Publié dans Sport

Suspension de Nicolas Dupuis - « Ce n’est pas une priorité pour la FMF »

Publié le mardi, 27 avril 2021

Cinq membres du comité exécutif (CE) et deux autres qui ont assisté par vidéo- conférence, ont confirmé devant les médias, hier, leur décision de rejeter tout acte de suspension du sélectionneur national, Nicolas Dupuis à la tête des Barea. Effectivement, ils étaient 7 sur les 10 membres du comité exécutif à avoir exprimé la voix de la majorité. Selon l’article 41 du statut de la Fédération malagasy du football, la voix de la majorité doit toujours être requise pour toute prise de décision.

 

Alfred Randriamanampisoa, vice-président de la Fédération a démenti toute communication annonçant la suspension du technicien français, Nicolas Dupuis. « Toute décision prise au sein de la fédération est requise après l’aval de la majorité ou des 2/3 du C.E. Ainsi, au nom de la majorité, nous déclarons que Nicolas Dupuis reste l’entraineur des Barea de Madagascar et j’espère bien que les 26 millions de Malagasy nous soutiennent dans cette voie. Sa destitution à la tête de la sélection est loin d’être la priorité de la FMF. Le comité exécutif concocte actuellement des matchs amicaux pour la préparation de notre équipe nationale en vue de la qualification à la Coupe du monde. C’est notre priorité pour le moment, et notre rôle est de développer le football malagasy et non le contraire. Vu la circonstance et le parcours dont Nicolas Dupuis a déjà amené à notre équipe, le suspendre ne sera point une bonne chose pour notre sélection », a martelé le président de la commission chargée de compétition au sein de la FMF.

Ce dernier a confirmé cette déclaration via un communiqué, en informant le public que, jusqu’à présent, aucune décision n’a été prise concernant l’éventuelle suspension ou remplacement de l’entraineur de l’équipe nationale malagasy. Par conséquent, toute déclaration y afférente, sous toutes ses formes, est considérée comme nulle et non avenue et d’ajouter que toutes les informations et décisions prises au niveau du comité exécutif doivent faire l’objet de communication officielle au nom de la fédération.

Elias Fanomezantsoa

Fil infos

  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
  • Direction Générale de l’ARAI - Un homme de l’intérieur prend les rênes
  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

A bout portant

AutoDiff