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Le rythme et les pas de danse dans la peau. La troupe de danse urbaine Gasy Makua n’est rien de moins que la juste conséquence d’une passion dont à l’origine le danseur Adelin Andoul Anzie Rambeloson. Le déclic s’est produit en avril 2017 lors d’une collaboration avec le chanteur Odyai. Par amour et attachement de la danse, Andoul Anzie a créé le team Gasy Makua.

Au cours de la présentation de vœux du Nouvel an des représentants des différentes institutions, dirigées par leur président respectif, à son endroit et de son épouse, le Président de la République a répondu de manière argumentée aux critiques concernant le projet de transport par câble ou téléphérique à Antananarivo, affirmant que ce projet n'impacterait pas sur les autres priorités du pays. Devant ses invités, hier dans la matinée au Palais d'Etat d'Iavoloha, le Chef de l'Etat a dénoncé « le refus du développement » de ceux qui affirment que les actuels projets de l'Etat ne sont pas prioritaires. 

Colossal. Tel est l'adjectif qualificatif convenable au projet routier allant de Mananjary à Maroantsetra annoncé par le Président Andry Rajoelina dans son discours à la Nation, le soir du 31 décembre. Cette route sera celle du Soleil telle qu'elle sera nommée désormais. De fait, la « route du Soleil » ou « Lalan'ny Masoandro » n'est autre qu'une section de la « route de la Concorde » plébiscitée au temps du (feu) Président Didier Ratsiraka durant son mandat à la veille de la crise postélectorale de 2002.

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LA UNE DU 06 JANVIER 2022

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La une du 5 janvier 2022


Une mauvaise nouvelle de plus pour cette nouvelle année. La menace d’une troisième vague de contamination de Covid-19 pèse déjà depuis la fin de l’année sur l’économie de la Grande île. Et l’inflation n’arrangera rien. En effet, les consommateurs doivent se préparer à une hausse généralisée continue des prix pour cette année, tout comme l’année dernière voire peut-être encore plus intensifiée. Il faut croire qu’au vu de la situation actuelle, cette inflation au niveau mondial est partie pour durer et pénaliser les ménages malagasy. « Contrairement à ce que l’on imaginait au mois d’octobre 2021, l’inflation n’est pas un phénomène conjoncturel lié seulement à la forte reprise à l’échelle mondiale mais pourrait bien perdurer au moins sur le premier semestre 2022 », constate le journal Le Monde dans un article. Dans ce sens, l’évolution de la pandémie de coronavirus au niveau mondial en est pour beaucoup dans cette augmentation des prix, que ce soit des matières premières ou encore des produits manufacturés. La pandémie continue notamment de dérégler l’économie mondiale mais aussi le commerce international à cause de son évolution incertaine. « Et comme Madagascar importe pratiquement la majeure partie de tous ses produits alimentaires de base comme le riz, la farine, le sucre ou encore l’huile de table, elle ne peut que subir cette tendance inflationniste. De plus, tous ces produits viennent par voie maritime. Et au cours des derniers mois, les coûts de fret ont augmenté sensiblement. Dans certains cas, ils ont même quintuplé. Cette hausse de coûts sera alors passée directement aux consommateurs », explique un économiste.
A tous ces paramètres s’ajoutent également les mauvaises conditions de production à cause du changement climatique. Concernant le riz par exemple, l’Inde et le Pakistan ont connu de mauvaises récoltes durant la dernière saison. La production de riz des deux pays a considérablement baissé. Selon les informations communiquées, il faudra donc attendre les prochaines récoltes, soit vers le mois de novembre pour que le prix du riz sur le marché international se stabilise.
L’industrialisation reste la seule option pour éviter de subir cette inflation au niveau mondial. Madagascar exporte notamment des produits bruts qui sont ensuite transformés dans les pays industrialisés. Les produits finis sont ensuite importés par la Grande île, à des prix élevés en comparaison des prix de vente des matières premières. Le pays peut casser cette chaîne. Mais cela prendra encore du temps. Les autorités ont déjà mis en place des solutions d’urgence comme la fixation des prix et l’importation de «Vary Tsinjo». Toutefois, les impacts de ces solutions sont encore loin d’être palpables aujourd’hui.
La Rédaction



