Une trajectoire peu commune. Alors que la majorité des Malgaches rêve de s'installer à l'étranger, Lova Rajaona fait, elle, le chemin inverse. Installée depuis une vingtaine d'années en Norvège, cette mère de famille décide en effet de quitter sa vie et son confort scandinave pour revenir à Madagascar. Et ce, dans l'objectif d'apporter sa pierre à l'édifice du redressement de son pays.
Elle a grandi un pied à Madagascar, l'autre à l'étranger. Après la classe de seconde dans la Grande-île, Lova Rajaona s'envole en effet vers la France puis la Norvège pour y poursuivre ses études secondaires et universitaires. Elle choisira de s'installer définitivement dans ce second pays, y ayant d'ailleurs fondé sa famille.
Une Première dame active. Mialy Rajoelina s'est démarquée par son engagement et son dévouement, notamment pour la cause des femmes et des enfants. La lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), le soutien à l'autonomisation des femmes à travers les formations professionnelles, la dotation de kits ou encore les activités génératrices de revenus constituent des axes d'intervention destinés pour les femmes. Promotion de la vaccination, lutte contre la malnutrition, renforcement de l'éducation, lutte contre le mariage précoce font partie des causes qu'elle défend pour les enfants. De multiples activités qui commencent à porter leurs fruits…
Pharmacologue sur le papier après 5 ans d’études académiques, Samira Mihaja Moumini, motarde passionnée, accro aux tissus et aux réseaux sociaux, a décidé de ranger sa blouse blanche de laborantine pour en faire ses métiers. Depuis une bonne décennie, la voilà donc capitaine en chef de la marque 3 Ladies Pirates et Social Media Manager à ses heures perdues.
Depuis l’année 2021, le Corps des sapeurs-pompiers de la Capitale compte 22 membres féminins dans ses rangs. Et Prisca Fanomezantsoa figure dans la liste.
Elle figure parmi les 4 jeunes femmes d’une même promotion sortie en 2021, les premières à devenir soldates du feu dans le pays. Elle n’a que 26 ans et possède le grade de 2ème classe, mais semble déjà avoir la maturité professionnelle de ses collègues plus âgés. Elle, c’est Prisca Fanomezantsoa, une jeune mère d’un petit garçon. Avant, elle faisait du touche-à-tout, avant que le déclic ne l’ait poussée à rejoindre le camp des sapeurs-pompiers. Mais pour elle, c’était un véritable parcours de combattant. Elle a brûlé toutes les étapes : stage, concours, formation militaire de 45 jours, puis 9 mois de formation chez les sapeurs-pompiers avant qu’elle reçoive finalement le baptême de feu. « J’ai choisi ce métier sacro-saint car j’aime secourir et surtout aider les autres », a-t-elle expliqué. Pourtant, l’idée de devenir soldate du feu ne l’avait même pas effleurée durant son enfance. « Je suis devenue sapeur-pompier, non pas parce que je m’en étais déjà fixé le but depuis que j’étais petite. Je suis devenue amoureuse de ce métier à force de regarder des films et même des dessins animés montrant des opérations et autres scènes de sauvetage de personnes en détresse », continue Prisca.
Il était une fois un 8 mars 2018 ! La ville et les périphéries de la Commune urbaine d’Ambilobe s’apprêtaient à célébrer la cérémonie de la Journée internationale de la femme dans l’enceinte du stade municipal et voilà qu’un certain Rajoelina Andry Nirina débarqua de nulle part.
Ce furent des cris de surprise, d’ovation et d’applaudissements. En effet, l’ancien président de la Transition fut accueilli dans la joie et avec les honneurs dignes d’un hôte de marque. Le maire de la ville, un élu IRD, fier de le recevoir dans son fief, scandait la foule composée essentiellement de femmes, des jeunes et des enfants. Lors de son intervention, Rajoelina rappela le fameux « Rendez-vous » qu’il avait fixé à Toamasina pour 2018. En fait, son atterrissage surprise dans la localité d’Ambilobe correspond à un engagement qu’il avait tenu devant une foule compacte, un peu désemparée sinon déçue par le refus de sa candidature, quatre ans auparavant au Grand port de l’Est. Homme de parole qu’il est, Rajoelina tient toujours à honorer ses promesses. Cette rencontre subite entre l’ancien homme fort de la Transition encense du baume au cœur des sympathisants au leader de la Révolution Orange mais irrite au plus fort de la tension au plus haut niveau du régime. Ce fut un jeudi du 8 mars 2018 !
