lorsqu'il joue sur scène. D’ailleurs, il a l’habitude d’interpréter les chansons des grandes stars nationales comme Jeneraly, Dedesse ou encore Henri Ratsimbazafy avec du talent. Si vous n’avez jamais vu ce chanteur en œuvre, notez dans votre agenda le cabaret intitulé « Majika Mahery » qu'il donnera au Piment Café, Behoririka, ce soir à partir de 20h 30. De la bonne musique aux rythmes des variétés malagasy et des prouesses vocales sont à prévoir. Pour couronner le tout, Mahery sera accompagné par des musiciens de renom tels que Fy Rajaofetra, Titan et Hasina Andoniaina.
Onja
Les intéressés sont avisés. La bombe Onja est de retour sur le devant de la scène après un long moment d’absence. La chanteuse donnera un spectacle ce soir au Cercle Mess Soanierana, dans la cadre de présentation de vœux du Nouvel an de l’association FIMPITEA. Elle s’est fait rare ces derniers temps, mais Onja est toujours disponible à donner le maximum de plaisir à ses fidèles fans. Ce sera son premier concert dans la Capitale depuis le début de cette année, ce qui est synonyme d’un come-back fracassant avec de nouvelles compositions plus explosives et survoltées que jamais. Le show débutera à 20h.
Silo & Fanja Andriamanantena
L’une des soirées en ce vendredi joli à ne pas manquer sous aucun prétexte. Il s’agit d’une affiche exceptionnelle avec Silo - un musicien instrumentiste de renom - et Fanja Andriamanantena, une grande de voix de la musique jazz à Madagascar. Ce soir, ces deux artistes partageront la scène du Plaza Ampefiloha pour interpréter les morceaux qui ont fait la gloire de Silo et de Fanja. Le line-up s’annonce déjà éclectique. Le public devra s’attendre à du bon son et des improvisations à n’en plus en finir. Cet événement musical promet d’être nostalgique. En tout cas, une chose est sûre : avec cette affiche, ceux qui viennent de passer une semaine chargée, prendront le temps pour s’amuser et se déstresser. Rendez-vous à 19h 30 au Plaza, Ampefiloha.
Samedi 25 février
Kiaka
Finir le week-end avec de la musique métal où les riffs de guitares « trash » se retentiront. Pour cela, les responsables au sein du Zaimaika Food Court, Les Cygnes à Analakely ont décidé d’animer les lieux avec du hard rock en faisant appel au groupe Kiaka. Ainsi, Nini et sa bande seront dans le centre-ville, plus précisément à Analakely pour satisfaire leurs fans, ce samedi soir à partir de 20h. A cette occasion, Nini et son équipe vont aligner leurs titres les plus connus. De « Rovako » à « Atolotro anao », en passant par « Rock’n roll namako » ou encore « Nofy », la jeunesse des années 90 va avoir droit à une soirée des plus enflammées.
Quartet LV2
Un voyage musical où le pop rencontre le jazz et la « world music ». Comme à l’accoutumée, la salle du Fara West sise à Faravohitra a réservé pour le public une soirée de mélange musicale pour agrémenter le week-end. Demain soir, les lieux accueilleront le groupe Quartet LV2, composé de Manou Radonason (Basse), Fifaliana Rakotomandimby (Violon), Tonny (Percussions) et Fetrakely (Guitare) pour chauffer l’ambiance. Cette formation, composée de deux hommes et de deux femmes, fera plonger le public dans l’univers de ses répertoires favoris. Au public tananarivien de découvrir et de juger sa performance lors de cette soirée inédite qui risque d’être chaleureuse.
Dimanche 26 février
Samoëla
Le grand monsieur du « Vazo miteny », Samoëla, va se produire dans l’antre du Karibotel, Domaine Manerinerina sis à Ambohibao, ce dimanche à partir de 15h. Habitués à se produire ensemble et toujours capables d'offrir et de partager de belles prestations, lui et ses musiciens parviennent à divertir au maximum l'assistance à travers des magnifiques mélodies. Ce concert est aussi l’occasion pour les fans d’entendre Samoëla chanter en « live » le nouveau titre « Marenina aloha » qui cartonne déjà dans les stations radiophoniques de la Capitale. Durant ce spectacle, le chanteur et son équipe effectueront également une vente de clés USB audio, CD audio et des T-shirts. Samoëla figure déjà parmi les artistes les plus habitués à se produire sur les lieux. A chaque prestation, il se permet toujours de se qualifier en un chef d'orchestre inégalé, capable de transporter le public dans un délicieux voyage musical dont il possède le grand secret. Avec Samoëla et son équipe à l’animation, on ne peut s’attendre qu’à un moment de gaieté.