De mal en pis, la JIRAMA s’empêtre. Pour rappel, il y a quelques jours, l’un des transformateurs de la centrale hydroélectrique d’Andekaleka a explosé suite à un incendie. Depuis avant-hier, les premiers responsables de la compagnie nationale d’eau et d’électricité sont sur place pour constater les dégâts causés par cette explosion et pour tenter d’apporter autant des explications que des solutions d’urgence. « Le transformateur qui a explosé, en causant cette panne généralisée, a été fabriqué en 1980 et mis en service en 1982. Autant dire que la vétusté du matériel peut être considéré comme la première cause de tous ces incidents », explique RivoRadanielina, directeur général par intérim de la JIRAMA. Ce responsable d’ajouter que les pannes de courant dans la centrale ont aussi causé l’arrêt du système de régulation du débit de l’eau dans cette structure hydroélectrique. Ce qui a eu pour effet de provoquer une inondation juste après l’incendie dans cette même centrale. A noter que la capacité de la centrale d’Andekaleka, estimée à 90 Mégawatts, est réduite à néant pour le moment car la panne a affecté tous les autres générateurs. Par ailleurs, la centrale hydroélectrique d’Andekaleka assure 40 % de l’électricité alimentant le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). Dès qu’il y a un quelconque incident, même en ayant touché une seule machine, cela laisse un gap dans la production de courant et induit à des coupures généralisées. Et que cette centrale assure quasiment la moitié de la consommation d’électricité d’Antananarivo. L’approvisionnement en électricité sur le RIA est ainsi, pour l’instant, assuré uniquement par les centrales thermique et solaire existantes dans les environs.

Cependant, un nouveau transformateur devrait être installé avec les infrastructures annexes comme les systèmes de câblage selon les explications de la JIRAMA. Raison pour laquelle, la compagnie est dans l’obligation de délester certains quartiers d’Antananarivo en électricité le temps que la production revienne à la normale. Au moment où nous mettons sous presse, l’équipe technique de la JIRAMA est déjà en train de rétablir progressivement l’anomalie. Cependant, aucun paramètre ne peut assurer le rétablissement à la normale de la situation qui peut perdurer selon le niveau de la panne causée par l’incendie et l’inondation de la centrale. « Nos clients cherchent l’électricité pour leur sécurité, et pour alimenter leurs appareils électroniques », ajoute le gérant d’un cybercafé en périphérie de la Capitale tandis qu’un travailleur indépendant craint de perdre ses clients européens dans la mesure où ces derniers ne considèrent nullement une coupure de courant comme étant un droit à l’incapacité de travailler dans leurs pays. « Cette coupure représente une grande perte pour nous. Tous nos produits laitiers ne sont plus consommables », déplore Marie Ange, une commerçante. Le temps que l’approvisionnement en électricité de sa boutique revienne à la normale, ces produits commencent à fondre. « En une demi-journée, mon fonds de commerce a été réduit presque à zéro. On comprend les difficultés que la compagnie nationale doit affronter en ce moment, cependant il serait plus bénéfique que ces délestages respectent scrupuleusement des calendriers annoncés et qu’ils ne durent pas autant », ajoute-t-elle.



Hary Rakoto

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Voulu ou par accident ?

