Publié dans Sport

Lalaina Nomenjanahary - L’international malagasy retenu par son club

Publié le mardi, 09 mars 2021


Evoluant avec l’équipe réserve depuis deux semaines, l’international malagasy Lalaina Nomenjanahary alias Bôlida a fait son retour sur la pelouse après 5 mois de convalescence à l’issue de sa blessure en équipe nationale lors du match contre la Côte d’Ivoire à Abidjan. Il semble bien déterminer à rejoindre les siens après la convocation mais hier, une nouvelle est tombée comme un couperet pour les fans. Il ne sera pas disposé en équipe nationale durant la double confrontation.
Le club parisien Paris FC vient de décider de garder son joueur durant la fenêtre FIFA de ce mois de mars. Ce qui est tout à fait son droit selon les règles de la FIFA et restent encore valables jusqu’à la fin avril entre clubs et sélections. 
Mais l’attaquant de Paris FC a expliqué la raison du refus de son club, le Paris FC, par rapport à la convocation pour le regroupement des Barea. Il a signifié qu'il était blessé durant 5 mois, après le match opposant Madagascar à la formation ivoirienne. Normalement, sous la responsabilité de la fédération malagasy, il devait être soigné par cette dernière. Ce qui n'a pas été le cas. A peine remis de sa blessure, il est impensable pour le club de confier son joueur à la Fédération malagasy de football.
« Paris FC a pris soin de moi durant ma période de convalescence. Il est tout à fait normal que cette équipe refuse de m'exposer davantage à des risques de blessure », a-t-il expliqué.
Alors que les clubs sont d'ordinaire obligés de laisser leurs joueurs rejoindre leurs sélections lors des périodes internationales régies par la FIFA, ils pourront, tenir compte des mesures de quarantaine ou des restrictions de déplacement liées à la pandémie de coronavirus.
Les clubs pourront donc les conserver si une quarantaine d'au moins cinq jours est obligatoire à compter de l'arrivée sur le lieu  où est censé se disputer le match de l'équipe nationale  du joueur ou sur le lieu du club de celui-ci à son retour, selon l'instance mondiale du football.
 L’international malagasy ne reviendra au club après ce regroupement qu'en début du mois d'avril, alors que le 3 avril, Paris FC aura un match contre Sochaux. Match où il ne pourra pas participer car il sera encore en quarantaine, alors qu’il a déjà raté une quinzaine de matchs pourtant le club est sur la bonne position sur sa remontée en ligue 1.
La FIFA précise, toutefois, que cela ne s'appliquera que dans le cas où une exemption de ces mesures sanitaires n'aura pas été accordée pour les équipes nationales par les autorités locales.
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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