Publié dans Sport

Afrobasket 2025 -Tirage au sort - Les Ankoay face à un défi de taille

Publié le lundi, 12 mai 2025

Le verdict est tombé. Madagascar hérite d’un groupe particulièrement relevé pour l’Afrobasket 2025, prévu du 12 au 24 août prochains en Angola.

Le tirage au sort de la phase finale de l’Afrobasket 2025 s’est tenu à Luanda, capitale angolaise, en fin de semaine dernière. Les Ankoay, équipe nationale malagasy, évolueront dans le groupe B aux côtés de trois poids lourds du basketball africain à savoir la Tunisie, le Nigeria et le Cameroun. Un tirage musclé qui promet des affrontements spectaculaires et un véritable test pour les Ankoay.

Face à la Tunisie, tenante du titre et triple championne d’Afrique (2011, 2017, 2021), les Malagasy auront fort à faire. Avec 23 participations à la compétition continentale, les Aigles de Carthage font figure de référence sur le continent.

Le Nigeria, vainqueur de l’édition 2015, n’est pas en reste. Les D-Tigers comptent 19 participations depuis 1972 et un palmarès impressionnant : quatre fois vice-champions et trois fois troisièmes. Une nation au potentiel redoutable et à l’expérience incontestable.

Le Cameroun complète ce groupe de titans. Malgré un effectif souvent composé de joueurs évoluant dans les championnats majeurs dont la NBA et la Pro A française, les Lions indomptables peinent à concrétiser leurs ambitions continentales. Leur meilleur parcours reste une place de finaliste en 2007, sur neuf participations.

L’Ankoay en quête d’exploit

Avec seulement deux participations à l’Afrobasket, dont une en tant que pays hôte, Madagascar aborde cette compétition dans la peau de l’outsider. Pourtant, le défi s’annonce stimulant. Loin d’être découragée, la jeune formation malgache y voit une occasion en or de se confronter aux meilleures équipes du continent et de poursuivre l’écriture de son histoire.

« Tomber dans le groupe de la mort, c’est aussi grandir dans l’adversité », souffle un cadre de la sélection. Plus qu’un obstacle, cette poule est une opportunité  pour  forger une nouvelle génération d’Ankoay et de porter haut la couleurs du basketball malgache.

Elias Fanomezantsoa 

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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