Le convoi funèbre des proches de la défunte épouse du directeur de l’information et protection civile de la Région Boeny a connu un terrible accident de la circulation, tôt hier matin, sur une nationale du Sud-est du pays. Le drame est survenu sur une intersection de voies sises à Irondro et menant vers Manakara. En effet, le minibus Volkswagen Crafter - qui a transporté les membres de la famille endeuillée ainsi que des personnalités au sein de ladite Région- a alors basculé dans un fossé avant d’atterrir brutalement 40 mètres plus bas.
En bonne voie. Le processus entrant dans la réalisation de la route reliant la ville d’Antananarivo à la nouvelle ville de Tanà-Masoandro Imerintsiatosika (VROT) sort de terre. Validé en Conseil des ministres avant-hier, le lancement de la procédure de passation de marché public pour les travaux de construction est désormais effectif. Pour l’instant, le contractant n’est pas encore connu du grand public.
Au moins 7.000 taxis-motos exercent dans la Capitale. 3.000 d'entre eux travaillent tous les jours, tandis que les 4.000 autres profitent des heures de pointe, notamment dans la matinée et la soirée pour faire quelques courses, selon le secrétaire général adjoint de l'association des taxis-motos (VTMT), Tsiritiana. En attendant la régularisation de cette activité, ladite association mise sur le recensement des taxis-motos.
Le commun des mortels subit encore et toujours des vicissitudes de la vie. Il semble que les mâchoires de l'étau se resserrent de mal en pis. Tel un constrictor qui ne lâche point sa prise, il étouffe sa proie ! Le petit peuple est au bord de ne pas pouvoir le supporter ! Le Chef de l'Etat Rajoelina arpente le pays du Nord au Sud, d'Est en Ouest et va même au-delà du territoire, d'un pays à l'autre jusqu'à la tribune des Nations Unies et cela pour plaider sans relâche en faveur des pays en difficulté dont la Grande île.
Les problèmes se multiplient. Le ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD) fait actuellement face à des affaires défrayant la chronique, dont il est le plus cité et attendu pour agir. Les incendies qui ravagent notamment les aires protégées en font partie. Mais dernièrement, la saisie d'un véhicule transportant des bois de palissandre à Vohitraivo Amparafaravola, sur autorisation d'une députée, a été sujet à polémique.
Le syndicat des greffiers est effectivement entré en grève générale et illimitée hier. Aucun terrain d'entente n'a en effet été trouvé avec les autorités, soutient Alain Michel Randriamaro, président du syndicat, hier au Tribunal d'Anosy. Il indique que les greffiers grévistes s'abstiennent de participer aux déferrements ou encore aux délibérations auprès des juridictions. Et ce dans tout Madagascar.
Trente (30 ans) de présence à Madagascar. La Fondation Air France a pu réaliser ou financer la mise en œuvre de centaines de projets dans la Grande île. La plupart d’entre eux sont destinés aux enfants et les jeunes. Il s’agit d’une véritable « réussite humaine », à en croire Estelle Brice Santos, déléguée générale de ladite Fondation. Des milliers d’enfants sont sortis de leur situation de précarité ou des rues grâce aux activités entreprises dans les projets. Celles-ci se concentrent particulièrement sur l’éducation ainsi que la formation des enfants et des jeunes, selon les informations recueillies. « Les années d’engagement des 5000 salariés d’Air France pour soutenir les projets au profit des enfants portent leurs fruits. Les résultats constatés aujourd’hui en sont les concrétisations », ajoute notre source.
L’association « Aina, enfance et avenir » fait partie des premiers bénéficiaires du soutien de la Fondation Air France. En 17 ans d’existence à Madagascar, ladite association dispose actuellement de 3 locaux solidaires sis à Laniera, Isotry et Antanandrano Ambohitrarahaba, outre l’orphelinat localisé à Malaza. Elle recense 300 bénéficiaires directs, sans parler des 800 à 1000 paysans formés chaque année. Les villages solidaires proposent diverses activités humanitaires auprès de leurs maisons des jeunes, centres de formation agricole et crèches. « La Fondation Air France étant la première qui nous a fait confiance il y a 15 ans. Elle a entre autres financé la construction de l’orphelinat à Malaza ainsi que plusieurs autres infrastructures. Nous sommes là aujourd’hui grâce à elle », s’exprime Nathaly Charbonier, présidente de cette association.
La Fondation Air France lance un appel à projets chaque premier trimestre de l’année, ouvert aux associations et ONG. Une occasion de choisir les bénéficiaires de son soutien. Le nombre des projets et associations ou ONG validés dépend des besoins et des demandes. Pour cette année 2022, ladite fondation accompagne 5 ONG œuvrant à Madagascar. Pour les années à venir, ladite fondation ambitionne d’accompagner les bénéficiaires, à travers la poursuite de ses interventions dans l’éducation et la formation. Les enjeux sociétaux et environnementaux seront également pris en compte. Notons que la Fondation Air France intervient dans 90 pays, dont Madagascar ayant des escales de la compagnie.
P.R.
Si l’ONU était conçue, à l’origine, pour devenir un puissant remède apte à calmer les douleurs ou pour apaiser les crises, la date de péremption de son mode de fonctionnement est révolue et ce depuis belle lurette. En fait, elle ne répond plus aux nouvelles exigences dues à l’évolution de la « maladie » qui au final résiste. Afin de pouvoir être utile en rendant service à l’humanité, l’Organisation des Nations Unies doit se recréer, se réinventer et se recadrer.
Créée en 1945, aux sorties de la Grande Guerre (39-45), l’ONU s’essouffle du moins son mode fonctionnement. Tout compte fait, à soixante-dix sept d’âge, l’héritière de la Société des Nations (SDN) présente des signes de vieillesse, des rides. Il faudrait le relooker ! Pourquoi pas, le rajeunir afin de pouvoir répondre aux « nouvelles formes de maladie ».
