Publié dans Sport

Qualification CAN 2022 - Les chances des Barea restent intactes

Publié le jeudi, 12 novembre 2020

Les Barea de Madagascar se sont inclinés sur un score de deux buts à un devant les Eléphants de la Côte d’Ivoire, hier, lors de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2022. Malgré cette courte défaite, l’équipe de Nicolas Dupuis garde ses chances intactes pour une qualification pour la phase finale de la compétition.

 

Retardé à cause des conditions climatiques difficiles, le match entre la Côte d’Ivoire et Madagascar a tenu toutes ses promesses. Les deux équipes se sont livrées à une belle bataille durant la première mi-temps, qui se terminera toutefois sur un score nul de 0 à 0. Les Eléphants de la Côte d’Ivoire ne sont pas parvenus à concrétiser leurs nombreuses occasions de but. Ces derniers parviendront toutefois à trouver le chemin des filets de Melvin Adrien peu après le retour des vestiaires. Après un cafouillage dans la surface de réparation, l’ailier gauche de Parme, Gervinho ouvre le score à la 48e d’une frappe limpide. Le néo international ivoirien Sébastien Haller, remplaçant de Koudjia sorti sur blessure lors de la première mi-temps, doublera la mise à la 55e (2 buts à 0). Alors que l’on pensait les Malagasy à terre, Voavy Paulin réduit le score à la 68e minute de jeu.

Après s’être joué du latéral droit de Tottenham Serge Aurier, le petit ailier place la balle hors de la portée du portier des Eléphants. Dominés durant la fin de la première mi-temps et le début de la seconde, les Barea renversent alors petit à petit la tendance. Mais les attaquants malagasy ne parviendront jamais à concrétiser leur domination. Le match se soldera par une courte défaite pour la sélection nationale malagasy face au grand favori du groupe K. En tout cas, même avec cette défaite,

les chances des Malagasy de rallier la phase finale de la CAN restent intactes. Avec neuf points chacun, la Côte d’Ivoire et Madagascar sont en tête de leur groupe, trois unités devant l’Ethiopie. Tout reste donc possible pour Madagascar. Carolus, Voavy Paulin et consorts disposent encore de toutes les cartes entre leurs mains. Ils semblent en position favorable pour accrocher une des deux places qualificatives pour la phase finale de la CAN. La Grande-ile a besoin de prendre quatre points lors de ses trois prochains matchs pour composter son ticket pour la grand- messe du football africain. En l’emportant face à ces mêmes Eléphants ivoiriens la semaine prochaine à Toamasina, à domicile, les Barea, feront déjà un pas supplémentaire vers le Cameroun.

La rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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