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Annoncée en Conseil des ministres avant-hier, l’application des nouveaux tarifs optima business, destinés aux clients grands comptes de la JIRAMA, ne fait pas que des heureux. « Nous sommes conscients du fait que ces tarifs doivent contribuer à redresser l'équilibre financier et opérationnel de la JIRAMA, criblée de dettes et confrontée ces dernières semaines à des difficultés pour fournir de l'électricité. Pour remédier à la situation, les experts de la Banque mondiale ont proposé d’en finir avec les tarifs démesurément bas accordés à certains gros clients industriels. Cependant, dans sa forme actuelle, la proposition de la JIRAMA s'apparente à faire disparaître un certain nombre d'industries vitales pour le reste de l'économie à Madagascar », confie le gérant d’une industrie de taille de la Capitale. D’ailleurs, les négociations ont été tendues concernant cette augmentation de tarifs entre la compagnie nationale de l’eau et de l’électricité et les représentants du secteur privé. Ces derniers qui semblent s’être résignés, vu la décision qui a eu l’aval du Conseil des ministres. Pour rappel, l’augmentation était annoncée à une hausse de 80 % à 100 % du prix de l'électricité pour ce mois de juillet. Mais le secteur privé demande qu’on redresse la compagnie nationale sans mettre en péril les entreprises, les emplois et l'économie du pays.
Investissement à perte
D’un autre côté pendant les négociations, le ministère de l’Energie, pour convaincre ses interlocuteurs du bien-fondé de ces réformes tarifaires, a rappelé trois chiffres clés dont le coût de revient d’un kilowattheure tourne aux environs de 1 000 ariary. Les particuliers abonnés de la JIRAMA l’achètent à 450 ariary alors que les industriels, considérés comme des grands consommateurs ne paient que 200 ariary pour la même quantité tenue en compte. Par ailleurs, les industrielles et grosses entreprises arrivent, en moyenne, à acheter pas moins de 120 Giga wattheure par mois. D’où ces prix préférentiels. Mais cette fois-ci, ils devront participer aux efforts collectifs pour sortir la JIRAMA des difficultés financières dans lesquelles elle est engluée depuis des années. Mais cette éventualité de l’optima business fait craindre le pire parmi les acteurs du secteur privé qui vivent encore avec les séquelles et les stigmates de la crise sanitaire, les effets induits du cycle cyclonique et les conséquences commerciales de la guerre en Ukraine. « Comment convaincre les investisseurs dans ce cas, quels arguments faut-il avancer pour les faire venir et retenir ceux qui sont déjà là ? Ceux qui veulent travailler et qui ont les moyens ajoutent dans leurs budgets d’investissement des groupes électrogènes et carburants ou des panneaux solaires. Dépenses qui alourdissent les charges et prix de revient et qui rendent la production, quel que soit le produit, plus chère à la fin », argue notre chef d’entreprise. 
 Hary Rakoto



En poste à Madagascar depuis 2018, Giovanni di Girolamo, ambassadeur de l’Union européenne va bientôt quitter le pays. Au terme de sa mission dans la Grande-île, le diplomate italien a été élevé au rang de Commandeur de l’Ordre national malagasy par Richard Randriamandrato, ministre des Affaires étrangères hier. La cérémonie de remise de distinction honorifique à l’endroit de Giovanni Di Girolamo s’accorde à la réussite de la mission qu’il a menée ces quatre dernières années à Madagascar ainsi que la reconnaissance de ses efforts au renforcement de la coopération entre l’Union européenne et Madagascar. Cette distinction est la marque visible de la gratitude du peuple malagasy vis-à-vis de l’engagement et du dévouement dont il a fait preuve pour le succès de la coopération entre l’organisation paneuropéenne et Madagascar.
La coopération entre les deux parties s’est matérialisée par de nombreux projets contribuant chacun dans sa spécificité à l’amélioration durable du quotidien d’un grand nombre de Malagasy et au renforcement de l’économie. Parmi ses projets figurent notamment ceux concernant les infrastructures routières. Le projet de modernisation du réseau routier qui porte sur la RN6 (Antsiranana et Ambanja) et la RN13, est financé par l'Union européenne, la Banque européenne d'investissement et l'Etat malagasy. Durant ces dernières années, l’UE a également mis en œuvre des projets dans le domaine de la gouvernance, pour des projets dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 ou encore pour la période post-cyclonique à Madagascar.
 L’occasion de cette cérémonie a été choisie par le ministre des Affaires étrangères de parler également des perspectives en cours entre l’Union européenne et Madagascar. Le prochain  dialogue de partenariat politique et économique entre les deux parties est prévu se dérouler la semaine prochaine, annonce le numéro un de la diplomatie malagasy, à la presse. Ce dialogue sera l’occasion de faire un état des lieux, une évaluation de la coopération entre les deux parties, voir notamment dans quels domaines un renforcement de la coopération est nécessaire, indique Richard Randriamandrato. Plusieurs axes de la coopération entre Madagascar et l’Union européenne seront évoqués, dit-il, citant notamment l’exemple de la préparation des futures échéances électorales dans le pays ou encore, certains programmes pour lesquels une aide de l’Union européenne est demandée.