Si.R
Non au charlatanisme ! La Conférence des Ordres de santé de Madagascar reste ferme à ce sujet. D’ailleurs, « la lutte contre le charlatanisme, l’exercice illégal et la publicité, des pratiques illégales, inacceptables qui nuisent à la santé publique », fait partie des sujets discutés lors de la journée de réflexion sur l’amélioration des soins de santé, le 9 février dernier à Ambatobe. Ce sujet pourrait être lié à la tenue d’une formation intensive en médecine traditionnelle dispensée par l’association FITRAMA. « Après 3 mois de formation qui a débuté cette semaine, les jeunes participants âgés de 18 à 25 ans vont maîtriser la médecine traditionnelle et œuvrer dans leurs localités respectives, en répondant aux fortes demandes d’ouverture des cliniques de cette association », communique le président de ladite association. Une information qui défraie la chronique, non seulement sur les réseaux sociaux mais également auprès des professionnels de santé. Mécontents, ces derniers haussent le ton et ne cessent d’interpeller les autorités compétentes à prendre des mesures face à ce cas de charlatanisme. Outre les agents de santé, des proches et anciens patients de ladite association se plaignent des traitements erronés qu’ils y ont suivi, au point d’intégrer dans les hôpitaux suite à des complications de leurs maladies. Pourtant, ils ont dépensé une fortune pour s’acquérir des « soins naturels », mais en vain.
Le ministère de la Santé interpellé
« Comment les autorités peuvent-elles rester les bras croisés face à une telle aberration et charlatanisme ? Aucun tradipraticien ne fait appel à des personnes étrangères et leur livrer des compétences théoriques. Même un pratiquant de la médecine traditionnelle étudie pendant des années avant de partager leurs acquis. Cela ne se fait pas en 3 mois », s’insurge A.R., parmi les professionnels de santé qui s’est exprimé à ce sujet. Pour sa part, le président de l’Ordre national des médecins (ONM) attend les explications émanant du ministère de la Santé publique. « Nous avons déjà interpellé le ministère de tutelle concernant ce sujet compliqué. Le ministère étant la première entité apte à fournir des informations y afférentes, entre autres sur l’autorisation de la formation, les formateurs, etc. Nous nous exprimerons après cela », avance le Dr Eric Andrianasolo, à la tête de l’ONM. « Nous ne mettons pas en doute la médecine traditionnelle, mais il y a des lois qui la régissent et qui devraient être respectées. Tout comme la vie, la médecine est sacrée », ajoute ce responsable. Le président de l’ONM de rappeler que « la médecine traditionnelle constitue une spécialité auprès de l’Institut national de santé publique et communautaire (INSPC) sis à Mahamasina. Seuls les médecins titulaires d’un Doctorat peuvent avoir accès à cette spécialité ».
« Aucun médicament n’est anodin… »
« Les 3 mois de formation au sein de l’association FITRAMA sont destinés à inculquer aux jeunes la base de la médecine traditionnelle, notamment le massage, les plantes médicinales ou encore les aliments. Les élèves formés ne seront pas des « docteurs » qui pratiquent la médecine moderne. Ils ne vont pas utiliser des médicaments, des équipements médicaux et ne feront pas des interventions chirurgicales. Les tradipraticiens ne seront jamais des médecins (…) ». Jean Nirina Rafanomezantsoa, président de ladite association, l’a précisé pour répondre aux critiques et à la polémique sur ce sujet. Toutefois, le président de l’ONM rappelle qu’« aucun médicament n’est anodin, que ce soit naturel ou de synthèse. Même le Paracétamol pourrait engendrer des effets secondaires pour ceux qui en présentent des allergies. Comment pourrait-on traiter une personne sans connaître sa maladie ? Une toux peut être causée par une tuberculose, une insuffisance cardiaque ou d’autres maladies. Seuls les diagnostics et analyses peuvent le déterminer ».
Pour sa part, l’Ordre national des pharmaciens reconnait le fait que le nombre de tradipraticiens a augmenté à cause de l’absence des centres de santé dans les zones lointaines, la peur de consulter les médecins ainsi que la pauvreté. Certaines associations en tirent profit, au point de violer les lois en vigueur en faisant des publicités. D’autres sont confrontés à des problèmes liés à un conflit d’intérêts. Comme les Ordres de santé, regroupant 7 entités, ou encore les professionnels et même les simples citoyens, il réitère l’appel à la prise de responsabilité des autorités et l’application des lois en vigueur face à l’usurpation de fonction et l’exploitation de la vulnérabilité des concitoyens. Affaire à suivre !
La Rédaction
Au bilan. Jerry Hatrefindrazana, ancien ministre des Travaux publics a donné quelques détails concernant la gestion des enveloppes dédiées à l’entretien et la réhabilitation des infrastructures routières à l’occasion de la passation de service effectuée avec le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina qui vient tout juste d’être nommé à la tête de ce ministère. Selon l’ancien ministre, un budget d’un milliard et demi de dollars est à présent dédié aux grands projets d’infrastructure routière. Tandis que d’un autre côté, le fonds routier qui dispose aujourd’hui d’un budget de près de 600 milliards d’ariary a, à peine, été entamé jusqu’à présent. En effet, seuls les travaux de la réhabilitation de la RN7 ont été réalisés via le fonds disponible au niveau du fonds routier, selon Jerry Hatrefindrazana. Pour rappel, la question du fonds routier a fait quelques vagues l’année dernière. En effet, des entreprises et prestataires de travaux financés par le fonds routier ont été impayés. A l’époque, ces opérateurs économiques ont monté le ton à cause des arriérés de paiement. Ces derniers ont affirmé que leurs travaux ont été achevés depuis plusieurs mois voire plusieurs années, et soutiennent que la réception provisoire et définitive a été faite pour la majorité des travaux en question. Cependant, l’Etat a procédé au paiement des entreprises dont les travaux sont conformes aux normes. Il faut savoir que le non- paiement de ces entreprises n’est pas dû à un problème de trésorerie. Les autorités ont déjà affirmé à de nombreuses reprises que les fonds sont disponibles.