De 1996 jusqu’en 2006, c'était une superstar. Après ces années de consécration et de gloire, l'artiste a raccroché et c’était le silence radio. Mais Lalie Louise Hanitriniala Andriamazava n'a jamais renoncé ni pris sa retraite musicale. Après une longue pause discographique, la chanteuse est dans un très bon état d'esprit. Elle a conservé cette voix légère et cristalline qui ravit inlassablement les ouïes et vit une renaissance artistique quasiment inespérée. Elle a accepté de raconter son passé, son parcours musical, ses soucis personnels et les raisons de son retour sur scène.
Dès 4 heures du matin, hier,on voyait une longue file d’attente devant le Palais des sports de Mahamasina. Environ, 10 000 personnes ont reçu une consultation gratuite dans le cadre du projet caravane médicale " Sarobidy ny aiko". D'après le directeur des services de santé et du ministère de la Santé publique, Razafimahatratra Rado, beaucoup se sont rués vers la consultation bucco-dentaire, oculaire, cardiaque et la santé des mères et enfants. Durant cette consultation, les bénéficiaires étaient satisfaits malgré une longue attente.
Une célébration en grande pompe. La marche solidaire des femmes s'est tenue, hier, dans le cadre de la célébration de la Journée du 8 mars. Des milliers de femmes, issues des quatre coins de la Grande île ont participé à cette caravane, conduite par la Première dame, Mialy Rajoelina. En partance du gymnase couvert d'Ankorondrano, les danses et battements des tambours des filles du " Bloco malagasy" ont ravi les passants intercalés par un footing. La manifestation a été suivie d'une séance de zumba au stade d'Alarobia. Outre les départements ministériels et institutions publiques, plusieurs organisations telles que les épouses des gendarmes, la Police nationale, la Police municipale, des partis politiques ont aussi participé à la caravane. La cérémonie officielle se tiendra ce jour au stade Barea, Mahamasina. Plus de 120 000 femmes y seront attendues.
Le kidnapping, il y a une semaine, de trois membres d’une famille de collecteurs de produits spécialement de riz à Morarano Chrome, a fait des vagues. Car quelques jours seulement après les faits, les Forces de l’ordre ont réagi avec poigne. La veille du week-end dernier, l’opération spéciale baptisée « Harato » ou filet était musclée que l’on a signalé l’élimination d’un coup de six suspects, dans ce court laps de temps. Parmi les quatre premières personnes que les Forces ont éliminées, il y avait un assistant parlementaire. « Depuis des lustres, le concerné serait plutôt connu pour sa brutalité et a gagné la triste réputation de se montrer toujours excessif dans ses comportements envers les autres », a fait savoir une source d’information locale.
Toujours dans le cadre de « Harato », le bruit court que de plus en plus de voix s’élèvent, du moins du côté des familles endeuillées. La plupart d’entre elles ont haussé le ton et vivement protesté, d’abord, en avançant que leurs proches, c’est-à-dire ceux qui venaient d’être éliminés récemment, ne sont pas du tout des « dahalo », ni autres ravisseurs. Deuxièmement, ces familles s’insurgent contre le fait que leurs proches ont été simplement exécutés, car ces derniers n’auraient aucune intention de prendre la fuite.
Mais le mécontentement des habitants d’ Ambohitrarivo s’amplifient, localité où les trois membres de la famille de collecteurs de produits ont été enlevés. Pas plus tard que samedi dernier, l’opération menée par les Forces aurait encore coûté la vie à un chef de famille et la disparition de son gendre, tous deux étant également soupçonnés d’être impliqués dans ce triple enlèvement. Les proches de ce chef de famille haussent le ton contre ce qu’ils considèrent comme du pur non-respect des droits humains et craignent même que la victime aurait été torturée avant sa mise à mort. « On dirait qu’ils les auraient poignardé dans différents endroits de son dos, et son corps comporte au moins trois plaies occasionnées par des balles des Forces », se lamente un membre de la famille du disparu. La dépouille du chef de famille a été récupérée par les siens à la morgue de cette localité. Quant à son gendre, personne ne sait plus exactement ce qu’il est devenu. « Nous n’avons pas pu retrouver ses traces. Et ignorons s’il est encore en vie ou non », poursuit cette source.
Tout cela suscite des questions qui demeurent toutefois sans réponse, du moins jusqu’à présent. Et pourtant, un commandant d’une unité de Gendarmerie locale avait envisagé de faire un point de presse autour de cette situation, hier. Toutefois, ce point de presse n’a pas eu finalement lieu. En résumé, il n’y aucun moyen pour tenter de glaner le moindre renseignement autour de cette opération dite « Harato », le commandement local des Forces n’étant pas très loquace sur ce point.
F.R.