Ayant défait totalement les troupes nazis et leurs acolytes (l’Axe Rome-Berlin-Tokyo) dans tous les fronts à travers le monde à savoir en Europe, en Russie, en Afrique y compris Madagasikara, les Alliés (USA, Angleterre et l’URSS) ont cru utile de créer une nouvelle Organisation plus efficace et plus solide que la SDN afin de cesser à … jamais les hostilités. « Plus jamais de ça ! » crièrent les grandes Nations vainqueurs en se référant à cette meurtrière et dévastatrice Guerre mondiale. Rappelons que le bilan de ce conflit mondial fut gravement désolant. Plus de 80 millions, 85 millions pour certains, de morts dont plus de 45 millions de civils et particulièrement 6 millions de juifs. Notons qu’aucun conflit militaire n’a jamais, jusqu’à présent, atteint le niveau de ce macabre « score » ! Un triste et honteux record mondial ! L’Afrique en avait perdu des centaines de milliers de ses enfants durant cette guerre qui, finalement, ne fut la sienne !
Les pays Alliés, les grandes puissances, les USA, l’Angleterre, la France et l’URSS, membres fondateurs, se taillèrent la part du lion dans le mode de fonctionnement de l’Organisation. A eux s’ajoute la Chine. De droit et de fait, les cinq Etats susmentionnés sont membres permanents au sein du Conseil de Sécurité qui est de fait le « Gouvernement du monde » et jouissent chacun d’un Droit de veto.
De tels avantages spéciaux, membres permanents et droit de veto, dont bénéficient les cinq Etats susmentionnés bloquent indûment le bon fonctionnement de l’ONU dans l’exercice de la fonction que l’Organisation leur a confié. Combien de Résolutions d’importance capitale pour la paix ont été mises au placard et pour cause l’usage … abusif du droit de veto. La recrudescence des tensions et les conflits s’aggrave, les règlements au niveau de l’ONU tardent à cause des comportements parfois irresponsables des membres permanents du Conseil de Sécurité.
La place de l’Afrique dans le concert des Nations, l’autre problème que le chef de la Diplomatie malagasy l’a soulevé récemment. Il est grand temps que le Continent africain soit représenté de façon permanente au Conseil de Sécurité jouissant pleinement de ce droit tant décrié.
A l’aube du XXI ème siècle, l’Organisation des Nations Unies montre des signes de fatigue sinon d’impuissance face au défi sans cesse croissant et compliqué. La tournure que prennent les conflits à travers le monde nécessite un recadrage de son mode de fonctionnement.
Retard cumulé. Le projet Volobe amont est en gestation depuis près de 6 ans. Et l’attente va encore être longue parce qu’on n’arrive toujours pas à décider des dates de démarrage des travaux de construction du barrage hydraulique. Les phases de négociation et de préparation prennent plus de temps que prévu. Et la propagation de la pandémie à Madagascar n’a pas du tout amélioré les choses, il y a deux ans. Six ans de développement pour un projet d’aménagement hydroélectrique comme Volobe amont concerne plusieurs paramètres dont les études techniques, hydrologique, géotechnique, socio-économique ou encore le dialogue avec les communautés hôtes. Raison pour laquelle, parallèlement à la gestion de cette attente de concrétisation des travaux de construction, le consortium en charge du projet continue à miser sur l’éducation de qualité et la valorisation des compétences. Ainsi, depuis l’année dernière, au total près de 300 élèves des établissements scolaires des Communes de la zone de Volobe à savoir, Fanandrana, Ambodilazana,
Satrandroy et Ifito sont pris en charge. Face aux difficultés quotidiennes, ces élèves ont réussi et arrivent à acquérir des compétences aussi performantes que celles de leurs pairs en ville. Ces actions sociales sont toujours réalisées en partenariat avec la Direction régionale de l’éducation nationale Atsinanana et la CISCO de Toamasina II.
Impacts
« Il n’est plus nécessaire de réitérer que l’installation d’une centrale hydroélectrique demande la disponibilité des ressources humaines qualifiées. Une des conditions vitales non seulement pour la phase de développement mais aussi pour la construction et l’exploitation. Nous sommes convaincus que miser sur le capital humain contribue largement à l’efficacité et la durabilité d’un projet comme Volobe amont. C’est un investissement légitime et positivement impactant », explique Enick Razafindrakoto, directeur de la communication de la Compagnie générale d’hydroélectricité de Volobe (CGHV). En plus du volet social, il est à rappeler que le projet Volobe amont est en mesure d’assurer l’équilibre financier et opérationnel de la JIRAMA et ce par l’augmentation de l’accès à l’électricité fiable, verte et avec un coût compétitif. Il apporte aussi 25% de l’objectif cible de production électrique, soit 120MW sur les 400MW. Mais pour l’instant, force est de constater que les deux ans de retard cumulés jusqu’à présent, qui équivalent presque à la moitié du coût des investissements de départ soit un peu plus 200 millions de dollars, n’ont pour effet que de plomber le projet en entier. Dans tous les cas, la CGHV reste optimiste quant à l’opérationnalité du barrage à partir de 2023. « Nous sommes confiants en l’engagement du Gouvernement pour concrétiser ce projet. Grâce aux valeurs ajoutées économiques de ce projet, toutes les parties prenantes clés ont témoigné leurs engagements de le supporter. Par conséquent, notre plus grand souhait est de livrer les premiers kWh dans les meilleurs délais une fois la signature des contrats avec la JIRAMA », expliquent les responsables de la CGHV.
Hary Rakoto