Dimanche 2 janvier dans la matinée, un incendie a été déclaré dans la centrale hydro-électrique de la JIRAMA à Andekaleka. Le feu a détruit le transfo principal de 30 MVA. Du coup, l’incident provoqua une coupure généralisée dans la Capitale et les périphéries immédiates.
Bref rappel historique. L’augmentation de la production électrique pour alimenter la Capitale et ses environs, le Grand Tanà, faisait déjà l’objet d’étude depuis la Première République. Vu l’intensité de l’exode rural, le barrage hydroélectrique de Telomita et celui de Mantasoa ne suffisaient plus. Il fallait trouver d’autres solutions. Le régime de Didier Ratsiraka a pu bénéficier dans les années 80, par un contrat géant avec le Canada, sous la bénédiction des Institutions de Bretton-Woods, la construction d’une grande centrale hydroélectrique à Andekaleka sur l’axe du chemin de fer Tanà-Toamasina (TCE). Un financement  inespéré de 40 millions de dollars. Les travaux ont été confiés à « SKANSKA », une entreprise canadienne. Une prouesse technique faisant l’objet de fierté politique du régime AREMA !
Pour en revenir à ce sujet brûlant, les questionnements fusent de toute part. La presse, en sa qualité de « porte-parole » de l’opinion, se demande s’il s’agit d’un accident ou d’un sabotage ? Œuvre expresse d’une intention délibérée ou un simple incident indépendamment de la volonté humaine ? Acte criminel ou incendie involontaire ? Etc.
De toutes les manières, « voulu ou par accident ! », l’incendie du dimanche révèle certains manquements sérieux. Tout  le monde s’étonnait  pourquoi le site d’Andekaleka, une grande installation éminemment stratégique et hautement délicate de cette taille, ne dispose même pas au moins un extincteur ? L’outil incontournable pour maîtriser dans un peu de temps la propagation du feu. Ainsi, toutes les bonnes volontés ont essayé de contenir et d’éteindre le feu par les moyens du bord ! Impensable ! Impossible ! Un technicien du bâtiment à la retraite n’a pas pu retenir son indignation.
L’incendie de dimanche oblige les observateurs et les simples citoyens à se demander également par quel dispositif de sécurité la JIRAMA a-t-elle installé à Andekaleka pour garantir un minimum de sûreté de ce site, plus particulièrement ce transfo qui, rappelons-le, assure principalement l’alimentation, en courant électrique, Antananarivo et ses environs (Zone interconnectée ou ZIT) ? A la lumière de ce qui venait de se produire, on est en droit de douter le sérieux de la chose.
« A qui profite le crime, voulu ou par accident ? » « Et pourquoi incendier précisément ce transfo ? »  Ce sont des dernières questions, du moins pour le moment, qui taraudent les esprits. Des questions légitimes et préoccupantes.
Incontestablement, tout ce qui est susceptible de provoquer la colère et le mécontentement de la population contre le régime en place profite aux détracteurs, aux opposants. Mais de là à oser détruire ou s’en prendre à un outil indispensable au bon fonctionnement de la vie quotidienne des concitoyens, c’est tout de même un acte irresponsable et impardonnable.
Mais attention, incendie ou pas, les coupures intempestives d’eau et d’électricité  dépassent l’entendement et provoquent depuis belle lurette l’ire des abonnés. De la galère au quotidien propre à déclencher le courroux du commun des mortels.
Voulu ou par accident, l’essentiel c’est de bien faire son travail !
Ndrianaivo



Deux semaines de vacances supplémentaires. La note de service, publiée hier après-midi par le ministère de l’Education nationale (MEN), le confirme. « Suite à l’interpellation du ministère de la Santé sur la recrudescence alarmante des contaminations à la Covid- 19, des cas modérés et sévères ont été enregistrés, non seulement chez les adultes mais aussi chez les enfants vulnérables, particulièrement localisés dans la Région d’Analamanga. Au vu de cette situation, il a été décidé que la rentrée scolaire du 3è bimestre, fixée au 5 janvier 2022 selon l’arrêté n°15468/2021/MEN du 30 juin 2021, est reportée au 17 janvier pour la Région d’Analamanga. L’objectif est de tout mettre en œuvre pour que la reprise des cours se fasse de la façon la plus sereine et la plus sécuritaire pour les enfants et les enseignants », communique la note de service signée par le Secrétaire général du MEN, Felamboahangy Ratsimisetra.
Cette décision ravit les parents, notamment ceux réticents à l’idée d’envoyer leurs enfants en classe avec la situation actuelle. « Il était temps. Le ministère a finalement tranché pour un report de la rentrée après les nombreuses requêtes et grognes des parents, dans la société et sur les réseaux sociaux. Les demandes de la majorité ont été entendues », s’exprime N.R., mère au foyer résidant à Mahamasina. « Personnellement, je trouve que la décision ministérielle arrive trop tard puisque la plupart des établissements scolaires, notamment ceux privés, ont repris les cours depuis aujourd’hui (ndlr hier). Les enfants sont déjà exposés aux risques de contamination de Covid -19 durant la journée », se désole Ravo R., agent de recouvrement et père de 3 enfants scolarisés.
Plus d’absents en classe, les mesures renforcées !
Il fallait s’y attendre. Bon nombre d’établissements scolaires, dans la ville d’Antananarivo, ont enregistré un taux d’absentéisme plus ou moins élevé lors de la reprise des cours après les vacances de Noël, hier. Pour un collège privé sis dans le 2è Arrondissement de la Capitale, 4 élèves sur 10 dans le préscolaire et 3 sur 10 dans le primaire ont raté le premier jour de rentrée du troisième bimestre. « Certains parents nous ont exprimé au préalable leur inquiétude et le fait de garder leurs enfants chez eux, au lieu de les envoyer en classe. D’autres nous ont fait part de la maladie de leurs enfants. Dans tous les cas, nous comprenons la crainte des parents, notamment ceux vulnérables ou ayant des enfants vulnérables, dont les risques de contamination de la Covid -19 sont élevés », nous confie la directrice dudit collège, voulant garder son anonymat.
La majorité des établissements scolaires ont renforcé les mesures de protection face à la pandémie. Le respect exigé des gestes barrières, dont le port obligatoire de masques et le lavage fréquent des mains avec du savon ou du gel désinfectant, en fait partie. Pour la distanciation sociale, la division en 2 groupes des élèves, l’un suit les cours dans la matinée et l’autre l’après-midi, a été effective hier. Ces mesures et organisations s’imposent pour que les cours se fassent malgré la pandémie. Mais avec la décision ministérielle d’hier après-midi, elles restent en suspens, du moins pour les 2 prochaines semaines. Affaire à suivre !
Patricia Ramavonirina 



