Publié dans Sport

Kick boxing - Le Général Lilyson propulsé à la tête de la fédération

Publié le dimanche, 06 mars 2022

Une grosse surprise pour les férus de boxe poing et coup de pied. Le gouverneur de la Région de Sofia, Lilyson René de Roland, a été élu par les ligues régionales de kick boxing et disciplines associées pour diriger durant les 4 de mandat olympique. Il a remporté 5 voix sur les 9 ligues votantes contre 4 voix pour Serge Vital. Il sera donc le deuxième Général des Forces armées élu pour diriger une fédération sportive à Madagascar après le Général Ramanantsoa Gabriel de la fédération de natation.

Le candidat vu comme favori par les observateurs, Boto Gilbert, n'a pas fait chou blanc, comme le quatrième candidat Guy Fernand, à l'issue de l'élection.  Même la ligue d'Analamanga qu'il a poussée pour gagner cette poste n'a pas voté pour lui. Sur les 15 ligues mentionnées, seulement 9 ligues actives ont été convoquées par le comité électoral pour prendre part à l'élection. Les restes ne sont que fictives.

L'élection s'est déroulée sous l'observation du ministère de la Jeunesse et des Sports, dirigé par le directeur général du sport Rosa Rakotozafy et Aina Andriaterakandriana directeur chargé d'appui au sport de haut niveau (DASHN).

Contrairement à ce qui a été prévu, au lieu de voter par poste, les ligues ont tranché à l'unanimité de céder tous les postes de membres de bureau à l'équipe du président nouvel élu.

La priorité pour la nouvelle équipe est de revoir l'amendement des statuts et du règlement intérieur. Augmenter les nombres et disposer les matériels nécessaires pour toutes les ligues. Offrir des formations pour les techniciens et arbitres pour rehausser le niveau des combattants malagasy en vue de la préparation des échéances internationales qui attendent Madagascar, que ce soit pour les Jeux des îles ou pour la reconquête des titres continentaux et mondiaux comme avant.

E.F.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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