Le meurtre du petit Tobie (5ans), ce petit garçon issu d’une famille aisée, la semaine dernière à Antsirabe, a horrifié au plus haut point l’opinion. Depuis, la Police et la Gendarmerie qui enquêtent sur l’affaire, n’ont pas chômé. Les Forces de l’ordre ont procédé à des arrestations de suspects dans l’affaire. C’était dans ces circonstances que le propre père de la victime, sa maman, son oncle ainsi qu’un quatrième larron, furent jetés dans le filet. Après une assez longue période d’enquête préliminaire, l’affaire a été finalement déférée au Parquet, hier. A l’issue de ce déferrement houleux, les quatre suspects ont été de facto placés sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antsirabe.
Autant parler d’une affaire familiale. Cependant, avec des informations distillées au compte-gouttes, les enquêteurs se sont contentés uniquement d’affirmer un meurtre comme chef d’inculpation principal. Quant à son mobile, aucun moyen d’en savoir davantage : “La balle est désormais dans le camp de la Justice, qui déterminera de(s) motivation(s) du crime”, concède une source auprès de la Gendarmerie.
Souvenons surtout que c’est le papa de Tobie qui est le principal suspect dans l’affaire. De toute façon, il a fait un aveu devant les enquêteurs, qui n’ont cru un seul instant à son verbiage et à ses bobards comme quoi des bandits armés et circulant en 4x4, les ont enlevés, c’est-à-dire le gosse et lui- même, du côté de la gare. En réalité, c’est l’homme, pour justement un motif de plus en plus obscur, qui a décidé d’éliminer son propre enfant dans des circonstances inhumaines, voire diaboliques : la victime avait été lardée de coups de couteau puis égorgé. De toute façon, il existait des preuves et des pièces à conviction : la cuisine de l’appartement de la famille, le garage ainsi que le coffre de sa Hyundai Terracan avaient été souillés de sang : celui du petit Tobie. Cuisiné par les enquêteurs, le chef de famille en cause a dit finalement la vérité : il raconte avoir jeté la dépouille de son enfant dans la rivière de Sahanivotry. Et c’était encore lui-même qui a guidé les Forces de l’ordre jusqu’au point où il a jeté le corps sans vie de l’enfant, qui avait été effectivement repêché du fleuve. Toujours dans ses aveux, le chef de famille reconnaît que, sous une pression d’inconnus, il aurait pu porter son choix sur son quatrième progéniture. Mais vu que cette dernière est presque un bébé, il a dû se rabattre sur Tobie. L’on s’impatiente du moment où la Justice va ouvrir un procès pour fixer le sort des accusés.
Franck R.
Antananarivo est sous l’eau ! Un spectacle désolant se défile devant les regards impuissants des habitants de la Capitale depuis les fortes pluies tombées lundi. Entre autres raisons, les remblayages sont particulièrement pointés du doigt comme étant à l’origine de cette forte montée des eaux. Interdites depuis des mois voire des années, les activités de remblayage continuent pourtant de plus belle dans plusieurs parties de la Capitale. Le 24 janvier 2020, un arrêté municipal n°112 – CUA /CAB.20 signé par le maire de la Commune urbaine d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina a conforté cette interdiction. D’après ledit arrêté, la délivrance de l’autorisation de remblai et de déblai dans la circonscription de la CUA est suspendue. Pour sa part, le ministère de l’Aménagement du territoire a fixé avec l’APIPA, depuis l’année dernière, que la période de remblai se situe entre le 15 avril et le 30 novembre. Seules les personnes titulaires de permis de remblai obtenus conformément aux procédures sont autorisées à s’adonner à ces activités. Les opérations qui s’effectuent en dehors de cette période sont donc considérées comme illégales.
Pourtant, plus d’un constate que les remblayages n’ont jamais cessé. A titre d’exemple, du côté du By – pass où les camions de transport de remblai font le va-et-vient le jour comme la nuit sans aucune retenue. A se demander si des pratiques corruptives étaient derrière cette gabegie. Cela ne concerne pas uniquement la délivrance des autorisations de remblai mais également des autorisations de construction au dessus des dalles et des canaux d’évacuation d’eau.