Une fois de plus, des sportifs malagasy sont reçus au Palais d'Etat d'Iavoloha par le Président Andry Rajoelina. Ils étaient cinq athlètes et trois dirigeants sportifs qui, dans leur discipline respective, ont brillé sur la scène africaine en glanant la médaille d'or aux championnats d'Afrique. De leurs performances, le Président Andry Rajoelina a gratifié à ces athlètes la distinction honorifique de chevalier de l'ordre du Mérite de Madagascar.

L’ouverture du nouveau marché d’artisanat au COUM 67 ha est prévue pour le début du mois de septembre prochain, selon le premier responsable dudit marché, Rakotomanana Emmanuel. D’après lui, quelques aménagements devraient être effectués avant que les commerçants puissent exercer de nouveau dans ce local. « On se concentre actuellement sur le recensement des commerçants avant de pouvoir sortir la liste définitive.

La Grande île n’est toujours pas sortie du froid. L’hiver reste encore au rendez-vous pour ce mois d’août. Particulièrement pour cette semaine, ces deux derniers jours ont été marqués par une baisse des températures. Selon le prévisionniste Andriambelomasinasolo Lovandrainy Ratovoarisoa, le type de temps typiquement hivernal sera de retour sur l'île. Les pluies alizéennes arroseront ainsi la côte Est avec une quantité assez modérée près de Vatovavy et Fitovinany et des crachins locaux pour les Hautes terres.

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La grande passoire !

Passez-nous le terme. Très critique. Mais la réalité est là ! La vérité choque ! La Grande île est en passe de confirmer son statut de « grande passoire » de l’océan Indien, de plaque tournante du trafic des produits dangereux, des narcotiques entre l’Asie et l’Europe-Amérique Latine et vice-versa. Les drogues dures circulent comme de petits pains et comme si de rien n’était.  De puissants réseaux, de connivence quelque part, entretiennent le marché du diable florissant.

Malgré tout, le comité monétaire de la BFM (Banky Foiben’i Madagasikara) vient d’effectuer la revue trimestrielle de la politique monétaire, en fin de semaine dernière. La situation économique actuelle ainsi que les perspectives pour les mois à venir ont constitué les points focaux abordés. Ainsi, face à la récente hausse des prix du carburant qui a engendré une pression accrue sur les prix locaux, le comité monétaire de la BFM a décidé d’adopter quelques ajustements sur les taux de prêt et de dépôt de liquidité effectués par les banques primaires, en vue de contenir les anticipations d’inflation tout en préservant le potentiel de croissance par le financement de la production.

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Une attaque sur fond de vengeance !

Des rumeurs ont circulé pendant des jours sur une éventuelle attaque des « dahalo ». Pourtant, la plupart des villageois d’Ambolotarakely Ambohitriniandriana Ankazobe ne les ont pas crues. Ils ont quand même pris comme précaution de se regrouper dans deux maisons en dur, coiffées en tôle, pour dormir si jamais les bandits incendient les maisons, toit en chaume. Dans la matinée du 29 juillet dernier, les « dahalo » sont venus et ont verrouillé de l’extérieur les 2 maisons avant de les décoiffer et d’y jeter des pailles pour faciliter l’incendie.

La traque de la bande des 15 dirigée par le tristement célèbre Iarisy, ce dernier ayant orchestré le massacre à Ambolotarakely, s’intensifie. Pas plus tard qu’hier matin, quatre autres présumés auteurs de cette atrocité ont été éliminés à Ampanotokana kely, District d’Ambohidratrimo, faisant grimper à 5 le nombre des bandits éliminés, jusque-là. Cette action serait le fait de la compagnie de Gendarmerie d’Ambohidratrimo. Les gendarmes ont accroché les assaillants et il y eut un échange de tirs.

Une réunion de travail, entre le Président de la République Andry Rajoelina et des entreprises et prestataires de travaux financés par le Fonds routier impayés, s’est tenue cette semaine au Palais d’Etat d’Iavoloha. Non communiquée par la Présidence, l’information a été ébruitée hier sur les réseaux sociaux par ces derniers. Cette rencontre a été l’occasion pour le Chef de l’Etat d’écouter et de discuter des revendications de ces entrepreneurs qui ont effectué des travaux d’entretien routier.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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