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Le harcèlement sexuel sur les campus universitaires ne date pas d'hier, mais les témoignages de ceux qui osent porter plainte ne sont pas légion. Le dernier rapport de l'ONG Transparency International a avancé que 84 % des étudiantes à l'université d'Antananarivo sont déjà victimes de cette pratique, au moins une fois, en contrepartie d'une bonne note ou l'obtention d'un diplôme. Le fait existe bel et bien, mais la statistique est un peu exagérée, selon la constatation des observateurs. Des enseignants ont déjà été radiés et licenciés à cause de la dénonciation des étudiants. A l'université d'Ankatso, une victime en a payé le prix fort, puisqu'elle a refusé la proposition de son encadreur.

 

Le concours « Ma thèse en 180 secondes » (MT 180) aide beaucoup les chercheurs dans leurs travaux en s’ouvrant au monde et à un public diversifié. Selon Tianarilalaina Tantely Andriamampianina, la première malagasy à avoir obtenu un prix à ce concours lors de l’édition 2019 qui s’est tenue à Dakar (Sénégal), « ce genre d’événement aide les jeunes chercheurs à vulgariser leurs travaux et ainsi obtenir des financements plus facilement. En effet, le MT 180 a cette faculté de mettre en avant ces travaux pour qu’ils ne pourrissent pas au fond d’un tiroir miteux. J’incite les chercheurs à publier le fruit de leurs recherches et à participer à des concours comme celui-ci ».

 

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Service public défaillant

La machine grince ! Le moteur rate ! Apparemment, il paraît qu'il manque du lubrifiant. Les usagers souffrent et la défaillance porte grand préjudice aux activités des autres. Il faudra bien que le mécano vérifie et remette en marche selon la règle de l'art l'ensemble du moteur.

 

Vendredi prochain et jusqu’au mardi 18 octobre, les perturbations en plus des délestages habituels surviendront sur la distribution d’électricité au niveau du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). La raison étant que la compagnie nationale d’eau et d’électricité a programmé des travaux majeurs pour l’installation d’un quatrième groupe qui va augmenter la puissance de la centrale d'Andekaleka. « Les techniciens vont procéder à la mise en place de la vanne de garde du type sphérique pour la mise en service de ce groupe.

L’antre du centre culturel Ivokolo situé à Analakely est le lieu de rendez-vous de quelques amateurs et passionnés de peinture depuis le 20 septembre dernier. En effet, l’exposition baptisée « Diorama » attire de nombreux curieux depuis son ouverture. Et oui, les expositions s’ensuivent mais ne se ressemblent pas au centre Ivokolo. Actuellement, le peintre Fetra Rabarison expose une douzaine de ses tableaux dans les locaux de la Galerie d'art R.R. Raparivo.

Suite à la succession d'incendies de forêts dernièrement dans plusieurs parcs nationaux et réserves naturelles de Madagascar, le Gouvernement réagit. Hier, au cours d'une déclaration sur la chaîne nationale, le ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, Tokely Justin a annoncé la mise en place d'une cellule de crise pour lutter contre les feux de brousse.

Rabetsaroana Sylvain répond à une frange minoritaire de l'Opposition qui remet en cause les « velirano » du Président et s'approprie les réalisations du régime actuel. Et ce, dimanche dernier, du côté du « by-pass », lors de la célébration de l'anniversaire de la création du kung-fu wisa à Madagascar. Toujours vexés par les déclarations du Président de la République qui a fustigé les anciens dirigeants pour les promesses non tenues auprès de la population, les dirigeants du précédent régime évoquent la continuité de l'Etat pour essayer de justifier que son régime y est pour quelque chose dans la réhabilitation de la RN5A notamment. Ils affirment que les réalisations du régime actuel sont issues d'accords signés avec le régime précédent. 

 

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La une du 10 octobre 2022


Pour pouvoir bénéficier des financements de l’Association internationale de développement (IDA), les pays d’Afrique subsaharienne se doivent d’atteindre certains objectifs fixés dans le rapport CPIA ou évaluation des politiques et institutions que la Banque mondiale dresse sur une fréquence annuelle. Dans ce rapport, l’institution de Bretton Woods classe la Grande île à la 18ème position sur une quarantaine pays africains ayant besoin de cette aide au développement. Pour rappel, en plus du classement des performances de chaque pays, l’objectif de ce rapport est surtout de renseigner les pouvoirs publics sur l’impact des efforts déployés pour soutenir la croissance et lutter contre la pauvreté. La note globale obtenue sert aussi à déterminer le volume des prêts concessionnels et des dons que la Banque mondiale accorde aux pays à faible revenu d’Afrique subsaharienne. Selon ce rapport, la gestion économique sur l’ensemble des pays évalués a connu une nette progression, notamment au niveau de la gestion de l’inflation malgré le contexte de crise mondiale. Cependant, le domaine de la gestion du secteur public et des institutions reste faible. Si ce rapport indique les performances d’un ensemble, cela reflète aussi la situation à Madagascar, à en croire les études.

