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La transparence et le plafonnement des dépenses des campagnes électorales. C’est le sujet qui a été abordé durant une conférence-débat qui s’est tenue hier à Faravohitra. A l’initiative de la société civile, cette rencontre a vu la participation de la société civile, d’un parti au sein du pouvoir, d’un autre issu de l’Opposition et de la commission de contrôle du financement de la vie politique. La ministre de la Communication et de la Culture, porte-parole du Gouvernement et non moins présidente du parti politique Freedom, membre à part entière de la coalition présidentielle Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, a représenté à cette occasion un parti au sein du pouvoir.  Julien Randriamorasata, membre du bureau politique du Tiako i Madagasikara, représentait lui, un parti de l’Opposition. Le débat intervient dans un contexte pré-électoral à Madagascar. L’élection présidentielle est projetée se tenir au mois de novembre prochain selon la proposition de calendrier élaborée par la Commission électorale nationale indépendante et validée par la Haute Cour constitutionnelle. L’occasion pour chaque partie de préciser son positionnement par rapport à ce sujet délicat.
Notons en effet que chaque campagne électorale est depuis une vingtaine d’années maintenant synonyme de dépenses colossales dans le pays. Une habitude commencée lors de la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2002. L’utilisation d’hélicoptère, les meetings, de teeshirts, et autres goodies à l’effigie d’un candidat, ont commencé avec le candidat Marc Ravalomanana. Le patron de Tiko avait à l’époque injecté plusieurs milliards d’ariary dans sa campagne sur des fonds obtenus sans doute des impôts non payés par son entreprise durant les années précédant l’élection présidentielle de l’époque. En tout cas, pour un observateur, le réaménagement du cadre légal et réglementaire régissant la transparence et le plafonnement des dépenses de campagnes est certes nécessaire mais il faut en débattre de manière sereine et républicaine. Il appelle à l’ouverture de larges discussions et de consultations qui doivent être aussi inclusives et consensuelles que possibles. Histoire que la réforme en question soit aussi profitable aux gens du pouvoir que ceux de l’Opposition. Une réforme inclusive et consensuelle permettra par ailleurs d’éviter que les textes n’aient des visées politiques cachées. Notamment celui d’entraver la candidature d’un ou deux candidats en particulier. Ce fut par exemple le cas en 2002 ou encore en 2019. Du temps doit ainsi être pris pour l’élaboration de la réforme.
La rédaction

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LA UNE DU 28/02/2023

Des judokas malagasy représentant respectivement les ligues Analamanga, Vakinankaratra et Atsimo-Andrefana ont participé au tournoi international 7ème Open  de St-Denis à La Réunion, en fin de semaine dernière. Une compétition entrant dans le cadre de préparation aux Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) pour la plupart des participants. Les représentants malagasy, dans le bon tempo, ont remporté deux or et une bronze sur cinq athlètes engagés. Ces athlètes ont bénéficié du  regroupement fédéral après la Coupe de Madagascar de judo de la saison dernière. Ils ont réalisé un beau parcours malgré la fatigue après le regroupement national. L’on note un résultat satisfaisant aussi du côté des dirigeants du judo malagasy.

Rebondissement dans l’affaire concernant l’entrée illégale de quatre Mauriciens soupçonnés par les autorités de leur pays d’être des trafiquants de drogue. Les faits. Leur bateau a fait naufrage sur la côte nord-est de Madagascar, le 12 février dernier. Ils, ce sont ces quatre suspects Mauriciens répondant respectivement aux noms de Yash Beerbul (23 ans), Hemsley Lim Sik Fang (22 ans), Anthony Rosette (36 ans) et Bontemps Rivet (32 ans).

692 salles de classes sont complètement détruites et 318 autres endommagées. Le bilan émis par Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), suite au passage du cyclone tropical intense Freddy, ne cesse de s'alourdir. Ainsi, le bilan définitif publié hier fait état de 7 personnes décédées  dont 4 morts noyés, respectivement à Mahanoro, dans le Fokontany d'Ampapanambo ; à Nosy Varika, Fokontany d'Ampasimbola,  de même qu'à Mananjary, Fokontany d'Ambohitsara Est  ainsi qu'à Ambohimahasoa, Fokontany d'Ambavalohabato. 3 autres personnes ont perdu la vie suite à l'effondrement d'une maison à Ambalavao, Fokontany d'Ankofika. 116 701 personnes issues de 27 692 ménages sont sinistrées dont 1.526 à Amoron i Mania, 1.365 à Atsimo-Atsinanana, 20 à Atsinanana, 20.772 à Fitovinany, 476 à Matsiatra-Ambony, 149 à Menabe et 92.393 à Vatovavy. 

