Tels les mannequins déambulant sur les plateaux, les cyclones en évolution captent tous les regards. Ils suscitent fantasmes et excitations. Freddy est un nom qui a capté l’attention des prévisionnistes, météorologues et climatologues de par le monde.
Le système a frappé de plein fouet la partie sud de Madagascar, cette semaine en continuant sa trajectoire vers les côtes de Mozambique. Il pourrait même balader au Zimbabwe, au Botswana et au Malawi. La fin de son parcours est prévue dans ces pays de l’Afrique australe.
Le cyclone tropical intense fascine à bien des égards. Classé très intense à un moment donné de sa traversée de l’océan Indien, il a soulevé des questions auxquelles les experts mondiaux n’ont pas de réponses tout prêtes pour l’heure. De par sa longévité, Freddy sort de l’ordinaire.
D’habitude, la durée de vie d’un cyclone est relativement courte, seulement quelques jours au maximum. Le cas présent a été sous surveillance en Australie depuis le début du mois. Mais là, il continue encore de faire parler de lui plus de trois semaines après sa naissance. Il s’agit de phénomène météorologique extrême de rare occurrence aux yeux des scientifiques.
Sa puissance a fait de lui l’un des plus redoutés. Son intensité maximale enregistrée a été celle d’un cyclone de catégorie 4, avec des vents aux alentours de 220 km/h. Son intensité s’est même approchée de celle de la catégorie 5, le maximum.
Pics multiples
A ce titre, Freddy aurait bien pu rejoindre la liste de très fortes tempêtes où figurent les noms des ouragans – le mot « ouragan » est l’équivalent du terme « cyclone » pour l’Atlantique – Katrina et Sandy. Tous les deux ont durement affecté le sol américain respectivement en 2005 et en 2012.
Freddy est un phénomène unique et inédit, un monstre comme l’océan Indien n’en a jamais connu auparavant, souligne France 24. Au cours de son déplacement depuis la zone australienne, il a accumulé une énergie phénoménale. Il a connu quatre pics d’intensité tout au long de son périple en plein océan Indien.
« D’ordinaire, les cyclones, ouragans et typhons connaissent un pic ou deux au maximum puis perdent en intensité avant de disparaître », rapporte la même source en référence à l’avis d’un fin connaisseur qu’elle a consulté. Ces pics multiples sur une longue période forcent l’imagination.
En outre, les cyclones qui naissent en Australie prennent rarement la direction de l’ouest pour atteindre Madagascar dans le bassin sud-ouest de l’océan Indien et l’Afrique australe. Freddy a suivi une trajectoire inédite. En même temps, le niveau de la Méditerranée a baissé de 20 à 30 cm au moment où Freddy a investi la zone de l’océan Indien.
Les scientifiques avertis s’interrogent s’ils ont en face d’eux une série de phénomènes de genre nouveau due peut-être au réchauffement planétaire. En effet, ce que les scientifiques nomment « dipôle de l’océan Indien » ou DOI a des incidences sur le comportement des cyclones y évoluant. Le DOI ou l’oscillation irrégulière des températures de surface de la mer dans cette zone pourrait fournir des explications préliminaires au comportement de Freddy.
Conditions nécessaires
Les cyclones tirent l’essentiel de leur énergie de l’évaporation de l’eau de mer sur une zone de basses pressions. Ils ne peuvent ainsi prendre naissance qu’au-dessus des zones océaniques. Au départ, un cyclone a besoin d’eau chaude. La température de la mer doit atteindre 26°C jusqu’au 60 cm de profondeur.
Par la suite, avec la chaleur du soleil, une forte vapeur d’eau s’élève dans l’atmosphère. Il se dégage alors de l’air chaud et humide. La rotation de la planète entraîne une force de déviation circulaire sur tous les corps dont l’air. Cette déviation est appelée « Force de Coriolis ».
Sous son effet, les flux d’air chaud et humide s’élevant dans l’atmosphère commencent à tourbillonner. Les vents s’intensifient et de grosses vagues apparaissent. Il n’y a plus de vapeurs d’eau dans l’atmosphère. Elles forment des nuages porteurs d’averse appelés cumulus ou cumulonimbus. Un cyclone nait ainsi et on lui attribue un prénom suivant une liste de prénoms préétablie chaque année suivant l’ordre alphabétique.
