Publié dans Sport

Rugby - Les Ladies Makis toujours sur le qui-vive

Publié le jeudi, 25 août 2022

Plus que quelques semaines et l'équipe nationale, les Makis dames, partira à Captown Afrique du Sud pour participer à la Coupe du monde de rugby à VII féminin qui aura lieu du 9 au 11 septembre. Madagascar et l'Afrique du Sud représenteront le continent pour convoiter le titre. Le Malagasy Rugby n'a toujours pas perçu le moindre centime de la part de l'Etat en vue de leur préparation et de leur déplacement.  L'instance nationale de la discipline tire la sonnette d'alarme à l'endroit des locataires de la Place Goulette Ambohijatovo et d’ Ambohitsorohitra. Le président de ladite fédération, Marcel Rakotomalala, a fait appel par la voix des médias aux différentes instances responsables. 

« C'est pour une grande première de l'histoire de ce pays qu'une équipe nationale prend part à une Coupe du monde féminin du rugby à VII. Mais pour le moment, nous n'avons encore reçu le moindre centime pour le déplacement de l'équipe. Je fais appel au ministère responsable et à la Présidence.  Pour ce déplacement en Afrique du Sud, il faut faire une réservation. Nous ne sommes pas la seule à prévoir un déplacement pour ce pays. L'avion pourrait être plein et cela nous compliquerait le voyage. Je fais aussi appel à tous les donateurs d’apporter quelque chose à notre équipe en signe de solidarité, de bienveillance pour leur soutien. Les joueuses suivent des stages bloqués à Andohatapenanaka depuis deux mois. La fédération se trouve déjà dans de situation difficile et s'arrache les cheveux pour la préparation. Nous remercions particulièrement l'association Fitia d'avoir assuré la restauration de l'équipe de tous les jours et de nous avoir disposé un préparateur physique en vue de ce rendez-vous planétaire », annonce Marcel Rakotomalala.  

Rappelons que des athlètes comme Zina Ramanamirija, trois-quart centre du Stade Français U16 et Faneva Ima ancien capitaine des Barea et Rosa Rakotozafy, ancienne athlète championne d'Afrique, ont déjà montré l'exemple à suivre.

Dans 18 jours, les Ladies Makis joueront en Afrique du Sud leur premier match de championnat du monde de rugby à sept contre les Walaroos australiennes. Bien que l’Australie soit la favorite du premier choc, Maminarivo Hajasoa Andriamaro, coach des Ladies Makis, reste optimiste et confiant quant à ses joueuses pour créer la surprise face aux Australiennes. Pour lui « il est possible de les battre ». Il affirme que son équipe possède tous les atouts pour arracher la victoire face à cette équipe favorite de cette compétition, et atteindre les quarts de finale.

Elias Fanomezantsoa 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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