Publié dans Sport

Athlétisme- Sommet national - Les athlètes doivent s’armer de patience

Publié le mardi, 16 juin 2020

Devant l’incertitude de l’avenir, la Fédération a fait le choix de ne pas communiquer, notamment sur les réseaux sociaux, avant d’avoir des éléments tangibles quant à la reprise des activités. Pour maintenir le suspens, le président de l’instance nationale de l’athlétisme  refuse catégoriquement de se prononcer sur la tenue ou pas des championnats de Madagascar jeunes et toutes catégories, cette saison.  Quant à l’instance internationale, cette dernière a déjà prévu de reprendre le calendrier de compétition au mois d’août avec le Diamond League et cela s’étalera jusqu’en 2021 avec les Jeux Olympiques. Une décision qui a été prononcée durant la réunion des membres par visioconférence en mi-mai dernier.

 

Le championnat de Madagascar d’athlétisme est ajourné en raison de la situation de crise et d’urgence sanitaire et de la suspension des activités sportives. La compétition devait se tenir au mois de juillet au stade municipal d’Alarobia. Comme à l’accoutumée, elle devrait s’étaler en deux parties, pour les jeunes et pour les seniors. « Il nous est impossible, à l’heure actuelle, de confirmer les dates, vu le contexte. Voilà pourquoi on a pris cette décision », souligne Norolalao Andriamahazo Ramanantsoa, président de la Fédération malagasy d’athlétisme.

Rappelons que le championnat jeune (minime et cadet) était prévu se tenir les 3, 4, 5 juillet  tandis que celui junior senior les 10-11,12 juillet à Antananarivo.

Nombreux sportifs et  dirigeants sportifs pensent déjà à la reprise des entraînements et des compétitions. C’est le cas des athlètes et des ligues régionales d’athlétisme qui commencent  à se poser la question sur la suite des activités athlétiques pour cette année.

« Je connais les soucis des athlètes et des ligues régionales pour ne citer que le temps de préparation et le moyen  financier mais la Fédération ne peut malheureusement pas encore se prononcer pour l’instant. Je sais d’ailleurs que les athlètes des autres Régions qui ne sont pas concernés par le confinement n’ont jamais cessé de s’entraîner et qu’ils ont besoin de s’exprimer dans des compétitions », annonce Norolalao Andriamahazo Ramanantsoa. 

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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