Retardé à cause des conditions climatiques difficiles, le match entre la Côte d’Ivoire et Madagascar a tenu toutes ses promesses. Les deux équipes se sont livrées à une belle bataille durant la première mi-temps, qui se terminera toutefois sur un score nul de 0 à 0. Les Eléphants de la Côte d’Ivoire ne sont pas parvenus à concrétiser leurs nombreuses occasions de but. Ces derniers parviendront toutefois à trouver le chemin des filets de Melvin Adrien peu après le retour des vestiaires. Après un cafouillage dans la surface de réparation, l’ailier gauche de Parme, Gervinho ouvre le score à la 48e d’une frappe limpide. Le néo international ivoirien Sébastien Haller, remplaçant de Koudjia sorti sur blessure lors de la première mi-temps, doublera la mise à la 55e (2 buts à 0). Alors que l’on pensait les Malagasy à terre, Voavy Paulin réduit le score à la 68e minute de jeu.
Après s’être joué du latéral droit de Tottenham Serge Aurier, le petit ailier place la balle hors de la portée du portier des Eléphants. Dominés durant la fin de la première mi-temps et le début de la seconde, les Barea renversent alors petit à petit la tendance. Mais les attaquants malagasy ne parviendront jamais à concrétiser leur domination. Le match se soldera par une courte défaite pour la sélection nationale malagasy face au grand favori du groupe K. En tout cas, même avec cette défaite,
les chances des Malagasy de rallier la phase finale de la CAN restent intactes. Avec neuf points chacun, la Côte d’Ivoire et Madagascar sont en tête de leur groupe, trois unités devant l’Ethiopie. Tout reste donc possible pour Madagascar. Carolus, Voavy Paulin et consorts disposent encore de toutes les cartes entre leurs mains. Ils semblent en position favorable pour accrocher une des deux places qualificatives pour la phase finale de la CAN. La Grande-ile a besoin de prendre quatre points lors de ses trois prochains matchs pour composter son ticket pour la grand- messe du football africain. En l’emportant face à ces mêmes Eléphants ivoiriens la semaine prochaine à Toamasina, à domicile, les Barea, feront déjà un pas supplémentaire vers le Cameroun.
La rédaction