Super User

Super User


Vendredi soir dernier, un camion semi-remorque a basculé à l’entrée, avant de faire une chute de plusieurs mètres sous un pont à Brickaville, les roues en l’air. L’accident était survenu vers 18h.  Les dégâts sont tels que le chauffeur ainsi que son aide furent complètement piégés à l’intérieur de la cabine, sans l’espoir d’une intervention rapide d’un quelconque secours. Et même après que les villageois eurent réussi à dégager finalement l’assistant du chauffeur de l’amas de ferraille, et qui était dans le coma au moment du sauvetage, le cas du chauffeur était loin de l’être. Il a fallu six heures de temps pour les villageois pour le désincarcérer de la cabine alors réduite en amas de tôle. “Les secours n’ont que des pelles et des bêches pour pratiquer une ouverture sur la carrosserie du camion, et par où ils ont finalement réussi à récupérer finalement la victime vers minuit”, commente une source d’information locale. Le mastodonte venait de Toamasina et faisait route sur la Capitale.
Pour le moment, la cause du drame n’a pas été encore officiellement expliquée. Sauf peut-être qu’un problème de frein avait été évoqué comme hypothèse. Il s’agit donc du troisième cas enregistré pour une série d’accidents qui ont ensanglanté la RN2 tout au long de la semaine dernière.
L’état particulièrement déplorable de l’ensemble de cette RN2 est pointé du doigt.  Peu avant le week-end dernier, un taxi-brousse venant de l’Est du pays s’était encastré à l’arrière d’un camion à Ankaraha Moramanga, faisant quelques blessés, parfois graves, parmi les passagers du minibus. Le chauffeur de ce Sprinter accidenté se serait momentanément endormi au volant, expliquant ainsi cette perte subite du contrôle de sa part. Une autre version avance qu’un ban de brouillard aurait affecté ses vues, quitte à ne plus pouvoir apercevoir ce qui était devant lui.
Enfin, il y avait eu cette chute manquée d’une coopérative de transport très fréquentée dans un cours d’eau sur la route menant vers Toamasina. Bien que l’on n’ait déploré aucun décès, cet accident a tellement traumatisé ses passagers. L’un d’entre eux, le surnommé député Facebook a remercié le ciel d’être encore en vie après ces quelques minutes de frayeur où il était à deux doigts de la mort, comme ses co-voyageurs d’ailleurs.
Franck R



Une action en signe de redevabilité. Chaque année, la Polyclinique d’Ilafy organise une circoncision de masse pour la population d’Ankadikely. A travers cet acte de bienfaisance qui est réalisé depuis presque 10 ans maintenant, cet établissement hospitalier a choisi de contribuer au développement de la Commune où il est implanté. C’est également un  moyen pour la Polyclinique de montrer sa solidarité envers cette Commune.
La circoncision tient une part importante dans la culture malagasy. Il est donc important pour les petits garçons de passer cette étape. Pourtant, une opération de circoncision n’est pas toujours à la portée des plus démunis, en particulier une circoncision sécurisée, nécessitant ainsi une assistance médicale et un environnement stérile. Il est à rappeler que lors de cette opération, la chirurgie, le matériel utilisé et les médicaments ont été pris en charge par la Polyclinique d’Ilafy. De plus, les enfants circoncis ont été gâtés à travers des cadeaux composés de jouets et de friandises. Au-delà de son aspect symbolique, il est important de souligner que la circoncision aide à mieux protéger l’homme. En effet, une fois à l’âge adulte, l’homme circoncis sera protégé de certaines maladies sexuellement transmissibles.
70 enfants ont été circoncis lors de cette opération qui s’est déroulée samedi dernier. L’action menée par la Polyclinique d’Ilafy et la Commune rurale d’Ankadikely n’a pas été vaine. A en croire les parents interviewés sur place, c’est une véritable aubaine pour les habitants de cette Commune, car ils peuvent profiter gratuitement d’une intervention chirurgicale aux normes et donc sans risque.
Recueillis par Anatra R.


