La Politique nationale du sport (PNS) est le garant de développement du sport à Madagascar. Des dizaines de techniciens se sont concertés pour établir la PNS. Elle a déjà été présentée mais il reste son application. En attendant, malgré les efforts de développement de l'Etat malagasy par le biais du ministère de la Jeunesse et des Sports, les performances et les résultats de chaque discipline ne semblent pas au même niveau.
La réalité, c’est que la performance des athlètes malagasy laisse à désirer dans les échéances internationales.
Les fédérations ne considèrent que les ligues et les sections, et les clubs sont souvent délaissés par certaines instances. Les centres d’entraînement et de musculation pullulent dans les grandes villes pourtant, la majorité des matériels ne sont pas aux normes et les coachs ne sont pas qualifiés mais exercent par expérience.
Les anciennes gloires sont souvent oubliées après leur carrière et deviennent un fardeau pour leur famille.
« Les fédérations ne bénéficient pas la même considération aux yeux du ministère de tutelle. La majorité se trouve en difficulté pour la vulgarisation ou pour atteindre le haut niveau. Avec la recrudescence de la délinquance juvénile, l’insécurité s’installe partout dans le pays. Pour la restauration de la sécurité, tout dépend de la mise en place de la PNS et la considération des techniciens qui sortent de l’Académie nationale des sports et de l’Ecole normale supérieure», dénonce Michel Philippe Andriamihaja, technicien du MJS et chef d’unité de formation des animateurs en sport à l’Académie nationale des sports à Ampefiloha.
Les acteurs du sport se culpabilisent, ne se font plus confiance et se suspectent de corruption notamment au niveau du ministère pour bénéficier des aides financières.
Toutes les structures travaillent indépendamment au lieu de collaborer ensemble. Le ministère, le comité olympique et le paralympique doivent travailler avec interdépendance et non le contraire avec la contribution des collectivités territoriales décentralisées.
Pour la détection des relèves, le MJS doit étroitement collaborer avec le ministère de l’Education nationale (MEN), avec celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES).
Pour le sport pour tous, les collectivités territoriales décentralisées doivent organiser des compétitions au niveau des Communes et Fokontany dans toutes les disciplines sportives que ce soit sur le sable , sur le gazon ou sur la surface dure.
Elias Fanomezantsoa