Publié dans Sport

Football - Eric Rabesandratana succède à Nicolas Dupuis

Publié le dimanche, 02 mai 2021

Le consultant foot pour France Bleu Paris et ancien capitaine du PSG Eric Rabesandratana est nommé sélectionneur provisoire de Madagascar, son premier poste d'entraîneur à ce niveau. Il a réservé sa première réaction à France Bleu Paris.

 

L'ancien capitaine du PSG Eric Rabesandratana devient sélectionneur de Madagascar, son pays d'origine.

Il est nommé de façon provisoire à la tête de l'équipe en remplacement de Nicolas Dupuis, l'entraîneur français qui avait mené la sélection malagasy jusqu'en quarts de finale lors de ses débuts dans la Coupe d'Afrique des Nations en 2019. Madagascar ne s'est en revanche pas qualifiée pour la prochaine CAN qui aura lieu au Cameroun en janvier et février 2022. La sélection malagasy va débuter en juin les qualifications pour la Coupe du monde 2022. Madagascar sera opposée au Bénin et à la Tanzanie.  

France Bleu Paris : Eric, comment vous sentez-vous après cette annonce ?

Eric R. : Je suis très heureux d'assurer l'intérim après le passage de Nicolas Dupuis en tant que sélectionneur à Madagascar. On a fait appel à moi pour prendre le relais en attendant. Je suis plutôt fier et content. Ça va être une tâche difficile parce qu'il n'y a pas beaucoup de temps de préparation. Il reste quasiment un mois pour préparer deux matchs très importants pour Madagascar, les qualifications pour la Coupe du monde 2022 au Qatar. Il faut que l'équipe soit prête. Il faut que les joueurs soient disponibles. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte. Ça ne va pas être simple mais c'est un beau challenge.

France Bleu Paris : Après avoir été joueur puis consultant, vous voilà entraîneur. C'est une nouvelle aventure !

Eric R. : Je pense que j'étais fait pour ça. Il me manquait juste à exercer un petit peu la fonction. Je l'ai fait en équipe de jeunes, j'ai été adjoint aux Etats-Unis. Ce sera la première fois que je prends en main une sélection donc ce sera une belle expérience. Surtout ce pays, c'est le mien. En termes d'émotion et d'identification, c'est important pour moi. D'ailleurs, je le dis sincèrement, si ça n'avait pas été Madagascar, je ne sais pas si j'aurais tenté l'aventure. Là, c'est Madagascar, c'est particulier pour moi et c'est très important. Ça faisait un petit moment que je surveillais la sélection, j'étais très content du parcours à la CAN. Et puis ensuite, ça a été plus compliqué. Donc, j'espère pouvoir rectifier le tir et redonner un peu de couleurs et de sourire à Madagascar.

France Bleu Paris : C'est une fierté de représenter Madagascar ?

Eric R. : C'est une fierté, bien sûr. Moi, je suis un binational, donc j'ai le côté français et le côté malagasy. Aujourd'hui, l'opportunité se présente à moi d'avoir encore plus d'expérience sur mon côté malagasy et de certainement découvrir encore plus de choses.  Je suis très content et puis ça fait partie aussi de ma construction en tant qu'adulte.

France Bleu Paris : Il y a des échéances qui arrivent très vite, les éliminatoires de la Coupe du monde. Comment vous allez les aborder ?

Eric R. : Il y a deux matchs qui vont arriver. D'abord le Bénin et puis ensuite la Tanzanie. Ça va être très compliqué parce que la préparation est courte. Je connais les joueurs mais je ne les connais pas encore très bien en termes de personnalité. J'ai besoin de connaître les joueurs très rapidement pour avoir un petit peu de ressenti. Il faut que je sorte une liste aussi selon mon intuition et mon sentiment par rapport à ce que j'ai vu sur les matchs que j'ai déjà observés. C'est plein de choses qui vont arriver, des choses passionnantes. Ce sera un travail d'équipe, ce qui permet à tout le monde de s'investir pour la réussite du pays et de la sélection.

France Bleu Paris : L'objectif, c'est d'aller chercher la qualification ?

Eric R. : C'est d'essayer de faire le meilleur parcours possible. On ne va pas faire la fine bouche. On rappelle que la qualification pour la prochaine CAN a été ratée. Du coup, les qualifications pour le Mondial arrivent. Quand vous n'êtes pas qualifiés pour la CAN, ça veut dire qu'il y a quelque chose aussi. Ça veut dire qu'il faut rester humble et se remettre au travail. C'est exactement ce qu'on va faire et on va essayer de tenter notre chance pour cette qualification de la Coupe du monde qui serait une première pour le pays mais surtout quelque chose d'extraordinaire en termes de football. Je pense que tout le monde l'a en tête. Sans se mettre de pression et en prenant du plaisir, je pense qu'il y a moyen de faire un beau parcours, en tout cas.  

(Source : Francebleu)

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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