Une grande victoire pour la culture malagasy. Be Vital Jerry Valencia, le danseur malagasy qui a représenté Madagascar, termine à la troisième place du prix « Kirina 2022 » en ayant obtenu 471 points dans la catégorie « danses contemporaines et urbaines ». Cette note a été attribuée grâce à la combinaison des votes du jury et du public. Grâce à son exploit, notre gagnant a reçu 35 000 francs FCA venant des organisateurs. « Merci  pour vos votes qui m’ont propulsé à la troisième place du prix "Kirina". Vous avez largement contribué à ce résultat. Comptez sur moi pour faire mieux la prochaine fois », déclare Jerry Vital.
Durant cette rude compétition, la première place a été remportée par Moussi Simon Brice du Cameroun (557 points) avec 1.000 $ à la clé. Il a été suivi d’Attuoman Florent de la Côte d’Ivoire (488 points) qui a reçu la somme de 65.000 francs CFA. Rappelons que ce concours s’est fait via le formulaire du prix "Kirina", accessible en ligne sur www.Kirina.artirium.net. Il a été axé sur de deux disciplines artistiques : Humour, conte et danse afro-contemporaine et urbaine d’inspiration africaine. Le thème choisi pour cette édition était  « L’Afrique perçue autrement ». De ce fait, les candidats ont eu la tâche de  présenter une autre image de l’Afrique à travers leurs créations. La participation est individuelle. Les éléments à produire sont des vidéos, des photos, des textes de présentation et la participation est gratuite. A souligner que le prix « Kirina » est un concours cyclique de créations et de performances artistiques en ligne. L’objectif étant de favoriser le développement de la carrière des artistes et performeurs professionnels, ainsi que des amateurs émergents, originaires et résidents dans des pays d’Afrique francophone. Chaque candidat doit être âgé de moins de 35 ans.
Sujet
Notre lauréat du prix « Kirina » a vu le jour à Antananarivo en 1995. Jerry Vital Be a commencé la danse en 2013 au sein d'une grande école de danse dans la Grande île où il s’est consacré à plusieurs disciplines. Après son formation, le danseur a ensuite été professeur en hip-hop et Afro dance dans cette même école à partir de 2017 jusqu’au 2019. En 2016, Jerry rejoint une grande compagnie artistique du nom de « Ry Mialy compagnie » où il performé en tant que danseur et acteur dans plusieurs comédies musicales. Désormais, Jerry Vital Be vole de ses propres ailes et est devenu un danseur en free-lance, en écumant les formations et différents concours afin de parfaire son art et se faire connaître davantage.
Concernant la vidéo de danse pour sa participation au concours, à travers sa chorégraphie, le danseur voulais, d’une part, mélanger quelques danses traditionnelles malagasy et les revisiter en y incorporant ses influences personnelles telles que la danse contemporaine, la danse classique, le hip-hop et tant d’autres. Avec sa créativité, il a remodelé les danses traditionnelles en y ajoutant la fluidité et la musicalité de ces danses qui l’influencent afin que les bases traditionnelles soient davantage accentuées. Sa finalité était d’étudier la tradition afin d’en extraire la nouveauté.
Sitraka Rakotobe




