Publié dans Sport

CAN2019 - Le message fort des Barea pour les enfants

Publié le lundi, 10 juin 2019

Les joueurs de l’équipe nationale  s’envoleront cet après- midi au Maroc pour un deuxième stage de préparation, nécessaire pour l’acclimatation avant de rejoindre l’Egypte. Après un stage d’une semaine en Europe, les membres de la sélection nationale malagasy ont débarqué ce dimanche à 3h du matin à Antananarivo.  Durant son passage au pays l’équipe avait un programme très chargé. Toujours derrière l’équipe depuis les éliminatoires, Telma Madagascar, partenaire numéro un du football malagasy a marqué sa présence depuis l’arrivée de l’équipe à l’aéroport et durant le séjour de cette dernière dans le pays.

 

Dès l’après- midi de leur arrivée, les protégés de Nicolas Dupuis ont effectué une séance d’entrainement au stade Saint Pierre Akamasoa à Andralanitra. Les Barea ont ensuite rendu visite aux enfants du Bureau municipal d’hygiène (BMH) d’Antananarivo, sis à Isotry. Des actions y sont menées contre les abus et les violences sur les enfants, dans le cadre de la collaboration avec l’UNICEF. Les joueurs ont pu s’entretenir par la suite avec des enfants victimes d’abus, de violence et d’abandon recueillis au centre. Un message fort a été lancé par l’entraineur national, Nicolas Dupuis soutenu par le capitaine de l’équipe, Faneva Ima à l’endroit des enfants malagasy. « Nous allons plaidoyer pour la cause de chaque enfant  afin de respecter son droit. Non à la violence des enfants que ce soit physique ou morale et non au mariage précoce. Luttons ensemble pour une éducation de qualité pour tous les enfants », annonce le représentant de l'UNICEF à Madagascar, Michel Saint-Lot lors de son discours avant l’entrainement de l’équipe à Mahamasina hier, accompagné du ministre de la Jeunesse et des Sports Tinoka Roberto, ainsi que la présidente du Comité de normalisation Atallah Beatrice.

Atallah Béatrice sifflée et huée par la foule

Le stade de Mahamasina comme à Ankamasoa  était plein comme un œuf durant les entraînements. Mais mauvais quart d’heure pour Atallah Béatrice.En effet, elle  était huée par le stade alors qu’elle allait remercier les joueurs et tous les partenaires dans son discours.  Contrairement à tous les autorités et partenaires qui ont participé au discours, elle était froidement accueillie par les fans du football malagasy. Son mini discours a été noyé sous les sifflets. Aie !

Elias Fanomezantsoa

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff