Publié dans Sport

Homologation du stade Barea - Le Maroc réaffirme son soutien à Madagascar

Publié le vendredi, 16 mai 2025
Le ministre malagasy avec le président de la FFF avant sa tournée marocaine Le ministre malagasy avec le président de la FFF avant sa tournée marocaine

A l’occasion de la 40ᵉ Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie, tenue dans la capitale marocaine du 13 au 16 mai, Madagascar renforce ses partenariats sportifs à l’échelle internationale. En marge des travaux, le ministre malagasy de la Jeunesse et des Sports, Abdulah Marson Moustapha, a multiplié les rencontres bilatérales, avec pour ambition de positionner le sport comme levier de transformation pour la jeunesse et d’affirmer la place de Madagascar sur la scène sportive francophone.

L’un des moments forts de cette mission a été la rencontre avec Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football et vice-président de la Confédération africaine de football (CAF). Au cours de cet échange, le Maroc a confirmé sa volonté d’accompagner Madagascar dans l’homologation du stade Barea Mahamasina, ainsi que la mise en place d’un complexe sportif moderne à Antananarivo.

« Ces engagements suivent la vision du Président de la République, Andry Rajoelina, qui considère le sport comme un élément important pour développer le pays. Le sport permet de rassembler la population, d’aider les jeunes à progresser et de faire connaître Madagascar à l’international. Le pays veut maintenant faire du sport un domaine ambitieux et bien organisé », réitère le ministre Marson Moustapha Abdallah.

Le ministère de la Jeunesse et des Sports entend poursuivre cette dynamique dans le but de consolider des partenariats stratégiques et en mobilisant ses expertises internationales. Il affiche une diplomatie sportive audacieuse, centrée sur l’excellence, l’inclusion et la transformation durable du paysage sportif national. Le football, discipline phare du continent africain, est vu comme un vecteur privilégié de coopération entre nations.

Elias Fanomeazantsoa 

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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