La forêt de Vohibola, vestige de forêt tropicale sur le littoral est de Madagascar abritant des espèces introuvables nulle part ailleurs au monde, ne sera plus que de nom d’ici seulement quelques années. Les groupes qui s’évertuent à la détruire semblent avoir la certitude d’impunité. Ils continuent de plus belle leur œuvre au détriment de la diversité biologique que recèle la forêt classée de Vohibola. Mais il y a à Madagascar cette perception culturelle de l’abondance fondée sur la croyance en une offre illimitée des ressources naturelles.
L’association « Razan’ny Vohibola », qui la protège depuis 2017 selon le principe du transfert de gestion avec l’Etat, subit des pressions énormes. Les menaces de mort, de destruction de biens privés, les exactions, les jeux de combine entre responsables locaux et politiciens, les fausses accusations, etc. empêchent cette entité de mener sa mission de préserver la primaire dans la Commune rurale d’Ambinaninony, Brickaville, et située à 60 km au sud de Toamasina sur le canal des Pangalanes.
Atmosphère de peur permanente
Mercredi dernier, un jeune dénommé Lesabotsy est passé devant le Tribunal de première instance de Brickaville. Le prévenu, qui a bénéficié d’une mise en liberté provisoire, a tué des lémuriens à l’intérieur de la forêt où il a illégalement abattu des arbres en novembre. Fort du soutien des élus – dont des hautes personnalités du régime en place – et responsables locaux, celui-ci et ses acolytes se sont permis de proférer des menaces à l’endroit des membres de l’association.
Sa présidente Angélique Stéphane et son mari sont particulièrement visés. Pour leur propre sécurité, le couple a dû laisser à l’abandon de temps à autre ses propriétés privées à proximité de Vohibola au profit d’un exil forcé à Toamasina. Les autres membres de l’association sur place, eux, se doivent de fermer aussi leurs bouches. Ils vivent une atmosphère de peur permanente.
En effet, les braconniers et les trafiquants seraient en passe d’exécuter ceux qui interdisent l’entrée dans la forêt pour y chasser des animaux sauvages, de couper des arbres, de fabriquer du charbon… Le meurtre du vieux défenseur de l’environnement Henri Rakotoarisoa à Mangarivotra, Moramanga, est trop récent pour se rendre compte de ce dont sont capables les destructeurs de la nature.
Dénonciation calomnieuse
Pris en flagrant délit, Lesabotsy était arrêté puis relâché. Pour la deuxième fois, il était arrêté en avril et relâché à nouveau. Par la suite, l’affaire le concernant est confiée au Tribunal de Brickaville qui a reporté par deux fois l’audience. Le verdict sera prononcé le 23 août prochain à la suite du rendez-vous de mercredi. Au sortir de la Cour, le prévenu a ricané en lançant un regard moqueur en direction des représentants de l’association « Razan’ny Vohibola ».
Entre-temps, Fidélis Ranomenjanahary et Jérémie Rakotoarizafy, agents patrouilleurs de la forêt, plus un certain Robert, un handicapé résidant à Andranokoditra, sont détenus à la maison centrale de Toamasina depuis le 15 juillet. Leur accusation porte sur leur présumée implication dans l’assassinat d’un jeune homme suite à une dénonciation calomnieuse liée à une histoire de sorcellerie. Les proches de la victime sont par la suite venus venger en détruisant une case sous les yeux des villageois d’Andranokoditra.
Par méchanceté
Il s’agit en réalité d’un règlement de compte entre villageois et auquel les patrouilleurs qui étaient dans la forêt au moment de ces faits n’ont pas été associés en aucune manière. « Nos hommes sont en prison emprisonnés à tort et par méchanceté pour un crime qu’ils n’ont pas commis avec leurs droits bafoués », regrette Angélique Stéphane.
L’emprisonnement est encore pour elle une autre diablerie montée dans le but de faire taire les défenseurs de Vohibola. La présidente de l’association paie de sa poche pour les avocats des patrouilleurs. En avril 2019, deux notables membres actifs, âgés alors respectivement de 84 ans et 63 ans, ont aussi connu à peu près le même sort.
Dans une énième pétition qui circule sur les réseaux sociaux, l’association appelle à la cessation de tout sentiment d’impunité. « Ne leur donnons pas cette certitude d’impunité », clame-t-elle haut et fort. L’association se tient debout seule face à une horde de prédateurs voraces. Diverses organisations lui donnent un coup de pouce dans ce combat périlleux pour sauver des biens appartenant à toute l’humanité à Madagascar qui abrite 5 % de la biodiversité mondiale.
M.R.

%PM, %31 %898 %2022 %20:%Juil

Un fait troublant 

Un phénomène inquiétant sème le trouble. Une vague de suicides et de meurtres plane dans les casernes ou dans les camps des hommes en treillis, en général. Le fait est tellement alarmant qu’il défraie les chroniques. Un gendarme s’est tué par balles de son arme dans une caserne de la Gendarmerie à Befandriana Avaratra, Région de Sofia, le dimanche 24 juillet dernier.
Pas plus tard que le jeudi, le 21 juillet, de l’autre semaine passée, un gendarme (GP2) chef d’une unité d’élites de commando à Ivato abat sa propre famille, son épouse et ses deux garçons, et se tue lui-même. Six mois auparavant, un autre militaire de la Gendarmerie tua à bout portant son épouse en train d’allaiter à Ranohira. Le sang a coulé jusqu’à éclabousser l’innocent nourrisson. Les cas du même genre se font signaler en d’autres endroits chez d’autres corps de la FDS.
Une psychologue de la place, Rajaonarivony Holitiana, interviewée sur le micro d’une consœur, tente de livrer certains éclairages. Selon cette experte en la matière, le suicide ou la tentative de suicide ou encore le crime de sang contre ses propres siens mérite une attention particulière ou réflexion approfondie. Jamais, il ne fallait point prendre à la légère le phénomène. Il exprime un certain malaise sinon un mal-être dans le for intérieur du sujet ou de l’individu concerné qu’il faudrait y mettre de la lumière. Nécessité oblige également de la prise en compte de l’analyse de l’entourage immédiat (la famille ou le cadre professionnel) de l’individu concerné. D’après la psychologue, le suicide ou la tentative suicidaire traduit aussi et surtout un sentiment de besoin de l’aide.
Le fait troublant prend de l’ampleur, encore plus alarmant, dans les rangs des Forces de maintien de l’ordre. Une institution censée défendre les concitoyens et leurs biens ! Donc, un cadre normalement à l’abri des soucis psychologiques voire matériels ! Or, tout acte suicidaire exprime une situation de faiblesse psychologique ou morale, un ressenti entrant normalement en contradiction avec la sacro-sainte devise « Tandroka aro ny vozona » de nos soldats.
Il fut un temps où les services français des Postes et Télécommunications et de la SNCF furent secoués par une série de suicides ou de tentatives de suicide au sein de leurs agents. La direction respective dut affronter le mal et tente d’éclaircir la situation. Evidemment, le fait troublant met les hauts responsables dans un état inconfortable, devant leurs responsabilités. Il y a anguille sous roche ! Il fallait l’intervention des spécialistes de la trempe des psychologues aguerris pour enfin débloquer  l’emprise du phénomène. De long et laborieux travail fut nécessaire.
Les hauts commandements de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police se doivent conséquemment de mettre en œuvre une stratégie percutante dans le but de cerner le problème. Mettons les points sur les « i », une solution à la « tip-top » ne réussira pas à endiguer sinon à maitriser ce cas troublant.
Le ministre de la Défense nationale, le GCA Rakotonirina Richard préconise, entre autres, la priorisation de la formation structurante allant dans le sens du renforcement des capacités morales et intellectuelles des soldats. De même, il faudra essayer de comprendre le fond du problème de nos soldats et y apporter le remède adéquat.
Ndrianaivo