Grâce au travail des Forces de l’ordre et de la Justice, la triste affaire survenue la veille de Noël dernier et se rapportant sur le meurtre barbare d’une fillette de 9 ans à Antehiroka, laisse entrevoir l’espoir de l’application de la Justice. Car le matin du 31 décembre dernier, 5 personnes ont été provisoirement mises en détention. Si trois d’entre elles croupissent à Tsiafahy depuis, deux autres le sont à Antanimora. Parmi ces dernières, une femme suspecte, la dernière à être arrêtée le 31 décembre dernier. Elle s’était rendue au poste de Gendarmerie où tous les autres suspects se trouvaient déjà en détention policière, et auprès desquels la première aurait voulu apporter de quoi casser la croûte. Les gendarmes ont donc arrêté la femme sur- le- champ. Avant que l’affaire ne s’est donc terminé ainsi, le procureur du Tribunal de première instance d’Antananarivo a ordonné le déferrement de ladite affaire la même date.
Revenons aux faits. Tôt le matin du 25 décembre dernier, le père de la fillette était venu informer le poste avancé de Gendarmerie d’Antehiroka sur la disparition de celle-ci depuis la veille, précisément vers 17h. Depuis, les Forces de défense ont déclenché les recherches. Malheureusement, elles ne trouvèrent plus que le corps sans vie de la fille dans une rizière à Manerinerina-Antehiroka.
Les gendarmes et le médecin légiste ont fait le constat. Mais là, le doute s’imposait.  La victime présentait des bleus tandis que du sang s’échappait de sa bouche. Dans un premier moment du constat, le médecin légiste et la famille ont encore crû que l’enfant se serait noyée après qu’elle s’était heurtée à un quelconque obstacle dans l’eau, choc qui lui serait donc fatal. Ce qui a donc incité les gendarmes à pousser davantage leurs investigations.
Depuis, l’affaire a connu un développement. Le 28 décembre dernier, la mère de la victime s’était rendue au même poste  de Gendarmerie pour porter plainte. Et pas les mains vides. Dans un enregistrement sonore de  son téléphone, on a pu entendre les propos d’un certain Jules. Ce dernier aurait donc reconnu qu’il figure parmi ceux qui ont enlevé la fillette. De même, il dénonce les cinq personnes, lesquelles l’auraient payé à 5 000 ariary pour assassiner la victime. Et que cette dernière n’était plus en vie lorsqu’ils ont jeté son corps dans l’eau.
L’aveu du concerné a facilité la tâche des enquêteurs, qui n’ont aucun mal à retrouver les traces des cinq suspects de l’affaire et les arrêter. Et on connaît la suite !
Franck R.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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