Assainissement
Dans un souci d’assainissement de la gestion des fonds publics, des audits des travaux effectués devaient cependant être réalisés avant tout paiement. Les dirigeants avaient en effet dénoncé des travaux non réalisés selon les règles de l’art voire des travaux fictifs dans certains cas. Les missions d’audit sur terrain par le comité de vérification et de réception des travaux financés par le FR ont été effectuées durant le deuxième trimestre de l’année dernière. Après vérification de l’agence comptable du fonds routier, les rapports d’audit reçus au FR ont été transmis au Trésor pour paiement des travaux payables. Plusieurs travaux effectués par des entreprises contractantes ont été déclarés conformes et ces dernières ont ainsi été payées. C’est ce que rapporte d’ailleurs une situation du paiement rendue publique par le FR. Par contre, plusieurs autres, considérés comme non achevés et non conformes ne sont pas payés. D’un autre côté, le milliard et demi de dollars d’enveloppe octroyée par les partenaires techniques et financiers sera destiné entre autres à la réhabilitation d’une partie de la RN13 entre Taolagnaro et Ambovombe ainsi que d’autres travaux de réhabilitation, notamment la RN6 dans la partie Nord et la RN31 entre Mangoaka et Bealanana ou encore sur la RN12A, long de 240 km reliant Taolagnaro à Vangaindrano.
Hary Rakoto
Les bovidés dans la Région de Diana sont actuellement frappés par un virus qui a déjà causé la mort de plusieurs bêtes. Après des enquêtes préliminaires, il s’agit probablement de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Malgré son nom, celle-ci ne se transmet pas à l’homme bien que certains affirment le contraire. Cette maladie est causée par un virus transmissible aux bovidés par l’intermédiaire des moustiques, des mouches, des taons et autres tiques. La transmission naturelle par contact en l’absence des vecteurs est inefficace.
En plus de la DNC, la dermatophilose d’origine bactérienne, figure aussi dans la liste des suspects. Les résultats des analyses des échantillons prélevés sur place sont en attente pour confirmation.
De leur côté, les autorités sont descendues sur place pour avoir plus de détails. Ainsi, il a été évoqué par le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MINAE) qu’actuellement, 17 bœufs ont succombé parmi les 457 infectés par le virus dans la Région de Diana. 211 espèces bovines élevées dans les Districts d’Antsiranana II, Ambanja, Nosy Be et Ambilobe sont actuellement touchées par ce virus.
Le directeur général du MINAE a réitéré que « ce type de maladie est très difficilement transmissible à l’être humain. Il ne touche que les animaux, plus particulièrement les bœufs ou les chevaux ». Il a ajouté que pour endiguer la propagation de cette maladie sur d’autres Régions limitrophes, il faut en premier lieu s’occuper des bêtes malades en leur offrant un traitement d’appoint. Après, on doit éliminer les insectes hématophages, c’est-à-dire qui se nourrissent de sang, vecteurs de la maladie, en assainissant les lieux de parcage des bœufs.
En plus des vermifuges, des médicaments comme le Biovit ont été acheminés sur place pour renforcer le système immunitaire des animaux contaminés. Une vaccination du reste du troupeau encore sain sera aussi effectuée. Il faut isoler les bêtes malades et interdire tout mouvement des exploitations touchées. En dernier rempart, l’abattage des ceux qui sont infectés pourrait être envisagé afin de sauver le reste du cheptel.
La DNC est une maladie des bovins caractérisée par de la fièvre, des nodules sur la peau, les muqueuses et les organes internes, une émaciation, des ganglions lymphatiques hypertrophiés, un œdème de la peau. Effectivement, elle entraîne parfois la mort.
Le mode le plus probable de propagation de cette infection dans une nouvelle Région est l’intégration des bovins infectés dans un autre troupeau. Les insectes piqueurs qui se sont nourris du sang de bovins infectés peuvent également propager la maladie en parcourant des distances importantes et atteindre les Régions voisines. La maladie est souvent détectée près des bassins fluviaux et dans d'autres zones où ces insectes se rassemblent.
Il est à noter que la DNC et la dermatophilose sont présentes à Madagascar depuis des années et quasiment toutes les Régions en sont touchées. Auparavant, les principaux foyers de ces maladies virales ont été situés au niveau des hautes terres centrales. Mais actuellement, celles-ci tendent à gagner de l’ampleur dans les Régions du nord de l’île.
Nikki Razaf