Publié dans Sport

Haltérophilie - Jean Alex Harinelina Randriamanarivo mise sur la relève

Publié le lundi, 28 avril 2025

Jean Alex Harinelina Randriamanarivo poursuit son ascension dans l’haltérophilie africaine. Lors de l'Assemblée générale élective de la Weightlifting Federation of Africa (WFA) à Vacoas, île Maurice, il a été élu vice-président de l'instance. Après avoir été président de la Commission technique, expert international et juge reconnu, cette nomination confirme son rôle clé dans l'essor de l’haltérophilie à l’image de l’océan Indien. Un jeune athlète mauricien a également été élu secrétaire général adjoint lors de la même élection.

Pour l’haltérophilie malagasy, cette élection est une opportunité majeure. « Ce poste facilitera la coopération avec les pays anglophones. C’est un honneur pour l’océan Indien d’être reconnu à l’échelle africaine. Il est aussi temps pour moi de céder certains postes aux jeunes. Je les encourage vivement à poursuivre leurs études car dans ce sport, le muscle seul ne suffit pas ; il faut aussi des compétences pour devenir dirigeants un jour », a souligné Jean Alex Randriamanarivo.

Le président de la Fédération malagasy d’haltérophilie (FMH) a annoncé la création prochaine d’une Académie nationale à Madagascar. « L'infrastructure est essentielle. Si l’haltérophilie a progressé, c'est grâce au centre national situé jadis sous les gradins de Mahamasina. Aujourd'hui, il n'existe plus. Heureusement, le Président de la République nous soutient pour en créer un nouveau. Le terrain est déjà identifié au stade Makis ou à Ankorondrano, au sein du Ministère de la Jeunesse et des Sports. La JICA, l’Ambassade de Russie et d'autres partenaires nous ont promis un appui matériel », a-t-il précisé.

Dans le cadre de sa politique de promotion des jeunes, la FMH a envoyé de jeunes athlètes pour participer à leur premier championnat continental. Une stratégie payante. Car menés par les jeunes entraîneurs nationaux, les frères Tojo et Eric Andriantsitohaina, les haltérophiles malagasy composé de Fabia Andriamitantsoa, Havotriniaina Rakotomandimby et Jules Antonio Andriamahefa ont décroché un total de deux médailles d’or et sept d’argent.

Havotriniaina Rakotomandimby a brillé particulièrement dans la catégorie des moins de 55 kg. En effet, il a remporté deux médailles d’or grâce à ses performances exceptionnelles, avec 118 kg en épaulé-jeté et un total olympique de 211 kg.

Elias Fanomezantsoa

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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