Publié dans Sport

Football- FMF - 18 ligues réclament une assemblée générale

Publié le dimanche, 16 mai 2021

Après la saga relative à la nomination d’un nouvel entraineur de l’équipe nationale et la suspension de Nicolas Dupuis, ancien coach des Barea, la répartition en deux blocs protagonistes des membres du Comité exécutif de la Fédération malagasy de football n’est plus à montrer à tout le monde. L’autre bloc, composé de 8 présidents des commissions au sein du C.E., est dirigé par Alfred Andriamanampisoa tandis que l’autre camp, composé de trois membres du C.E.  soutient le président de la FMF en exil Raoul Arizaka Rabekoto.

 

Pour remettre la pendule à l’heure et pallier tous ces problèmes de divergence au sein de l’instance du football, les ligues régionales de football, organes suprêmes de la FMF sont sorties de leur silence. Ainsi, les instances régionales du football réclament une assemblée générale pour pouvoir parler au tour d’une table ronde afin de trancher sur la meilleure décision pour le développement du football malagasy.

« Cela fait déjà 2ans que la FMF n’a tenu aucune assemblée générale, alors qu’elle devrait avoir lieu tous les ans pour la présentation des bilans. Tout ceci explique que quelque chose ne va pas au sein de la fédération. Si elle n’a pas les moyens de nous faire venir dans la Capitale pour tenir cette assemblée, chacun de nous prendra en charge les frais de déplacement et toutes les dépenses durant notre séjour à Antananarivo. Ainsi, la FMF n’a plus d’excuse pour tenir cette assemblée générale », annonce Henintsoa Rakotoarimalala, dit Tôta, lors d’une rencontre avec les médias dans son bureau à la Commune d’Andoharanofotsy.

 « Nous les ligues, nous avons aussi notre mot à dire en ce qui concerne le développement du football ou la nomination d’un sélectionneur national », poursuit le maire de la Commune d’Andoharanofotsy.

Sur les 24 ligues, Itasy et Bongolava n’ont pas donné leur position sur cette réclamation, tandis que la ligue de Vatovavy Fitovinany est dissoute ce mois de mai et celle d’Analanjirofo est hors réseau.

Le président de la ligue de Menabe, Hawel Mamoudali  et celui d’Amoron’i Mania Rasamoelina Nirilanto Randriantsoniaina ont accompagné la ligue d’Analamanga, en tant que représentants des 18 ligues durant leur déclaration. La balle est donc du côté de la FMF.

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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