Le Roi Mohammed VI a souligné, dans son discours à la Nation à l’occasion du 23ème anniversaire de son intronisation, les efforts déployés, aussi bien en amont qu’en aval, pour surmonter la conjoncture difficile actuelle tout en relevant les dysfonctionnements qui entravent la marche du pays vers le progrès.
Il évoque des « défaillances » dans la mise en œuvre de certaines réformes majeures. Pour commencer, « l’application incorrecte du Code de la Famille ». Le Souverain pointe « divers facteurs sociologiques », notamment cette « propension tenace d’une catégorie de fonctionnaires et d’hommes de justice à considérer que le Code est réservé aux femmes ». « Le Code de la Famille n’est spécifique ni aux hommes, ni aux femmes: il est dédié à la famille entière. Fondé sur la notion d’équilibre, il donne aux hommes et aux femmes les droits qui leur échoient respectivement et il tient compte de l’intérêt des enfants », a précisé le Souverain.
Les institutions constitutionnelles concernées par les droits de la famille et de la femme sont appelées en premier lieu, à « dépasser les défaillances et les aspects négatifs révélés par l’expérience menée sur le terrain et, le cas échéant, refondre certaines dispositions qui ont été détournées de leur destination première ». « Dans le Maroc d’aujourd’hui, il n’est plus possible que la Femme soit privée de ses droits légitimes » martèle le Roi Mohammed VI
Le Roi salue la résilience des Marocains  face à une conjoncture difficile
« Le contexte général de ces dernières années a été marqué par les effets de la crise de la Covid qui se sont fait sentir dans tous les secteurs économiques et sociaux », a fait constater le Roi, tout en saluant la résilience dont font preuve les Marocains, citoyens et autorités confondues. « Par la grâce de Dieu, et à la faveur d’efforts conjoints des citoyens et des autorités, nous avons surmonté cette conjoncture difficile par une gestion singulière », s’est félicité le Souverain.
Le Roi a passé en revue les mesures audacieuses prises en faveur des citoyens. « L’Etat a supporté le coût exorbitant de la lutte contre la pandémie en accordant des aides matérielles directes aux familles nécessiteuses et en apportant du soutien aux secteurs touchés. Il a également assuré un approvisionnement régulier et suffisant en denrées de première nécessité dans toutes les régions du pays. Nonobstant le coût onéreux du vaccin, le Maroc a été, de l’avis de tous, l’un des premiers pays à prendre la judicieuse initiative de se le procurer et de le mettre gratuitement à la disposition des citoyens et des étrangers résidant au Maroc ».
À cela, il faut ajouter les efforts de l’État pour atténuer l’impact de la sécheresse sur les agriculteurs et sur la population rurale. « Nous avons également orienté le gouvernement pour qu’il alloue des crédits importants à la subvention de certains produits de base et pour qu’il assure l’approvisionnement des marchés en ces produits », a encore souligné le Souverain.
Malgré la crise, poursuite de la création de filets sociaux 
Dans le même contexte de crise, « Nous avons entrepris la mise en œuvre du grand projet de généralisation de la protection sociale et de mise à niveau du système de santé. Nous avons également lancé plusieurs projets qui visent à atteindre la souveraineté sanitaire et à assurer la sécurité et la sûreté des citoyens », a assuré le Souverain.
 « À la fin de l’année en cours, le chantier de la couverture sanitaire obligatoire sera parachevé... Par ailleurs, à la fin de 2023, et avec l’aide de Dieu, Nous sommes résolu à mettre en œuvre le projet de généralisation graduelle des allocations familiales, conformément au planning arrêté », a encore assuré le Souverain.
« Ce projet solidaire d’intérêt national bénéficiera à environ sept millions d’enfants, en particulier à ceux qui appartiennent à des familles pauvres ou en situation de précarité et à trois millions de ménages n’ayant pas d’enfants en âge de scolarité », a ajouté le souverain.