Dans le monde, sept bassins sont susceptibles de réunir les conditions nécessaires à la formation des cyclones. Du coup, le monde est inégalement menacé par le risque cyclonique. Environ 70 % des ouragans se déclarent dans l’hémisphère Nord et 30 % dans l’hémisphère Sud. Le globe terrestre enregistre chaque année près de 90 phénomènes.
Les cyclones à durée de vie longue comme Freddy présentent l’avantage d’être vus venir à l’image des top- modèles en défilé de mode. Ils donnent donc la chance aux spectateurs de se préparer à la conduite à tenir.
Recueillis par M.R.
Le pays, s’il compte se remettre sur le tapis, fait face en simultané à trois enjeux incontournables : vaincre la misère, gagner le combat contre l’insécurité et réussir la lutte contre la corruption. En fait, la misère, l’insécurité et la corruption sont les trois maux qui minent à la base et qui plombent l’envol pour la relance notamment économique du pays.
La pandémie de la Covid- 19, ayant fait des ravages considérables durant les années 2020, 2021 et 2022, a mis à genou la Grande île. L’économie, la principale victime, peine à se relever jusqu’à ce jour. D’ailleurs, Madagasikara n’était pas le seul à subir les effets pervers de la propagation de cette terrible maladie.
Comme toujours, le mal ne vient jamais seul, la guerre en Ukraine frappe de plein fouet, avec des conséquences néfastes, tous les pays se trouvant dans le sillage des circuits de près ou de loin avec l’Ukraine et la Russie. Madagasikara encaisse, à l‘instar d’autres pays en difficulté, de lourds tributs. Entre autres, l’inflation due aux fluctuations des prix du brut sur le marché international étouffe dont les répercussions qui se font sentir très mal dans les pays en mauvaise posture comme le nôtre. Le virage à droite de Madagasikara, relatif à la position officielle malagasy adoptée à propos de ce conflit de l’autre temps,va dans le sens d’un regain d’espoir pour le règlement global du conflit. En effet, la Grande île rejoint la communauté internationale, jalouse de la paix mondiale et du respect sans conditions de l’inviolabilité des territoires nationaux en condamnant l’agression russe. Le pays qui subit frontalement les impacts collatéraux négatifs n’a d’autre choix que choisir la paix et a voté le retrait immédiat des troupes russes. Une nouvelle orientation qui, au fait, ne trahit point la neutralité, le positionnement traditionnel de Madagasikara. Au contraire, elle relance la dynamique du règlement global par la force du dialogue et du respect des autres. Des axes prioritaires conformémentau principe général de l’ONU.
Par voie de conséquence, le combat pour vaincre la misère s’impose en première ligne de l’enjeu que tout responsable doit parvenir à bout. Evidemment, il s’agit des actions s’inscrivant dans la durée. Mais il faudra le commencer. La lutte contre l’insuffisance alimentaire constitue l’axe principal et prioritaire.
La bataille contre l’insécurité,en milieu rural tant qu’urbain,ne tolère pas la moindre incartade. La population, éreintée par la pauvreté, n’a plus la force de supporter les violences souvent meurtrières des bandits. Le renforcement du combat contre l’insécurité fait partie de l’objet du dernier remaniement. C’est un enjeu auquel le Président Rajoelina n’entend jamais faire de la rigolade.
La guerre contre la corruption est un enjeu que le régime Orange mène à tous les fronts. Il s’agit de l’une des batailles les plus compliquées sinon les plus difficiles dans la mesure où on a affaire à un ennemi dont la force de frappe atteint tous les secteurs d’activité mais elle jouit aussid’une pratique enracinée dans les mœurs. En dépit de l’existence des services spécialisés chargés de l’éradiquer, la corruption, dans tous ses états, la mère de tous les vices, sembleêtre imprenable voire invincible. Mais c’est un enjeu qu’il faut gagner à tout prix. Elle sape à la base l’économie nationale.
Un triple enjeu incontournable !
Ndrianaivo
Soa Rova est mère de deux garçons. Elle est à la fois artiste, entrepreneure et directeur financier de Bet 261. Elle nous raconte son parcours professionnel et artistique, mais aussi ses témoignages en tant que fervente disciple de Jésus-Christ.
