« C'est pour une grande première de l'histoire de ce pays qu'une équipe nationale prend part à une Coupe du monde féminin du rugby à VII. Mais pour le moment, nous n'avons encore reçu le moindre centime pour le déplacement de l'équipe. Je fais appel au ministère responsable et à la Présidence. Pour ce déplacement en Afrique du Sud, il faut faire une réservation. Nous ne sommes pas la seule à prévoir un déplacement pour ce pays. L'avion pourrait être plein et cela nous compliquerait le voyage. Je fais aussi appel à tous les donateurs d’apporter quelque chose à notre équipe en signe de solidarité, de bienveillance pour leur soutien. Les joueuses suivent des stages bloqués à Andohatapenanaka depuis deux mois. La fédération se trouve déjà dans de situation difficile et s'arrache les cheveux pour la préparation. Nous remercions particulièrement l'association Fitia d'avoir assuré la restauration de l'équipe de tous les jours et de nous avoir disposé un préparateur physique en vue de ce rendez-vous planétaire », annonce Marcel Rakotomalala.
Rappelons que des athlètes comme Zina Ramanamirija, trois-quart centre du Stade Français U16 et Faneva Ima ancien capitaine des Barea et Rosa Rakotozafy, ancienne athlète championne d'Afrique, ont déjà montré l'exemple à suivre.
Dans 18 jours, les Ladies Makis joueront en Afrique du Sud leur premier match de championnat du monde de rugby à sept contre les Walaroos australiennes. Bien que l’Australie soit la favorite du premier choc, Maminarivo Hajasoa Andriamaro, coach des Ladies Makis, reste optimiste et confiant quant à ses joueuses pour créer la surprise face aux Australiennes. Pour lui « il est possible de les battre ». Il affirme que son équipe possède tous les atouts pour arracher la victoire face à cette équipe favorite de cette compétition, et atteindre les quarts de finale.
Elias Fanomezantsoa