Tsilavina Fanomezantsoa alias Drogba offre la qualification pour le deuxième tour de qualification du Championnat d'Afrique des Nations d'Algérie en 2023. Les Barea de Madagascar ont dompté les Pirates des Seychelles sur le score sans appel de 3 buts à zéro hier, lors du match retour au Kianja Barea. A l'aller, les hommes de Romuald Félix Rakotondrabe ont déjà pris le large avec un but à zéro. "Les joueurs ont bien appliqué les consignes. L'essentiel c’est qu'on n’a encaissé aucun but. Beaucoup d'occasions ont été ratées mais les joueurs les ont vite corrigées durant la seconde période en marquant deux buts. Le prochain match ne s'avère pas facile vu la prestation des Botswanais lors du COSAFA. « C'est la préparation qui compte et je souhaite que le regroupement commence au plus vite", avance coach Rôro à l'issue de cette victoire face aux Seychellois. Nina, Dax et ses camarades affronteront au second tour le Botswana en septembre. Ce dernier a éliminé l’Estwani après le culte de point. Les deux équipes se sont neutralisées sur le score nul d'un but partout à l'aller au Botswana, mais ce dernier a pris l'avantage sur le but marqué car au retour, à l'extérieur, les deux formations se sont encore neutralisées sur 2 buts partout. La prochaine étape semble déjà prometteuse pour les Malagasy au vu de la physionomie du match d'hier. Les Barea ont nettement dominé les Pirates. Dès le début du match, ils ont renversé la vapeur. En effet, à la 6e minute du coup d'envoi, Tsilavina a ouvert le score sur une passe en retrait de Carlos sur le flanc droit. Là, les deux équipes se sont quittées sur le score de un but à zéro malgré de nombreuses attaques. Le coach Rôro a su rectifier les erreurs et la pression a continué avant que le milieu de Fosa Junior, Rinjala ouvre le score avant sa sortie sur blessure qui a valu le carton rouge au défenseur seychellois. A dix minutes de la fin, Drogba a signé le but de la victoire et envoie les siens à la prochaine étape.
Elias Fanomezantsoa


L’émergence de nouvelles dynamiques économiques axées sur la durabilité sera la ligne conductrice de la septième édition du salon de la responsabilité sociétale des entreprises qui se tiendra au mois d’octobre prochain au Novotel Alarobia. Ainsi, c’est à travers ces principes que les organisateurs du salon ont annoncé, en fin de semaine, les points focus pour la prochaine édition. La RSE a fait son chemin depuis la première édition du salon de la RSE et des IDD. Différents acteurs s’activent pour la promotion de la démarche RSE et de durabilité, et nous constatons une dynamique commune qui permettrait de capitaliser les engagements et les
bonnes pratiques recensées sur le territoire. Cette 7ème édition s’inscrit dans une démarche de capitalisation des acquis et de mise en synergie des différents projets et initiatives visant la promotion de la démarche RSE. Dans ce contexte, pendant deux jours, les participants composés des acteurs du secteur privé, de la société civile, des entités gouvernementales et des partenaires techniques et financiers auront l’opportunité d’échanger et d’émettre des recommandations concrètes autour de 4 thématiques clés. Notamment, comment développer un marketing pays axé sur la durabilité ou encore quelle manière la démarche RSE peut-être et doit-elle faire émerger de nouvelles dynamiques économiques en faveur du développement durable. Ou encore de quelle manière le secteur privé et l’ensemble de ces parties prenantes peuvent-ils développer une vision collective pour le développement durable et définir un plan d’action concret sans oublier les stratégies de promotion des nouveaux modèles économiques qui favorisent une croissance durable et partagée.
Préoccupation écologique
« En tant que plateforme dédiée aux échanges et partages d’expériences en matière de RSE et de durabilité, à l’issue de cette édition, nous visons à produire des résultats concrets permettant à l’ensemble des acteurs d’avancer dans la même direction » expliquent les initiateurs de l’évènement. Pour rappel, la RSE est l’intégration volontaire des préoccupations sociales et écologiques des entreprises à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes. Etre socialement responsable signifie non seulement satisfaire pleinement aux obligations juridiques applicables, mais aussi aller au-delà et investir dans le capital humain, l’environnement et les relations avec les parties prenantes. Mais dans la pratique, surtout à Madagascar, lorsqu’on évoque le terme RSE ou responsabilité sociétale des entreprises, on a souvent tendance à imaginer une société qui participe au reboisement de son lieu d’exploitation ou une société qui distribue de la nourriture, des fournitures scolaires et des médicaments à la population qui habite les alentours de son siège social ou enfin, une société qui distribue des couvertures  aux plus démunis du quartier où se trouve ses bureaux. Tout cela n’est pas faux car on ne peut pas nier qu’une entreprise, pour assurer le bon développement de ses activités, de ses chiffres d’affaires et surtout de son image, a besoin de s’afficher, dans le sens positif du terme.