Rova Noëlasoa, de son vrai nom, connue sous le nom de Maman Soa Rova, a commencé son parcours professionnel en tant que femme de ménage, il y a 22 ans de cela. Après avoir subi plusieurs épreuves et gravi plusieurs échelons, elle est actuellement une femme indépendante à plusieurs responsabilités. Elle est directeur financier de Bet 261, présidente de l'association Bet 261, et marraine de plusieurs associations, telles que « Ampela mionjo », « Ampela miavotsa Toliara », association des journalistes de Boeny…, mais elle est aussi une artiste. Par ailleurs, elle se dit toujours prête à aider les autres et à réaliser d'autres missions tant que sa force est toujours là.
Pour bien accomplir ses tâches, Soa Rova compte sur son calendrier. « Je suis habituée à une vie organisée. Tous les jours, je fais une liste des missions qui m’attendent pour s'assurer de ne rien oublier. Dans la journée, je me concentre sur mes responsabilités. Je ne prends aucun appel, sauf si c'est urgent. Je ne suis libre que vers 20 heures. C'est à partir de cette heure que je reçois des appels, discute avec mes autres collaborateurs, amis ou familles ».
Malgré un emploi du temps bien chargé, Soa Rova ne lâche pas le sport. « Cela soulage mon stress. Peu importe à quel point je suis occupée ou fatiguée, je m'efforce de faire du sport tous les jours. Même s'il est déjà 22 heures, je fais encore des exercices physiques. Mon corps est déjà habitué à cela. Ma devise est : ce que tu peux réaliser aujourd'hui, n'attends pas le lendemain pour le faire puisque c'est dur de récupérer le temps perdu, surtout pour nous qui sommes des mères de famille. Il faut faire le maximum et profiter du temps qu'on nous a donné ». En tenant à la fois le rôle de mère et père de famille, elle fait le maximum pour accomplir tous ses devoirs envers la Nation, ses compatriotes et ses enfants. « Mes enfants me donnent aussi de la force pour que je n'abandonne jamais », avoue-t-elle.
Par ailleurs, elle est marraine de plusieurs associations qui œuvrent dans la promotion des droits de la femme, en particulier « Ampela mionjo ». Cette dernière a pour objectif d'aider les femmes qui ont la volonté d'améliorer leurs conditions de vie et de réussir dans la vie professionnelle.
« Faire de la musique me fait plaisir ! »
Rova Noëlasoa est aussi un artiste. Connu sous son nom de scène Soa Rova, elle a accouché son premier titre en 2015. Intitulée « Baban zanfan », il s’agit d’une chanson conçue pour encourager les mères qui ont été abandonnées par leur mari. Puis, quelques années après, elle a sorti « Laka-nitàna » et « Ranon’ampango may ». D'après elle, faire de la musique lui donne tant de plaisir. « C'est aussi à travers les chansons que je transmets mes messages », a-elle déclaré. Dans la chanson « laka-nitàna », elle raconte la vie d'une personne qui a fait beaucoup d’efforts pour assurer l’avenir et la réussite d’une autre. Mais hélas, cette dernière lui a tourné son dos après qu’elle a obtenu ce qu’elle voulait.
La première fois que Soa Rova était apparu sur scène, c'était pour faire plaisir à sa fille, Taa Tense. « Elle a tellement aimé mon clip et m'a encouragé à le publier. Alors je lui ai dit : si cela te fait plaisir, je le ferais », sourit-elle. Et depuis, elle a continué d'écrire et de produire des chansons. Côté spectacle, son apparition sur scène se fait rarement, juste en fonction de la demande des fans. « Même si mon emploi du temps est trop chargé, j'essaie toujours de réaliser une tournée pour faire plaisir à mes fans. La musique, c'est d'ailleurs un amour à double sens ».
Une fervente disciple de Jésus-Christ
Après la disparition de Taa-Tense, Soa Rova s'est tournée vers la musique évangélique. Elle considère Jésus-Christ comme son sauveur. « Moi et ma fille avons été très proche, et cette nouvelle a bouleversé ma vie. Jésus m'a libéré de mes tristesses et a pu soigner mes plaies. J'ai sorti ma première chanson intitulée "Teo foana ianao" pour rendre hommage à ma fille ». Comme elle l'a raconté, elles sont liées par une amitié profonde que Taa Tense l'a toujours appelée maman depuis sa tendre enfance.
Puis, elle a sorti « Tsy raha ho entina mody » et « Mahaiza misaotra » dernièrement . « Ce titre relate le fait que nous vivons chaque jour quelque chose de bien mais aussi de mal. Néanmoins, nous devons toujours remercier Jéhovah car c’est la vie ».
