Publié dans Sport

Ministère de la Jeunesse et des Sports - Priorisation des infrastructures de qualité

Publié le dimanche, 22 novembre 2020

Madagascar se porte volontaire pour l’organisation de la 11eme édition des Jeux des îles de l’océan Indien en 2023. Effectivement, le ministère de la Jeunesse et des Sports, dirigé par Tinoka Roberto envisage de faire de cet évènement un fait inoubliable. Mais tout doit commencer par la construction des infrastructures sportives prêtes en temps voulu avant cette année. Par ailleurs, le développement du sport avec le projet de construction de stades, de gymnases et de piscines partout à Madagascar figure parmi les 14 priorités du Président de la République. L’organisation des JIOI 2023 sera donc une charge de plus pour le ministère de tutelle. Puisque, le Chef d’Etat malagasy voudrait une organisation inédite, le défi est de taille pour le MJS. Ce dernier envisage de répartir les compétitions partout dans le pays pour éviter que tout se déroule dans la Capitale.

 

Dans ce sens, le ministre Tinoka Roberto a ses hommes de main et de confiance à qui il a confié les tâches pour la coordination des projets de son département. Il s’agit en particulier de son Coordonnateur général de projet (CGP), le colonel Raherinjanahary. Ce dernier, un travailleur de l’ombre au sein du ministère de la Jeunesse ne ménage aucun effort et ne lésine sur les moyens pour assurer ses engagements. Il est le premier homme de confiance du ministre Tinoka pour suivre de près le bon déroulement de tous les chantiers et le respect des cahiers de charge exigés aux entreprises titulaires. Etant le premier responsable des infrastructures, il fera la réception définitive du stade Barikadimy. Si tous les cahiers de charge étaient respectés, c’est en partie grâce au CGP.

« Après 2014, le stade Barikadimy était laissé en chantier. Mais le Gouvernement d’aujourd’hui a tout repris comme il l’a laissé après la transition. C’est l’une des merveilles que Madagascar entreprenne suivant les normes exigées par la CAF. Après ceux de Toamasina, les travaux de chantier d’Antsiranana seront aussi bientôt inaugurés et Morondava est déjà à la moitié du chantier. Trois chefs-lieux de Province auront trois grands gymnases de 4 000 places , il s’agit de Mahajanga, Toamasina et Toliara dont les travaux débuteront cette semaine pour Toamasina. Toliara aura aussi une piscine olympique digne de ce nom. Mais pour le MJS, sa priorité n’est pas le nombre d’infrastructures mais surtout la qualité», explique le colonel Raherinjanahary. Il a également tenu à remercier le Président de la République, Andry Rajoelina, qui n’hésite pas à donner son avis pour donner plus de perfection aux infrastructures. « Comme le cas de Barikadimy où il a ajouté à la liste des améliorations les différents bureaux qu’il a financés par ses propres moyens».

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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