Responsabilités partagées
Les fortes pluies, survenues en début de semaine, ont été fortement éprouvantes pour la Capitale et ses riverains. En effet, plusieurs Fokontany se sont retrouvés sous l’eau. A cela s’ajoutent des pertes en vie humaine à cause des éboulements de terrain ou d’écroulements de maison : pas moins de 9 décès ont été recensés respectivement à Avaradrano, Ambohidempona, Manjakaray et Nanisana. Plusieurs familles qui habitent les bas – quartiers ont été confrontées à des crues d’eau dans leurs domiciles. Des issus dramatiques qui ont fait monter les critiques et les polémiques. D’un côté, certains attribuent la faute aux riverains qui jettent les ordures dans les canaux d’évacuation d’eau. D’autres rejettent les responsabilités sur les autorités qui ont failli à leurs missions.
Avec le recul, force est de constater que les conséquences désastreuses de ces fortes pluies sont dues à plusieurs facteurs. Certes, l’amoncellement des ordures dans plusieurs endroits de la Capitale y est pour quelque chose. Néanmoins, l’on ne peut pas déduire la responsabilité de ceux qui continuent de délivrer des permis de remblai et qui ouvrent la voie aux activités illicites. Face à cette situation, la population en appelle à la prise de responsabilités des autorités concernées. L’ouverture d’une enquête serait même le bienvenu afin de démasquer les responsables de ce laxisme fatal aux Tananariviens.
S.R.
Le comité exécutif de la Fédération malagasy de basketball a mis dans son ordre du jour l'appel à candidatures pour le recrutement d'un directeur technique national au mandat olympique 2022-2024. La clôture de la procédure sera dans trente jours. Et ce, lancée depuis le 12 janvier dernier et prendra fin le 11 février.
Meurtre avec préméditation. Tel est le chef d'inculpation d'un ressortissant français, présumé assassin de Junot Ramananarivo (J.R.). Ce jeune technicien de haut niveau, Secrétaire général de l'association « Union Emergence Madagascar », a succombé suite aux blessures occasionnées par un coup de couteau, dans l'après-midi du dimanche dernier vers 17h du côté de Pullman. Selon les informations recueillies, les choses se sont envenimées entre L.L., gérant d'une entreprise œuvrant dans l'informatique, et J.R., opérateur économique natif de Mahajanga.
Parmi les mesures spécifiques et organisations adoptées. La rentrée scolaire du 3ème bimestre de cette année s’est tenue hier pour les établissements des 8 Régions concernées par son report. Il s’agit, rappelons-le, des Régions d’Analamanga, Vakinankaratra, Atsimo- Atsinanana, Atsimo-Andrefana, Matsiatra-Ambony, Anosy et Diana. La Région de Boeny a également pris la décision de reporter la reprise des cours à cause de la situation inquiétante liée à la Covid 19.
La déviance mène partout, conduit nulle part sauf sur le droit chemin ! Une certaine partie de la classe politique du pays notamment celle qui revendique l’honneur d’appartenir à l’Opposition s’enlise dans la démence intellectuelle. On dévie à cœur joie les débats. On crée de faux problèmes et on monte au créneau pour des polémiques stériles. Les vrais débats s’effacent et on s’éloigne des vraies solutions !
L'agence des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), en partenariat avec le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage (MINAE), a lancé les distributions de semences pour la campagne agricole actuelle, appelée la grande saison, au profit de 50 000 ménages dans les Régions d'Androy et d'Anosy. L'initiative d'un montant de 10 millions de dollars s'inscrit dans le cadre de la relance et du soutien à la production agricole des ménages.
Avis aux lycéens et lycéennes en classe de première. Par le biais de l’Alliance Française Antananarivo (AFT), l'association Jeunes Aujourd'hui pour Demain, en partenariat avec les TÉAT - des établissements artistiques - du Département de La Réunion, propose aux lycéennes et lycéens des classes de 1ère à Madagascar de prendre la parole et de participer au concours d'éloquence. Les épreuves auront lieu à l’AFT, situé à Andavamamba. Les inscriptions des candidats à ce concours se clôtureront le 21 janvier prochain. Le thème choisi pour cette édition 2022 est la « Résilience ».
Covid-19, autre maladie ou mort naturelle ? Qu’importe la cause, la République malagasy perd, suite au décès hier du Général de corps d’armée Herilanto Raveloharison, un de ses grands serviteurs. De son titre de haut gradé de la Gendarmerie, le défunt a déjà rempli le critère d’un illustre fils du pays dans la mesure où ce titre n’est pas octroyé à qui que ce soit. A part, le fait d’avoir servi la Nation en tant que militaire, Herilanto Raveloharison a occupé des postes ministériels et d’autres hautes fonctions.