« Je me suis concerté avec mes collaborateurs après la note de rappel émanant du ministère de la Santé publique. Pour appliquer la loi en vigueur et valoriser la médecine traditionnelle, je démissionne de mon poste de directeur général du FITRAMA (« FItsaboana TRAdisionely MAlagasy ») ». La lettre de démission déposée par Jean Nirina Rafanomezantsoa, à la tête de cette association œuvrant dans la médecine traditionnelle, l’en informe. Comme il l’évoque dans sa lettre, cette décision fait suite à la sortie de la note de rappel du ministère de tutelle, face à certaines dérives constatées dans l’exercice de ce domaine. « L’exercice de la médecine traditionnelle, l’ouverture d’un cabinet de soins ou d’un centre de formation en santé sont subordonnés à l’octroi d’une autorisation délivrée par le ministère (…) Toute transgression des dispositions des textes législatifs et règlementaires en vigueur, en matière d’exercice de la médecine traditionnelle, entraîne de plein droit l’application des sanctions administratives dont le retrait de l’autorisation, la fermeture du cabinet de soins ou de centre de formation, sans préjudice des poursuites judiciaires à l’encontre de leurs auteurs », communique ladite note ministérielle.

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Quid de la hache de guerre !

La guéguerre au sein de la majorité serait-elle encore vive ? Supposée être enterrée depuis, loin s'en faut, la hache de guerre parait toujours prête à … frapper. A en croire à certaines déclarations, le séisme qui a ébranlé la maison en décembre reste toujours en activité.  Il couve et demeure une menace permanente pour l'immeuble. 

Ce samedi 25 février, les natifs de l'ex-province de Fianarantsoa se sont retrouvés sur le terrain « Kianja Don Bosco » dans la ville de Fianarantsoa pour une cérémonie de présentation de vœux du Nouvel an. Ce fut une grande retrouvaille où tous les fils et filles, les dignes représentants de l'ancienne province de Fianar réunis autour de l'association « FIZAFAFI » (Fikambanan'ny Zanaky ny Faritan'ny Fianarantsoa) dirigée par Razanamahasoa Christine, présidente de l'Assemblée nationale se trouvaient présents. Olo-be, ministre, députés, entre autres, ont honoré de leur présence à la fête. Ils ont répondu massivement présents à l'appel de la présidente.

En cette période de l’année, le mois de mars reste comme toujours synonyme de renouveau pour le citoyen lambda. Dans cette optique, les magasins Baolai sis à Soarano, Analakely et Bazar-Be Toamasina restent parmi les adresses incontournables en termes de lieux commerciaux privilégiés des Malagasy. « Pour embellir ou rénover l’intérieur d’une maison, nous mettons à la disposition du public des appareils électroménagers de premier choix et à bon prix, à l’instar des Smart TV et téléviseurs Led de marque Jeyoo, disponibles entre 32 et 85 pouces (avec une garantie 12 mois) qui font l’objet de conséquentes remises chez nous en ce moment », d'après un responsable. 

 

La phase 2 du Projet de renforcement et d’interconnexion des réseaux de transport d’énergie électrique à Madagascar (PRIRTEM) vient d’être lancée hier à Antanimena par le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, en présence du représentant pays de la Banque africaine de développement (BAD) qui en est le principal soutien financier. Pour rappel, la première phase de ce projet visait à développer le premier réseau interconnecté de transport d’électricité à Madagascar (Axe Antananarivo-Toamasina) en visant à réduire les impacts de la production d’énergie électrique sur l’environnement, à sécuriser la fourniture d’électricité et à augmenter l’accès à l’électricité aux populations en milieu rural. 

Les stars du moment seront à l’honneur dans un grand concert qui fait déjà du bruit depuis son annonce. D’abord, le 10 mars prochain, la Capitale accueillera le chanteur international Tayc. Et le surlendemain de ce concert, la grande salle du Palais des Sports abritera aussi l’événement « Young Star Unity ». Un grand show organisé par l’agence Jour-J Event qui  fait partie des spectacles que les jeunes devront noter dans leur agenda. Avec des têtes d’affiche ahurissantes, ce spectacle - placé sous le signe de la bonne humeur - s’annonce riche en ambiance et en couleur musicale. Une foule immense sera ainsi attendue dans l’antre du Palais des Sports le dimanche 12 mars à partir de 14h 30. 

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Editorial

  • Traque aveugle
    Attention, danger particulier ! Le Premier ministre, chef du Gouvernement, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, a lancé une initiative prenant l’allure d’une véritable déclaration de guerre contre l’impunité ! Quelle bonne volonté d’assainir la gestion des affaires du pays ! Quelle louable initiative afin de mettre sur les rails la bonne gouvernance ! Nous-mêmes, à travers la colonne éditoriale du journal durant ces 10 ans qu’on est là, nous n’avions de cesse de tirer la sonnette d’alarme à l’intention des tenants du pouvoir à combattre sans fioritures contre les dérives de la mauvaise gouvernance notamment celles liées à l’impunité renforçant l’emprise de la corruption. Le Chef de l’Etat, de l’époque, Rajoelina Nirina, a donné des instructions fermes mais les ordres et les consignes se perdent et s’effondrent dans les dédales de l’administration et cela en « vertu » de la loi de l’indifférence et de la gabegie. En somme, le locataire de…

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