Deux jours de « brainstorming » entre les parties prenantes pour pouvoir regagner la place qu'elles méritent dans la société et dans le pays à travers leur Corps. Cinq objectifs ont été restitués à l'issue des deux jours d'Assises. Les enseignants d'EPS veulent un regard croisé sur leurs ministères de tutelle à savoir le ministère de la Jeunesse et des Sports, le ministère de l'Education nationale, le ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Chaque ministère a été représenté durant ces Assises. Rappelons que les Assises se déroulaient sous le parrainage de la Fédération internationale de l'éducation physique et du sport, dirigé par le président de la Fédération nationale de l'Education physique FNEP, José Rajaonah.
Et cela a commencé par la revalorisation du métier d'enseignant d'EPS, celle des capacités professionnelles de par les statuts professionnels sociaux, du sport scolaire et de la matière dans toutes les matières ou concours administratifs. Pour cela, les parties prenantes réclament la hausse du coefficient de la matière EPS à 2.
Le rôle de l'EPS dans le développement du sport à Madagascar, via la considération des missions du Corps enseignant dans toutes les entités étatiques. En réclamant également une direction au niveau des ministères. La mise en place d'une EPS équitable et inclusive et selon les besoins de chaque région. Pour cela, les enseignants doivent être sortants de l'ANS, ENS ou INFP ou CRINFP.
« Ces Assises sont très importantes par rapport à notre avancement dans l'éducation physique de qualité et la rénovation de la charte internationale sur l'éducation physique et sportive. La finalité c'est qu'on puisse préparer les sportifs de haut niveau de demain. La plupart des sportifs malgaches actuels ont d'ailleurs été formés à travers le sport scolaire. L'objectif est aussi de faire de Madagascar un grand champion d'éducation physique de qualité, selon le « velirano » numéro 13 du Président », note José Rajaonah, président de la FNEP.
Elias Fanomezantsoa