Publié dans Sport

Athlétisme - Nécrologie - Henri Roger achève sa course

Publié le lundi, 14 novembre 2022


Henri Roger, le grand homme s’en est allé. C’est la triste nouvelle partagée hier dans la matinée dans le cercle du milieu sportif, surtout celui de l’athlétisme. Le nom d’Henri Roger est effectivement le synonyme de la renaissance de la discipline de base de la Grande île.
Dix ans à la tête de la Fédération nationale, Henri Roger y a laissé ses empreintes en réalisant un parcours sans faute marqué par la course de renouveau, une de ses trouvailles, comme le marathon international de Tanà, pour relancer l’athlétisme malagasy, en léthargie. Durant ses mandats, les athlètes locaux rayonnaient non seulement au niveau de la région de l’océan Indien mais également sur le continent africain. L’athlétisme malagasy trustait la première place aux Jeux des îles de l’océan Indien tout comme les athlètes qui, à titre individuel, brillaient dans les championnats d’Afrique. Mieux, c’est à son époque que des athlètes malagasy se qualifient aux Jeux olympiques, non pas grâce au « wild card », mais à leur chrono ou leur performance sur terrain. Il n’est pas étonnant que ses pairs dans le milieu sportif l’aient choisi pour présider le Comité olympique malagasy (COM). C’était l’ère où les sportifs malagasy, toutes disciplines confondues, faisaient la fierté de la Nation. « C’est grâce à lui que l’athlétisme national a atteint le haut niveau et que des athlètes ont fait une carrière », témoigne Rosa Rakotozafy, très affectée par la disparition de celui qu’elle considère comme un père.
La notoriété d’Henri Roger a dépassé les frontières malagasy. A preuve, jusqu’à l’heure actuelle, il est le seul malagasy à avoir présidé le Conseil international des Jeux des îles de l’océan indien (CIJ) de 1995 à 2003.
Ancien haut cadre de la compagnie aérienne malagasy (Air Madagascar), Henri Roger a su allier ses talents de négociateur pour que l’athlétisme local atteigne sa vitesse de croisière.
A toute sa famille, la rédaction sportive du journal La Vérité présente ses sincères condoléances.
Rata


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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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