%PM, %29 %928 %2022 %21:%Juil

La une du 30 juillet 2022

%PM, %29 %928 %2022 %21:%Juil

Visée inavouée !


A quinze mois du grand rendez-vous électoral de 2023, la configuration de la classe politique de la Grande île se dessine et laisse apparaître deux grandes tendances, les « proches du pouvoir » et le « camp d’en face » qui, par des exercices acrobatiques, opposants, centristes ou neutres, du pareil au même, amusent la galerie ! Ils appartiennent tous dans le camp d’en face. Tout est question de dosage de termes utilisés ! Ils ont en commun un objectif inavoué.
Le camp de la majorité au pouvoir se compose des entités qui ont soutenu le candidat portant le dossard n° 13 Rajoelina Andry Nirina en 2018. Entre autres, le TGV qui avec l’IRD constituant le MAPAR,  la pièce maîtresse et même la locomotive de l’ARMADA dont Isika Hiaraka, MMM, AVANA, Liaraiky et AVI. Le Malagasy Miara-Miainga de Hajo Andrianainarivelo, en claquant la porte du Gouvernement, quitte le navire et rejoint le camp d’en face tout en se gardant de ne pas jouer la carte  de l’Opposition ouverte. Une gymnastique de grand écart que Hajo tente d’effectuer à travers un langage hybride. De toute évidence, la majorité soutenant Rajoelina  Andry prend toutes les précautions pour resserrer les rangs et fonce contre vents et marées vers la concrétisation de l’IEM et du Velirano. Certainement, comme dans toute plateforme de majorité au pouvoir, il existe toujours des zizanies internes, seulement l’essentiel consiste à garde le cap. Les deux chefs de l’Exécutif, le tandem PRM et PM, patrons du régime Orange donnent en cours de route le « la », en tapant sur la table s’il le faut. Il existe certaines brebis galeuses menaçant la crédibilité de l’équipe, il a fallu prendre les mesures adéquates sans complaisance pour les corriger ou même dans le cas extrême les écarter. Des promesses ont été tenues et continuent de l’être. Des engagements honorés à travers le pays. Des Centres de soins de base ou Hôpitaux universitaires, respectant les normes, construits. Des établissements scolaires « manara-penitra » inaugurés. Des infrastructures routières réhabilitées. Des logements sociaux en cours de construction. Des villes nouvelles en chantier. Bref, des actes concrets. La relation avec les bailleurs traditionnels sont au beau fixe pour ne citer que celle avec les Institutions de Bretton Woods. En gros, le pays avance !
Le camp d’en face, le groupe des partis non affiliés à la plateforme de la majorité évoluant dans l’Opposition déclarée d’une part ou au sein d’une tendance générale qui préfère garder « l’anonymat » politiquement parlant de l’autre. De toute manière, si on n’est pas « dedans », on est « dehors » ! Si vous n’êtes pas « avec », vous êtes « ailleurs ou … ». Le reste n’est que du bla-bla ! Ce groupe dit du camp d’en face réclame à cor et à cri la tenue d’une conférence ou d’une concertation ou d’un forum à l’échelle nationale. Il veut rééditer les assises nationales de 1972 ou de 1990 ayant abouti à la mise en place d’un régime transitoire dirigé par un Gouvernement d’union nationale. Justement, la visée inavouée n’est autre que le retour au pouvoir des ex de ceci ou de cela. Ne pouvant pas l’assurer par la voie démocratique normale, ils tentent le tout pour le tout par un détour nébuleux.


Fil infos

  • Infrastructures dans le Sud - La RN10 lancée demain
  • Actu-brèves
  • Corruption - 13 hauts fonctionnaires de l’Etat en prison
  • Pr Lily-Arison René de Roland - Lauréat du Prix Indianapolis 2025
  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
Pub droite 1

Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

A bout portant

AutoDiff