Publié dans Sport

Afrobasket - Les Ankoay s'envolent vers la Coupe du monde

Publié le vendredi, 12 août 2022

Outsiders face aux Aiglons du Mali, double tenant du titre, les Ankoay ont réalisé l'impensable et tenir jusqu'au bout. Madagascar a relevé le défi de les battre à l'issue d'un match épique. Lovasoa, M'Madi, Jerry Donovane se resteront à jamais dans les annales du sport malagasy. Pour la première fois de l'histoire du sport, le basket-ball malagasy se qualifie à la Coupe du Monde Junior.

Les protégés d'Aimé Alain Marcel Randria, alias coach Mémé ont livré une bonne note à la fin du match. Landric Donovan Rakotonanahary dit Dona et Jerry Rabibisoa ont montré la voie de la victoire à leurs coéquipiers en inscrivant respectivement 21 et 23 points avec une réussite de 11/15 dans les tirs à trois points pour celle de 73 %. A la pause, Madagascar a mené au score 38-45.   

 Les Maliens, au retour des vestiaires, avaient de meilleures intentions et ont renversé la vapeur avec une intensité défensive et contre-attaque rapide. Mais les Ankoay ont répondu coup pour coup les points marqués.

"Avec la pression du public et l'arbitrage qui était en faveur du pays hôte, c'était trop difficile pour nos jeunes. La FIBA devra revoir l'arbitrage de ce match car c'est une pratique malsaine de toujours favoriser le pays hôte à chaque fois. Jouer contre les Malagasy était difficile mais nos jeunes n'ont tout de même pas démérité et je félicite la victoire de Madagascar », se plaint le coach des Aiglons. 

Après avoir gagné les trois quarts temps 18-25, 38-45 et 62-64 à deux minutes de la dernière période les Aiglons ont pris le dessus mais les Ankoay ont tenu le public en haleine jusqu'au bout.

 Mali mène au score (67-64) après un petit relâchement dans les pertes de balles et en défense dans les rebonds défensifs. Les Maliens resteront quasiment toujours devant avant que Jerry ne sonne la révolte. A quatre minutes de la fin, les Aiglons du Mali ont déjà pris le large avec 77-68 au score.

Après avoir donné la sueur froide lorsque Rino et Micka ratent leur lancers-francs, Jerry et M'Mady, les deux salvateurs, redonnent l'espoir au public sur de tirs à trois points à deux minutes de la fin du match et donner l'avantage aux Ankoay, 79-82 au score. A 18 secondes de la fin, la messe est dite. Les Ankoay n'avaient plus droit à l'erreur. 

 En finale, Madagascar sera opposé à l'Egypte, vainqueur de la deuxième demi-finale contre l'Angola, hier soir au Palais des Sports et de la Culture Mahamasina. La finale se tiendra ce dimanche 14 août. 

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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