Publié dans Sport

Nécrologie - Alban rate son dernier dribble

Publié le vendredi, 14 janvier 2022


C'est dans la plus grande consternation que la population footballistique malagasy a appris hier le décès de Rabemananjara Alban. Joueur bourré de talents comme son frangin Kiki, Alban alias Banban avait donné la sueur froide à plus d'un défenseur malagasy qu'africain. Formant un duo d’attaque de choc avec son frère à la belle époque de l'Ac Sotema de Mahajanga à la fin des années 70, Alban a apporté une grande contribution au parcours africain de la formation majungaise qui s'était achevé en quarts de finale de la coupe d'Afrique des clubs champions. Après l'Ac Sotema, il endossait pour une courte durée le maillot de Maitso Volo Fianarantsoa avant de raccrocher définitivement les crampons. Une fois sa carrière sportive terminée, Alban est complètement oublié par le milieu sauf Ahmad, l'ancien président de la fédération nationale. C'est lui qui a pensé à ce joueur délaissé en le plaçant responsable du terrain synthétique du stade Rabemananjara. Avant de lui confier cette importante responsabilité de prendre soin de ce premier terrain synthétique de Madagascar, Ahmad l'a envoyé à une formation spécialisée en Afrique du Sud. Mais la non-considération des anciennes gloires refait surface du côté des autorités communales ou de la ligue de Mahajanga qui ont exclu de son stade, Alban. Depuis, il est tombé de nouveau dans l'anonymat total. Et ce jusqu'à la semaine dernière où des joueurs de Mahajanga lançaient un appel sur les réseaux sociaux pour venir en aide à Alban hospitalisé d'urgence. Apparemment, il a raté son dribble face à cette maladie qui l'a emporté dans un monde meilleur qu'ici-bas. Reposez en paix Alban....


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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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