« Auparavant, j'adorais l'ambiance et je ne rate jamais un spectacle. Mais actuellement, je consacre la plupart de mon temps à louer le Seigneur. Je rends gloire à Dieu, et cela à ma façon. Même si je chante des louanges, je danse toujours puisque je suis née comme ça. Je vis toujours sur terre et doit m'adapter à ses rythmes », répond-elle à propos des critiques sur sa manière de glorifier Dieu.
« Nous sommes censés être heureux. Je n'ai pas honte de ma morphologie puisque c'est Dieu qui m'a créé. Même si beaucoup me critique, cela ne m'affecte pas. C'est avec une bonne ambiance que je trouve la paix intérieure. L'essentiel, c'est que tu n'es pas nu et que ton cœur est pur. Je suis fière de l'être, même si beaucoup me dit que je suis devenu folle de la spiritualité. J'ai trouvé le bon chemin ! », a-elle avoué.
La simplicité
En ce qui concerne la mode, maman Soa Rova est une femme moderne. Elle aime la mode mais avec une simplicité. « Je ne suis pas adepte des tendances vestimentaires qui sortent en ce moment et qui, en un clin d'œil, disparaîsent à jamais. Je préfère tout ce qui dure plus longtemps. Par exemple, j'ai des vêtements que j'ai achetés, il y a 20 ans, mais que je porte encore aujourd'hui. J'aime la tenue simple et que je puisse porter tous les jours ». Pour elle, la mode est une tenue qui met en valeur la morphologie d'une femme, la rendant spéciale et rayonnante, mais non pas vulgaire.
Le coup d’envoi du championnat de Madagascar de rugby XXL Energy top 20 a lieu, ce dimanche 25 février, au stade Makis Andohatapenaka. Les militaires du Cosfa, le FTM Manjakaray et les autres favoris en titre, ont frappé fort d’entrée durant la première journée.
Au premier match, les militaires ont laminé le plus vieux club du pays, la Jeunesse sportive tananarivienne d'Ambondrona, en dépassant la barre des 100 points. Les bérets rouges étaient en démonstration de force sur un festival d’essai en remportant le match à 118-17 au score final.
Pour le deuxième match, l’US Ikopa a été surprise par son voisin du FTBA lors d’un derby à Andohatapenaka. Les deux équipes se sont quittées sur le score de 25-27 sur la victoire des Aigles rouges.
Durant la troisième rencontre de cette première journée, le FTM Manjakaray n’a fait qu’une bouchée de son adversaire du jour, le FTAT Anosibe. La novice de la compétition a reçu une fessée de déculottée mémorable pour son entrée en lice dans la catégorie élite sur un score fleuve de 93-23 au score final.
Dans une autre rencontre, le FBM Bemasoandro a cédé devant le Tam Anosibe sur le score de 17-31.
La course au titre vient d’être lancée et les écarts se creusent déjà entre les favoris et les nouveaux venus. En tout cas, malgré les menaces de boycott annoncées par les clubs, les menus étaient complets au stade Makis. Tous les clubs annoncés à l’affiche ont répondu présents.
La fin de semaine était très chargée pour le rugby avec le lancement officiel du projet Get In To Rugby 2.0 avec l’instance internationale. Madagascar figure parmi les huit pays du monde à avoir bénéficié du programme.
Elias Fanomezantsoa
Il y a une semaine de cela, le bateau qui a transporté trois ressortissants mauriciens, soupçonnés d’être des trafiquants de drogue, a dévié sur la côte Nord-est du pays à la suite d’un naufrage. Les concernés, quoiqu’ils étaient affaiblis par la faim, ont pu toutefois regagner la terre ferme sur la Grande-île. Récemment, l’affaire connaît un rebondissement. En cause, il semble qu’on ait perdu totalement les traces du trio au point que la Gendarmerie nationale venait de sortir un avis de recherche car les trois Mauriciens sont accusés d’un séjour illégal au pays, et ce, en lien avec une immigration clandestine. Un fait qui a poussé la Gendarmerie nationale de Vohémar à émettre un récent avis de recherche et à inviter le public en cas de découverte à l’informer.
De notre côté, et en poussant un peu plus notre investigation à propos des fugitifs, le soupçon émis et alléguant que ces Mauriciens seraient des trafiquants de drogue, semble se confirmer. D’ailleurs, c’est ce qu’ont rapporté les différentes sources mauriciennes, la semaine dernière.
