Publié dans Sport

Club des supporteurs du football malagasy - Le président Honoré n’est plus

Publié le jeudi, 29 avril 2021

Le milieu du football est en deuil. Honoré Rakotondrahova, propriétaire de l’hôtel « Trano Bongo », Tanjombato et gérant de RHS Auto, mais aussi président fondateur du Club des supporteurs du football malagasy (CSFM) qui est devenu plus tard Barea Mpanohana 12 ou BM12, est décédé.  

Il est impensable de supprimer le nom d’Honoré Rakotondrahova dans l’histoire du football malagasy car il a beaucoup contribué au développement du sport malagasy non seulement du football mais aussi des autres disciplines. Il a déjà joué dans plusieurs clubs des quatre coins de l’île. Devenu plus tard opérateur économique, il n’avait plus assez de temps à consacrer à son sport favori. Ainsi, il est devenu un mécène du sport malagasy en distribuant des centaines de maillots et de ballons à l’endroit de diverses disciplines sportives du pays.

Membre fondateur du SCFM depuis 2004, il a été, 5 ans plus tard, nommé au grade de Chevalier de l’ordre du mérite en juin 2008 pour les services qu’il a rendus au sport.  La même année, il figurait parmi le comité ad hoc qui a assuré l’organisation du concours du nom de l’équipe nationale. « A l’époque, le nom de notre équipe nationale était baptisée « Scorpion » alors que le logo de la FMF contient une tête de zébu. C’est pour cela que nous avons réclamé le changement de nom de l’équipe nationale en zébu. Plus 320 noms de zébu ont été proposés mais celui de « Barea », proposé par une enseignante du CEG de Maintirano, qui a été retenu. A partir de cette année, l’équipe nationale était baptisée « Barea », racontait-il de son vivant. Il était toujours derrière les Barea avant et après la CAN.

La rédaction présente ses sincères condoléances à la famille d’Honoré Rakotondrahova.

Recueillis par E.F.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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