Publié dans Sport

MJS - Les défis sont de taille pour le ministre revenant

Publié le lundi, 21 mars 2022


Dans 17 mois, Madagascar sera le pays hôte de la 11e édition des Jeux des Iles de l’océan Indien 2023.  Question infrastructures, le défi sera de taille pour le ministre revenant à Ambohijatovo Tinoka Roberto.
« C’est le Président de la République en personne qui a fait un plaidoyer afin que je regagne ce poste. Avant d’accepter ce poste avec humilité, j’ai fait une recommandation au Président de la République que les infrastructures à notre disposition ne sont pas suffisantes pour accueillir les Jeux. Pour mener à bien ma mission et y parvenir, je prends comme défi de bâtir des infrastructures, un gymnase de 4000 places, une nouvelle piscine olympique, et un village des Jeux avant le mois d’août. »
Toujours dans le cadre des JIOI 2023, il convoquera une réunion avec toutes les Fédérations sportives concernées pour voir de près le programme de préparation des athlètes.
 Si le Comité International de Jeux (CIJ) est convaincu sur l’organisation des JIOI à Madagascar, c’est grâce aux efforts du Président de la République dans la construction d’infrastructures. Après seulement deux ans nous avons le plus grand stade de l’océan Indien. 32 stades ont été érigés partout dans Madagascar et 18 gymnases couverts ont vu le jour. Certains sont presque finis tandis que d’autres en veilleuse.  « Dans l’intérêt de la jeunesse malagasy, je prends comme mission, à ma reprise de service, de faire en sorte que les travaux reprennent leur vitesse de croisière. Un jalon doit être respecté pour atteindre les « deadline » », renchérit Tinoka Roberto, ministre de la Jeunesse et des Sports, à l’issue de la cérémonie de passation qui a eu lieu hier entre lui et Hawel Mamod Ali. Ce dernier a présenté un bref bilan de ses œuvres durant les 7 mois à la tête du ministère.
Suite à une demande, lors du colloque sur le grand Sud, huit stades supplémentaires seront prochainement construits pour la province de Toliara.
Les efforts seront triplés concernant la jeunesse. Certains jeunes perdent leur repère après le baccalauréat, c’est qui représente un danger pour l’avenir du pays.  Souvent utilisés à des fins politiques pour les politiciens véreux durant les propagandes. Des infrastructures répondant aux besoins des jeunes dans toute l’île. Désormais, la jeunesse malagasy figurera en haut des priorités des priorités du département ministériel.
Il est également sorti de son silence suite à un tract tribaliste qui circulait dans la ville de Toliara. « Notre Président n’a pas cédé au quiproquo des réseaux sociaux. Je vous assure qu’il tient comme la prunelle de ses yeux, l’unité et la solidarité nationale.  Notamment, il n’a jamais négligé la province de Toliara par rapport aux autres provinces. »

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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