Positif
De ce fait, Madagascar reste malgré tout sur une moyenne positive et peut encore bénéficier de l’aide au développement de l’IDA malgré notre classement qui stagne dans le rapport CPIA. En effet, ce rapport inscrit la Grande île avec une moyenne générale de 3.3 sur 4.5. Cette note classe Madagascar au premier rang pour la septième année consécutive, en comparaison avec le Rwanda (4.1). Le pays qui se retrouve au plus bas de l’échelle a une moyenne de 1.0. Dans la rubrique « santé » de ce rapport, la Grande île affiche par contre une légère augmentation de +0.5 de ses performances. Mais en général, la note moyenne obtenue par l’ensemble des pays d’Afrique subsaharienne reste inchangée à 3.1. De même, aucun changement n'a été observé au niveau infrarégional, l'Afrique de l'ouest et centrale affichant toujours un score global de 3.2, et celui de l'Afrique de l'Est et australe est de 3.0. Le rapport CPIA montre également une évolution de la note globale dans 11 Etats, dont une progression pour sept d’entre eux et une dégradation dans les quatre autres. Les pays dont le score moyen est inférieur à 3.0 sont pour la plupart classés dans la catégorie des pays fragiles ou en situation de conflit.
Hary Rakoto


A la fois meurtrière pour les victimes que les assaillants ! Et c’était l’effusion de sang : trois cadavres laissés sur le tapis. L’un est celui d’une mère de famille répondant au nom de Marie Florence Rahantaniaina (78 ans) tandis que les deux autres sont ceux des assaillants âgés de 21 ans et de 30 ans. C’est ce qu’on puisse dire à propos de cet assaut perpétrés par des bandits armés aux premières heures de la matinée, samedi dernier, dans la localité d’Antenibe, District d’Andramasina, située à une trentaine de kilomètres au sud-est de la
Capitale. Tout a démarré par l’alerte donnée par une personne de bonne foi au commandant de brigade de Gendarmerie d’Andramasina à propos de ce vol avec effraction perpétré par des bandits munis d'armes blanches dans ladite localité.

Aussi, cinq gendarmes dirigés par le commandant de brigade en personne se sont dépêchés sur les lieux afin de constater les faits et poursuivre les malfaiteurs. Au constat, la maîtresse de maison a été poignardée à mort par les voleurs. Elle a succombé des suites de ses blessures. En revanche, l’époux de la victime, le prénommé Aimé (82 ans) a eu plus de chance. Il a réussi à se cacher dans la douche du deuxième étage de la maison.  Outre l’assassinat barbare de cette mère de famille, les agresseurs ont également fait main basse sur une boîte à bijoux, mais surtout aussi sur une somme d’argent.

Mais l’affaire n’en était pas restée là. Des membres du comité de vigilance ou « Andrimasom-pokonolona » ont déclenché une chasse à l’homme pour retrouver les traces des tueurs. C’était dans ces circonstances que deux malfaiteurs, ayant participé à ce vol aggravé de meurtre, ont été définitivement mis hors d'état de nuire par les gendarmes. Ces derniers les ont traqués jusque dans une zone boisée de ‘‘Tsiperifery’’, vers 10h, le même jour.

En effet, les bandits, ayant réalisé qu’ils allaient se faire piéger comme des rats, ont attaqué et blessé 2 membres du comité de vigilance. Pire, ils s’en étaient pris physiquement aussi aux gendarmes qui ont voulu les arrêter. L’un des malfaiteurs qui furent éliminés répond au nom de Jean de Dieu Norvene (21 ans), venant de Manakara. Il était le gardien de la maison du couple victime mais a été licencié par ses employeurs il y a deux semaines de cela, suite à plusieurs points de discorde entre eux. Cet ancien gardien devenu bandit aurait déjà volé une grosse somme d'argent appartenant à ses employeurs. Et que sa femme aurait également été la domestique du couple victime, mais qu’elle serait en voyage à Manakara au moment des faits. Quant au deuxième larron, le nommé Velomandroso, la trentaine, est originaire de Lokomby Manakara.
Malgré ces agressions, l’on n’a déploré aucun blessé, côté gendarmerie.  Le constat des corps sans vie des défunts a été effectué en présence du médecin du CHRD Andramasina. Le corps de la septuagénaire a été remis à sa famille tandis que ceux des 2 malfaiteurs ont été enterrés par le Fokonolona d'Andramasina, en attendant une éventuelle récupération par leurs membres de famille. La brigade de gendarmerie d'Andramasina a été saisie de l'affaire.
Franck R.

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Editorial

  • Mieux … !
    Sauf contre temps, le Premier ministre, chef du Gouvernement, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo va présenter le programme du Gouvernement à l’Assemblée nationale ce mardi 18 novembre 2025. Il s’agit d’un exercice « rituel » dicté par la Constitution. En effet, en vertu de l’Art. 99 de la Loi fondamentale comme suit : « Dans les trente jours de sa nomination, le Premier ministre présente son programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat au Parlement qui peut émettre des suggestions. » Ainsi donc, c’est une obligation constitutionnelle au cours de laquelle l’Exécutif se plie devant les représentants du peuple et se donne de tous les efforts afin que les concitoyens soient à la première loge de ce que le Gouvernement compte entreprendre pour assurer et offrir le maximum d’opportunités à la Refondation de la République Malagasy.

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