Publié dans Sport

Football - Amada et les Barea rêvent d’une Coupe du monde

Publié le vendredi, 24 juillet 2020

Meneur de jeu avant de s'installer au poste de milieu défensif, les performances d’Ibrahim Amada ont permis à Madagascar d'atteindre les quarts de finale de la CAN. Il rêve de participer à la prochaine Coupe du monde de la FIFA. 

Lors d’un entretien avec le site de la FIFA.com, le milieu défensif malagasy parle de son parcours et de ses exploits mais aussi de ses rêves avec l’équipe nationale.

Avec le temps, Amada a fini par apprécier ce nouveau poste et s'est rendu compte qu'il recevait plus souvent le ballon. « Maintenant, je préfère évoluer comme milieu récupérateur que comme avant-centre ou meneur », admet-il. « À ce poste, il est plus facile de voir comment le jeu s'organise et de trouver mes coéquipiers. Cela m'a aidé à m'épanouir sur le terrain et a eu un effet positif sur ma carrière ».

Lors de sa première participation à la CAN en 2019, Madagascar faisait partie des outsiders. Pourtant, les Malagasy ont surpris tout le monde en atteignant les quarts de finale, battant le Nigeria 2-0 en phase de groupe, avant d'éliminer la RD Congo aux tirs au but en huitièmes de finale. « Depuis notre enfance, nous rêvions de participer à la CAN, et cela s'est concrétisé à l'âge de 27 ou 28 ans », se souvient Amada. « Ce que nous avons vécu en Égypte est indescriptible. Se qualifier pour la compétition pour la première fois de notre histoire était déjà extraordinaire, sans parler de notre formidable parcours jusqu'en quart de finale ».

 

« Nous étions extrêmement heureux. À Madagascar, le peuple a des ressources limitées et une vie difficile. Mais nous avons réussi à lui apporter un peu de joie dans la vie pendant le tournoi », savoure le milieu défensif. « Pour notre peuple, l'événement représentait bien plus qu'une simple compétition de football. Nous avons participé à la réunification de notre peuple. Participer à la CAN et atteindre les quarts de finale est le plus beau moment de ma carrière, et je suis sûr qu'il restera gravé dans la mémoire du peuple malgache ».

Recueillis par E.F.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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