L’avis des Forces de l’ordre, Police et Gendarmerie, qui mènent l’enquête sur l’affaire, est plutôt mitigé. « Aucun des trois Mauriciens n’a été encore arrêté », s’est contenté de dire une source au niveau de ces Forces. Et pourtant, des témoins sur place ont bel et bien affirmé avoir vu l’arrivée des trois fugitifs mauriciens à Vohémar où ils étaient passés pour la dernière fois. Le seul élément qui a filtré de l’affaire, c’est qu’un pêcheur devrait être soumis à un interrogatoire dans les locaux de la Gendarmerie à Vohémar. Ce même pêcheur est indiqué comme celui ayant piloté le yacht transportant les 3 Mauriciens. C’est encore le concerné qui leur aurait donné à manger avant de les ramener finalement sur la terre ferme, selon une source.
En attendant, un récent rapport de la brigade du port de Vohémar a parlé de la découverte d’un bateau abandonné à Maintialaka, Commune rurale d’Ampondra, District de Vohémar, le 20 février dernier.
A un constat sur place, par l’Agence portuaire maritime et fluviale, la Police, la Gendarmerie, les douaniers ainsi que le délégué de la communication, le bateau baptisé « Bras d’eau », immatriculé PC6938-OL-20 de deux moteurs Suzuki de 250 chevaux, a été trouvé immergé. A son bord, 7 bidons vides, 3 cuves de 50 litres, 3 gilets de sauvetage et une boîte à pharmacie. Selon les renseignements, ce bateau a flotté sur place depuis le 1er février dernier, et que 4 personnes de nationalité étrangère, étaient à son bord. Mais elles restent introuvables jusqu’à maintenant. Aucune paperasse pour la justification n’y a été trouvée durant la constatation. Affaire à suivre.
Franck R./A. Lepêcheur.
L’organisation des Jeux des îles de l’océan Indien, 11e édition, dans la Grande île qui se tiendront dans quatre Régions du 25 août au 3 septembre de l’année courante, semble bien être la priorité absolue du nouveau locataire de la Place Goulette à Ambohijatovo. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Haja Resampa, rassure les îles voisines qui doutent de la tenue de ce rendez-vous indianocéanique à Madagascar. De son côté, le président du Comité olympique malagasy, Siteny Randrianasoloniaiko, confirme aussi que tous les préparatifs, côté technique, sont sur la bonne voie. Madagascar sera fin prêt le jour J.
Un patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Le « kabary malagasy » est inscrit comme tel au sein de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) depuis décembre 2021. Cet art oratoire ne cesse de progresser ces dernières années, avec davantage de jeunes qui s'y intéressent. Diary, un adolescent de 13 ans, en fait partie.
La nuit, les passants et les habitants du quartier d’Andohanimandroseza subissent la loi des détrousseurs et des cambrioleurs en tout genre depuis des années. L’obscurité à cause de l’absence de lampadaire et de lumière favorise les actions des bandits. Afin d’y remédier, 20 lampes de type « Cobra » seront installés dans plusieurs secteurs. Cela grâce au projet « Hazavao ny elakelan-trano ».
Selon le chef de Fokontany, Randriamandimby Nirina, « il ne se passe pas une semaine dans ce quartier sans qu’une plainte ne soit reçue à mon bureau pour vol à la tire ou cambriolage. Nombreuses sont les victimes des bandits, surtout les gens qui rentrent tard de leur travail. Même les travailleurs qui sont raccompagnés grâce à un véhicule de transport appartenant à leur entreprise ne sont pas épargnés. Ces nouvelles lampadaires vont sans doute améliorer la situation ».
« Travaillez, prenez de la peine c'est le fonds qui manque le moins … ! » Un riche laboureur, un grand propriétaire terrien, mourant, fit venir ses enfants et leur annonça, sans témoins, cette célèbre phrase extraite du poème de l'inusable Jean la Fontaine (1621-1695). Il leur informait qu'il y a un trésor caché sous leurs pieds. Après avoir tourné et retourné dans tous les sens le sol pendant un an, ils n'ont rien trouvé. Seulement, les terres labourées leur avaient beaucoup apporté. Au final, le trésor caché ne fut autre que le travail qui leur avait permis de s'enrichir. Il leur a fallu donc un an de travail pour saisir le fond du message laissé par leur sage père !